Contenu du sommaire : Renouvellement des mises en scène télévisuelles de la politique
Revue | Questions de communication |
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Numéro | no 24, 2013 |
Titre du numéro | Renouvellement des mises en scène télévisuelles de la politique |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Comité de lecture - p. 3
Dossier. Renouvellement des mises en scène télévisuelles de la politique
- Quel renouvellement des mises en scène télévisuelles de la politique ? - Pierre Leroux, Philippe Riutort p. 7-18
- Intégrer les politiques aux divertissements - Pierre Leroux, Philippe Riutort p. 19-35 La participation régulière de personnalités politiques à des émissions de divertissement a débuté en France à la fin des années 90. L'invitation des politiques à des mises en scène hors des routines des émissions politiques repose sur des logiques d'intérêts qui sont analysées en mettant en relation les dispositifs des émissions et les caractéristiques de la population de professionnels reçus à différentes périodes. Ce bilan montre la nécessité d'une analyse fine des positions au sein de l'univers politique pour comprendre les résistances, les coopérations et les concessions qui ont marqué la courte histoire de la légitimation de ces nouvelles scènes de la politique, tandis que, à l'issue de l'élection présidentielle française de 2012, la participation de l'ensemble des acteurs politiques aux divertissements semble acquise et ce type d'émissions légitimées.French politicians began to regularly take part in entertainment programmes in the late 90s. Inviting politicians to shows outside the usual pattern of political programming was prompted by interest-based rationales that can be analysed by relating the formal structure of such programmes with the characteristics of their guests at different periods of time. These findings reveal the need for a close analysis of people's positions on the political compass to help us understand the oppositions, cooperation and concessions that typify the recently observed legitimizing process of those new political arenas. Indeed, in the wake of the French presidential election of 2012, the participation of all political actors to entertainment shows now seems to have become a normal practice as such programmes are readily accepted by all.
- Investir (sur) le marché politique - Benoît Lafon p. 37-60 Durant les années 2000, des acteurs politiques ont continué à être invités dans des émissions de télévision à caractère divertissant. L'article a pour objectif de comprendre les intérêts et stratégies communicationnelles croisés des acteurs médiatiques et politiques via une étude de cas : l'invitation d'Olivier Besancenot dans l'émission Vivement dimanche de Michel Drucker (France 2, 11/05/08). L'analyse du programme et de l'intense activité journalistique en résultant (115 articles répertoriés sur neuf mois) permet d'observer comment industries culturelles et activité politique (notions d'entrepreneuriat et de marché politiques) entretiennent des liens de nécessité et d'entente réciproques : les acteurs politiques investissant dans le marché politique (renforcement d'un capital politique trop labile), tandis que, pour leur part, les acteurs médiatiques – journalistes essentiellement – investissent sur le marché politique (recherche de crédibilité et de légitimité).All throughout the 2000s, political actors have continued to be invited to entertainment television programs. The purpose of this article is to understand the crossed interests and communication strategies of both media and political actors, by studying the invitation of Olivier Besancenot to Michel Drucker's Vivement Dimanche show (11/05/08). The analysis of this tv program and the resulting intense journalistic activity (115 items listed in nine months) allow to observe how cultural industries and political activity (concepts of entrepreneurship and political market) are tied by necessities and reciprocal agreements: the political actors investing inside the political market (their purpose being to strengthen their political capital), whereas media actors—mainly journalists—are investing for their part on the political market (research for credibility and legitimacy).
