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Examen critique de récentes publications de Georges Dumézil.

Les variations que le targoum araméen de Job retrouvé dans la grotte 11 de Qoumrân apporte au texte biblique sont significatives de certains aspects de l'idéologie sectaire. Les arguments présentés en ce sens par la thèse hollandaise d'E. W. Tuinstraa sont ici examinés, approuvés dans l'ensemble et, sur quelques points, renforcés.

Cet article étudie l'évolution de la place de la femme dans la théologie et dans la communauté religieuse aux XIIe et XIIIe siècles. Il a pour but d'éclairer le rapport entre le changement théologique et les éventuels changements statutaires de la femme dans la communauté, chez les Catholiques, dans les sectes hérétiques valdésiennes et cathares et chez les Kabbalistes. Cette étude s'appuie, pour les Catholiques, principalement sur les écrits d'Abélard et de Bernard de Clairvaux, pour les Valdésiens sur les sources de leurs adversaires (en l'absence de sources propres), pour les Cathares sur leurs propres sources et sur celles de leurs adversaires, pour les Kabbalistes enfin, sur le livre du "Bahir", texte kabbalistique édité au XIIe siècle. Il en ressort que l'introduction ou l'épanouissement de l'élément féminin dans la divinité n'a pas nécessairement entraîné une promotion de l'état de la femme dans la communauté religieuse. Chez les Catholiques et les Kabbalistes, où l'élément féminin existe dans le système divin, on ne peut constater aucun changement statutaire de la femme, contrairement à ce qui se passe chez les Valdésiens et les Cathares, deux sectes dans lesquelles l'élément féminin tient très peu de place dans le système divin, quand il n'en est pas complètement absent.