Contenu du sommaire : Perspectives économiques 2016-2018
Revue | Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques) |
---|---|
Numéro | no 148, décembre 2016 |
Titre du numéro | Perspectives économiques 2016-2018 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Présentation générale : Perspectives économiques 2016-2018 - Eric Heyer, Xavier Timbeau p. 5-12
Prévisions
- Exit la croissance ? : Perspectives 2016-2018 pour l'économie mondiale et la zone euro - p. 13-129 An end to growth ?
The vote for the Brexit in June 2016 has triggered a new political crisis in Europe but no financial shocks. GDP growth would be halved for the United Kingdom in 2017, but the impact on the Eurozone would be limited. However the many factors that helped initiate the recovery will to some extent lose steam. The recovery would not be aborted, but growth would slow down and the decrease in the unemployment rate would be insufficient to reduce the imbalances brought about by long years of recession and low growth. In the US, growth would also be lowered but world growth would be close to 3% from 2016 to 2018 as emerging countries would grow at a faster pace.JEL : F01. - France : croissance malmenée : Perspectives 2016-2018 pour l'économie française - p. 131-217 France : mishandled growth
After three-year of very weak growth, a modest recovery has occurred in France in 2015 (1.2%). For the first time since 2011, jobs creations have recovered in the private-sector, and business investment increased significatively. In 2016, despite a dynamic first quarter (+ 0.7%) GDP growth would average 1.4% and the unemployment rate would drop by 0.5 point. In 2017, with a growth rate of 1.5%, the French economy would continue to grow at a rate slightly above its potential (1.3%). But two new shocks –Brexit and terrorism attacks– would cut growth by 0.2 percentage points of GDP in 2017. Despite an uncertain international environment, the French economy is gradually recovering, as evidenced by the gradual improvement in the financial situation of economic agents.JEL classification : F01.
- Exit la croissance ? : Perspectives 2016-2018 pour l'économie mondiale et la zone euro - p. 13-129
Étude spéciale
- Causes et conséquences des taux d'intérêt négatifs - Christophe Blot, Paul Hubert p. 219-245 Cette étude résume les objectifs et les conséquences sur l'économie des taux négatifs fixés par les banques centrales sur les facilités de dépôts et les réserves excédentaires. Depuis 2014, la BCE applique un taux négatif sur les réserves excédentaires (et facilités de dépôts) des banques commerciales. Cette politique vise à amplifier le caractère expansionniste de la politique monétaire. Elle est complémentaire du Quantitative Easing (QE), programme par lequel la BCE achète des titres sur les marchés. En effet, le QE fournit des liquidités aux banques et les incite à réallouer ces liquidités. Le taux négatif sur les réserves renforce l'incitation des banques à opérer des arbitrages sur leur portefeuille d'actifs et amplifie la baisse des taux de court terme. Alors que le coût brut de cette rémunération négative pour les banques est d'environ 3,5 milliards d'euros par an, il convient de rappeler que les réserves excédentaires représentent seulement 2,5 % des actifs des banques (800 milliards sur 31 000 milliards d'euros), que les banques font des gains en capital sur les titres qu'elles revendent à la BCE dans le cadre du QE, et que la BCE leur offre la possibilité de se financer elles-mêmes à taux négatifs auprès de la BCE dans le cadre du programme TLTRO II.Causes and consequences of negative interest rates
Since 2014, the ECB has applied a negative interest rate on the excess reserves (and deposit facilities) of commercial banks. This policy is complementary to Quantitative Easing (QE), a program whereby the ECB purchases securities on financial markets. Indeed, the QE provides liquidity to the banks and negative interest rates encourage them to reallocate this liquidity. The total amount of liquidity subject to a negative interest rate is 865 billion euros. The negative reserve rate amplifies the fall in short-term and long-term market rates and reinforces the incentive for commercial banks to operate reallocation on their portfolios towards riskier assets.JEL : E51, E52,G21. - Débat sur les perspectives économiques à court terme du 19 octobre 2016 - p. 247-260
- Causes et conséquences des taux d'intérêt négatifs - Christophe Blot, Paul Hubert p. 219-245
- Liste des abréviations de pays - p. 266-268