- Du traitement journalistique des acteurs politiques dans Le Grand Journal - Patrick Amey p. 61-76 L'article examine comment, à travers son dispositif (fragmentation en rubriques, séquences de questions-réponses, reprises citationnelles), Le Grand Journal (Canal +, 2004-) met en scène la politique et les acteurs politiques. Quand bien même se présente-t-elle comme une émission d'info-divertissement, depuis presque une décennie, l'émission est parvenue à accueillir sur son plateau les ténors de la scène politique française. Ayant donné lieu à peu de recherches, l'émission de Michel Denisot est pourtant symptomatique de l'évolution d'émissions tout terrain qui misent sur une hétérogénéité discursive, sur l'alternance de registres de parole (critique, ludique, ironique) et sur la performance actorielle conjointe des journalistes et des politiques. Prenant appui sur un échantillon d'émissions diffusées durant la saison 2008-2009, il s'agit de montrer quels sont les cadrages préconisés et comment est mobilisé un jeu de figuration dans les rubriques « La petite question », « Le petit journal » et lors des séquences d'interview des invités politiques. On montrera que, à travers la posture adoptée par les journalistes, Le Grand Journal est sous-tendu par des lectures critiques et disqualifiantes de la politique. Les résultats interrogent alors plus largement sur les perceptions défiantes de la politique que l'info-divertissement peut induire ou entretenir chez les jeunes et les publics populaires.The article examines how Le Grand Journal (Canal +, 2004-) presents politics and political players, with a mechanism based on separate sections, question and answer sequences and TV clips of politicians speaking. Although it positions itself as an infotainment show, it has been attracting the leading lights of French politics to its studio for nearly a decade. The programme, hosted until recently by Michel Denisot, has not been the subject of a great deal of research. Nevertheless, it is symptomatic of the development of shows that cover all topics, centred on discursive heterogeneity, alternating speech registers (critical, playful, ironic) and the collusive actorly performances of journalists and politicians. Drawing on a sample of shows broadcast during the 2008-2009 season, we aim to illustrate the preferred frameworks at play and how representations are mobilised in the “La petite question” and “Le petit journal” sections and during sequences when political guests are interviewed. We will demonstrate that the attitude adopted by the show's journalists means that Le Grand Journal is underpinned by critical and denigratory interpretations of politics. The results ask broader questions about distrustful perceptions of politics that infotainment can provoke or fuel among young people and the mass audience.
- « La question qui tue » : l'interrogation politique et l'infodivertissement - Frédérick Bastien, David Dumouchel p. 77-95 La littérature sur les interviews politiques dans les émissions télévisées combinant information et divertissement questionne régulièrement la qualité de l'information que les citoyens peuvent y trouver, notamment la rigueur des interrogations conduites par leurs animateurs. En comparant des entrevues menées avec des chefs de partis politiques dans une émission d'information (Le Téléjournal) et un talk show d'infodivertissement (Tout le monde en parle) de la télévision publique canadienne, à l'occasion de deux campagnes électorales, nous examinons l'occurrence de deux modalités précises de l'interrogation politique : les questions d'appui et celles d'objection. Bien que ces genres de questions soient prescrits dans les manuels de journalisme, notre analyse indique qu'elles ne sont pas plus récurrentes dans les émissions d'information que d'infodivertissement. Nous concluons que, lorsque les animateurs de talk shows interrogent des personnalités politiques, ils pratiquent un mimétisme qui les approche des entrevues journalistiques et réduit la spécificité de ces dernières.The literature about political interviews on tv talk shows combining information and entertainment often fuels debates about the quality of information that people can find in, including the rigor of the host's interrogations. We compare interviews with political parties' leaders on a tv news program (Le Téléjournal) and on an infotainment talk show (Tout le monde en parle) on a Canadian tv public channel during two election campaigns. We examine the occurrence of two specific forms of the political interrogation: follow-up questions and challenging questions. Although journalism textbooks prescribe these sorts of questions our analysis indicates that they are not more recurrent on tv news programs than on the infotainment ones. We conclude that when talk show hosts interrogate politics they practice a sort of mimicry what brings them closer of journalistic interviews and decreases its specificities.
- Parole d'experts, public profane : les mutations du discours politique à la télévision - Jeffrey P. Jones p. 97-123 Dans un premier temps, l'article décrit les évolutions du discours politique télévisuel en examinant le débat politique à la télévision depuis l'ère des grandes chaînes traditionnelles jusqu'à la première génération des chaînes câblées (donc jusqu'à la fin des années 80). Dans un deuxième temps, il étudie la manière dont une série de mutations et de changements survenus dans les sphères économique, politique, culturelle et technologique de la société américaine au début des années 90 a constitué un terreau propice à l'avènement de nouveaux programmes politiques. Enfin, la contribution analyse les changements du paysage télévisuel dus à la concurrence acharnée des chaînes câblées et leurs répercussions : prise de risques accrue, adoption de nouveaux formats, mise en place de nouvelles relations avec le public. Les programmateurs des chaînes câblées ont notamment proposé de nouveaux cadres du discours politique télévisé, d'abord sous l'impulsion d'animateurs aux accents populistes imitant le style radiophonique et ouvrant leur antenne à une parole politique profane, parfois même à des citoyens mécontents, sans parler d'autres animateurs, véritables tribuns ultraconservateurs. Ces nouveaux formats télévisuels n'étant pas économiquement rentables, ils ont été supplantés par deux nouvelles chaînes câblées d'information (Fox News et msnbc) à l'origine d'une nouvelle approche du traitement de l'information caractérisée par l'abandon des traditionnelles émissions d'actualités télévisées au profit de débats marqués par l'idéologie.This article first examines political talk on television from the network era through the first generation of cable programming to the late 1980s, and then explores how a series of developments and changes in the economic, political, cultural, and technological realms of American society in the early 1990s provided the fertile soil from which new political programming would grow. Included here is a discussion of the changes in television that resulted from increased competition brought on by cable that led to new risk-taking, new programming stylistics, and attempts at new relationships with audiences. In particular, cable programmers offered new forms of political talk television, beginning with the populist talk radio-style imitators that featured outsider political voices-at times, those of “disgruntled” citizens, but also including right‑wing rabblerousing. As these new forms of programming failed economically, what rose in their stead was the creation of two new cable news channels, Fox News and mnbc, both of which led the way in transforming cable news into channels that primarily featured ideologically driven forms of talk programming rather than older-style forms of traditional television news reporting.
- What Renewal for TV staging of Politics - Pierre Leroux, Philippe Riutort
Échanges
- Classer, marchandiser et manager : quel idéal de l'Université opposer aux dérives en cours ? - Arnaud Mercier p. 125-144 Pour poursuivre le débat sur les dérives des universités, nous revenons sur les objections formulées par les contributeurs de la rubrique « Échanges ». Cela permet de mieux souligner les perversités à l'œuvre dans les usages qui sont faits du fameux « classement de Shanghai » des universités. C'est aussi l'occasion de souligner les dérives financières, causées par une tendance lourde au désengagement des États. En Amérique du Nord, l'endettement des étudiants prend des allures de bulle spéculative qui rappelle dangereusement les excès des tristement célèbres subprimes. Enfin, le texte propose une modeste réflexion sur le type de réponse collective que les universitaires peuvent fournir face aux dérives constatées.For further discussion on the excesses of universities, we propose to return to the objections raised by the contributors of the “Exchanges” part of this review. This helps to highlight the evils at work in the uses made of the famous “Shanghai ranking” for the universities. It is also an opportunity to highlight the financial excesses due to a trend to disengagement of the States. In North America, student debt looks like a bubble dangerously reminiscent of the excesses of subprime lending. Finally, this paper proposes a reflection on the type of collective response that academics can provide against the excesses observed.
- Ce que les cultural studies font aux savoirs disciplinaires - Éric Maigret p. 145-167 Les cultural studies sont le révélateur de phénomènes culturels nouveaux, difficilement analysables par les sciences humaines qui ont été institutionnalisées il y a un siècle. Elles s'ordonnent en « paradigmes », revendiquent l'appellation d'« anti-discipline » lorsqu'elles se tournent vers les feminist et les queer studies, mais se présentent plus fréquemment comme une « interdiscipline » ou une « transdiscipline ». En se formant dans les zones entre les disciplines, qui forment un véritable no man's land depuis une cinquantaine d'années, les cultural studies participent d'un affaiblissement des barrières qui existent entre les diverses sciences de l'homme, donnant un véritable contenu à la fameuse injonction d'interdisciplinarité régulièrement vantée, mais rarement observée en pratique.Cultural studies are revealing new cultural phenomena, which are difficult to analyze by social sciences that have been institutionalized a century ago. They are organized in “paradigms”, but pretend to be an “anti-discipline” when they turn to feminist and queer studies. They more frequently appear to be an “interdiscipline” or a “transdiscipline”. By exploring the areas between the disciplines, which have been a true no-man's land for fifty years, cultural studies do weaken the barriers that exist between the various human sciences, giving real substance to the famous injunction of interdisciplinary, regularly touted but rarely observed in practice.
- Classer, marchandiser et manager : quel idéal de l'Université opposer aux dérives en cours ? - Arnaud Mercier p. 125-144
Notes de recherche
- Circulation, altération et appropriation d'une information scientifique - Robert Boure, Muriel Lefebvre p. 169-198 L'article tente de comprendre comment, pourquoi et avec quelles conséquences une publication de chercheurs français – mise en ligne en décembre 2012 par la revue scientifique électronique américaine Plos One – est l'objet sur l'internet de ce que le langage courant désigne par le terme « buzz », alors que la circulation de littérature scientifique ne dépasse guère le champ académique. Sur le plan théorique, il s'inscrit dans une approche fondée sur la mise en perspective des travaux d'Yves Jeanneret (2008) relatifs à la « circulation des êtres culturels » hors de leur sphère d'origine, des recherches sur les pratiques sociales et discursives sur l'internet et, enfin, des travaux sur la vulgarisation scientifique, notamment ceux traitant des médiations.This paper analyzes how, why and with which consequences a French paper edited by Plos One, an online American scientific journal, “did create the buzz”. This situation is very surprising, because scientific papers usually only circulate in the academic field. From a theoretical point of view, this paper is connected with research from Yves Jeanneret (2008) dealing with “the circulation of cultural beings”, including research on online social uses and with scientific works analyzing mediations.
- Des effets paradoxaux de stratégies de communication : quelques réceptions inattendues d'un magazine territorial - Jean-Baptiste Legavre p. 199-217 L'analyse des réceptions des magazines territoriaux constitue un point aveugle. Une enquête qualitative par entretien auprès de lecteurs d'un magazine d'une communauté d'agglomération de la banlieue parisienne permet d'observer que les stratégies mises en œuvre par les communicants sont susceptibles de réceptions sinon contre-intuitives, paradoxales. À la suite de Robert K. Merton (1936) qui nommait ce type de processus des « conséquences inattendues de l'action », l'enquête permet de questionner des évidences partagées. En effet, le média territorial peut être analysé comme un média reflet, apaisé, dilué. Mais un média tellement reflet qu'il paraît d'abord susciter l'adhésion de ceux qui sont déjà insérés dans le territoire. Un média tellement apaisé qu'il peut être d'abord plébiscité par les récepteurs opposés à l'équipe politique en place. Un média tellement dilué qu'il peut n'être même plus appréhendé comme spécifique et dont les enjeux politiques ne sont plus forcément perçus par les profanes. Autant de constats qui pourraient remettre en cause de nombreuses stratégies de communication territoriale.The analysis of the reception of territorial magazines is a blind spot. A qualitative interview survey among readers of a Paris suburban town community magazine, reveals that the strategies implemented by communicators may lead to paradoxical if not against-intuitive receptions. Following Robert K. Merton (1936) who named such a process the “unexpected consequences of action”, the survey questions shared assessments. Indeed, the territorial media can be analyzed as a reflected, peaceful, diluted media. But it seems so reflective that it first attracts the accession of those already inserted in the territory. A so soothed media that it can be first praised by the opponents of the political team in power. A so diluted media that it may not even be understood as specific and its political stakes are no longer perceived by the uninitiated. Many observations that could jeopardize numerous strategies of territorial communication.
- Circulation, altération et appropriation d'une information scientifique - Robert Boure, Muriel Lefebvre p. 169-198
Notes de lecture
Communication, langue, discours
- Jean-Claude Anscombre, Amalia Rodriguez Somolinos, Sonia Gómez-Jordana Ferary, dirs, - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 222-223
- Marc Arabyan, Des lettres de l'alphabet à l'image du texte. Recherches sur l'énonciation écrite - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 223-224
- Christophe Cusimano, La sémantique contemporaine. Du sème au thème - Driss Ablali p. 224-226
- Anne-Laure Dotte, Valelia Muni Toke, Jean Sibille, dirs, - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 226-228
- Paul Ghils, Le langage est-il logique ? De la raison universelle aux diversités culturelles - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 228-229
- Ida Hekmat, Raphaël Micheli, Alain Rabatel, coords, « Modes de sémiotisation et fon - Justine Simon p. 229-231
- Magda Jeanrenaud, La traduction. Là où tout est pareil et rien n'est semblable - Justine Houyaux p. 231-233
- Claudine Normand, Estanislao Sofia, dirs, Espaces théoriques du langage. Des parallèles floues - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 233-234
- Marie-Anne Paveau, coord., « Texte, discours, interactions. Nouvelles épistémologies » - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 235-236
- Steven Pinker, L'instinct du langage - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 236-237
- Jean-François Sablayrolles, dir., « Néologie sémantique et analyse de corpus » - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 237-239
- Jacky Simonin, Sylvie Wharton, dirs, Sociolinguistique du contact. Dictionnaire des termes et concepts ? - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 239-242
- Irène Tamba, Le hérisson et le renard : une piquante alliance - Guy Achard-Bayle p. 242-245
- Malika Temmar, coord., « Les sujets de l'énonciation » suivi de Jean-Marc Defays, Deborah - Sara Ben Larbi p. 245-249
Culture, esthétique
- Éric Bonnet, dir., Esthétiques de l'écran, lieux de l'image - Agnès Felten p. 249-252
- Christophe Bourseiller, Olivier Penot-Lacassagne, Contre-cultures ! - Alexandre Eyries p. 252-253
- Brigitte Fontille, Patrick Imbert, dirs, Trans, multi, interculturalité, trans, multi, interdisciplinarité - Ammar Benkhodja p. 254-255
- Hervé Glevarec, La culture à l'ère de la diversité - Alexandre Eyries p. 255-257
- Françoise Ménand Doumazane, Miroirs d'Aline. Ethnocritique d'un roman de C. F. Ramuz - Ammar Benkhodja p. 257-258
- Stéphane Olivesi, L'expérience esthétique. Une archéologie des arts et de la communication - Agnès Felten p. 258-261
- Céline Pardo, Anne Reverseau, Nadja Cohen, Anneliese - Sara Ben Larbi p. 261-264
- Laurence Pieropan, éd., Le monde de Charles Bertin - Katherine Rondou p. 264-265
- Martine Regourd, dir., Musées en mutation. Un espace public à revisiter - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 265-267
- Gisèle Sapiro, dir., Traduire la littérature et les sciences humaines. Conditions et obstacles - Justine Houyaux p. 268-269
Histoire, sociétés
- Isabelle Bardiès-Fronty, Ann-Elizabeth Dunn-Vaturi, éds, Art du jeu, jeu dans l'art : de Babylone à l'Occident médiéval - Boris Solinski p. 269-271
- Ahmed Boubeker, Piero-D. Galloro, dirs, L'immigration en héritage. L'histoire, la mémoire, l'oubli aux frontières du Gra - Gérald Arboit p. 271-273
- Landry Charrier, Karine Rance, Friederike Spitzl-Dupic, éds, Circulations et rése - Gérald Arboit p. 273-274
- Alain Chouet (entretiens avec Jean Guisnel), Au cœur des services spéciaux. La menace islamiste : fausses pistes et vrais dangers - Bruno Ollivier p. 274-276
- Olivier Dard, La Synarchie. Le mythe du complot permanent - Humberto Cucchetti p. 277-278
- Aurélie Dudezert, La connaissance dans les entreprises - Alexandre Eyries p. 278-280
- François Farcy, Jean-François Gayraud, Le renseignement criminel - Gérald Arboit p. 280-282
- Frédéric Forest, dir., Les universités en France. Fonctionnement et enjeux - Christophe Ippolito p. 282-284
- Otto B. Kraus, Le Mur de Lisa Pomnenka, suivi de Catherine Coquio, Le Leurre et l'espoir. De Theresienstadt au block d - Carine Trevisan p. 285-287
- Pascal Pansu, Nicole Dubois, Jean-Léon Beauvois, Dis-moi qui te cite et je saurai - Claire Peltier p. 287-289
- Claude Patriat, Isabelle Mathieu, dirs, L'Université et les formations aux méti - Jacques-Philippe Saint-Gerand p. 289-291
- Enzo Traverso, Où sont passés les intellectuels ? - Sara Ben Larbi p. 291-294
Médias, journalisme
- Marlène Coulomb-Gully, Jean-Pierre Esquenazi, « Fictions politiques » - Alexandre Eyries p. 294-295
- Amandine Degand, Benoît Grevisse, dirs, Journalisme en ligne. Pratiques et recherches - Alexandre Eyries p. 296-297
- Christophe Deleu, Le documentaire radiophonique - Jean-François Tétu p. 297-299
- Pierre-Emmanuel Guigo, « Le chantre de l'opinion ». La communication de Michel Rocard de 1974 à 1981 - Alexandre Eyries p. 299-300
- Katharina Niemeyer, De la chute du mur de Berlin au 11 Septembre 2001. Le journal télévisé, les mémoires collectives et l'écriture de l'histoire - Gérald Arboit p. 301-302
- Nicolas Pélissier, Marc Marti, dirs, Le storytelling. Succès des histoires, histoire d'un succès - Justine Houyaux p. 302-304
- Sarah Sepulchre, dir., Décoder les séries télévisées - Frédéric Pugnière-Saavedra p. 304-306
- Jean Stern, Les patrons de la presse nationale. Tous mauvais - Michael Palmer p. 306-307
- Adeline Wrona, Face au portrait. De Sainte-Beuve à Facebook - Michael Palmer p. 307
Technologies
- Julian Assange, Jacob Appelbaum, Andy Müller-Maguhn, Jérémie - Gilles Boenisch p. 308-309
- Françoise Blum, dir., Des radios de lutte à internet. Militantismes médiatiques et numériques - Mohamed Sakho Jimbira p. 309-312
- Juan Branco, Réponses à Hadopi - Gilles Boenisch p. 312-314
- Daniel Cornu, Tous connectés ! Internet et les nouvelles frontières de l'info - Yeny Serrano p. 314-316
- Jean-François Fogel, Bruno Patino, La condition numérique - Gilles Boenisch p. 316-318
- Paul Jorion, La guerre civile numérique - Gilles Boenisch p. 318-320
- Jane McGonigal, Reality is Broken. - Françoise Lejeune p. 320-322
- Anna Sam, Mon tour de France des blogueurs - Gilles Boenisch p. 322-323
Livres reçus