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Contenu du sommaire : Arts du Maghreb, artistes de France, sous la direction de André Videau et Institut du monde arabe

Revue Hommes et migrations Mir@bel
Numéro no 1170, novembre 1993
Titre du numéro Arts du Maghreb, artistes de France, sous la direction de André Videau et Institut du monde arabe
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Supplément d'âme - Philippe Dewitte p. 3 accès libre

  • Arts du Maghreb, artistes de France

    • Une littérature à la croisée des chemins - Alec G. Hargreaves p. 6-9 accès libre avec résumé
      Dix ans après la parution du Thé au harem d'Archi Ahmed, qu'en est-il de la littérature dite beur ? Un premier constat, de nature quantitative, s'impose. Si, avec Le Thé au harem, Mehdi Charef est le premier auteur issu de l'immigration maghrébine à se faire remarquer, ses successeurs sont aujourd'hui une trentaine à s'être fait éditer. Un premier bilan analytique de cette production littéraire.
    • Lorsque l'art du conte traverse la Méditerranée - Camille Lacoste-Dujardin p. 10-13 accès libre avec résumé
      Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la littérature orale a fait partie du patrimoine culturel du Maghreb. Mais l'éclatement des sociétés maghrébines, le développement des moyens audiovisuels ont affaibli la fonction de la transmission orale. Pourtant, par la vertu de sa valeur structurelle et artistique universelle, le conte maghrébin revit non seulement au Maghreb mais aussi, sous d'autres formes, en France, dans l'immigration. L'histoire des avatars de cette tradition.
    • Quels «beurs», quel cinéma ? - Hédi Dhoukar p. 14-18 accès libre avec résumé
      Plus qu'un «cinéma beur», il existe des réalisateurs français d'origine maghrébine, ou des metteurs en scène maghrébins exerçant leur art en France. La plupart d'entre eux expriment le plus souvent dans leurs œuvres la situation des immigrés et de leurs enfants en France. C'est sans doute en cela que l'appellation «film beur» recouvre en définitive une réalité, même si celle-ci est bien plus complexe que peut le laisser entendre cette catégorisation facile. Un panorama critique.
    • Commedia dell'rap - André Videau p. 19-22 accès libre avec résumé
      Que reste-t-il de cette aventure que fut le «théâtre beur» ? Bien peu de troupes. Quelques réussites individuelles ici et là. Si, pour affirmer leur présence, crier leur révolte, les aînés s'étaient passionnés pour le théâtre, dorénavant les jeunes Français d'origine maghrébine choisissent plutôt le rap.
    • Karim Kacel : une «révérence» au jazz - Alain Seksig p. 24 accès libre avec résumé
      Karim Kacel a su échapper aux stéréotypes du «chanteur beur». Il s'est imposé comme un des talents de la «nouvelle chanson française».
    • Le raï, entre Oran, Marseille et Paris - François Bensignor p. 25-29 accès libre avec résumé
      Des origines bédouines à l'avènement de sa version «pop», le raï est parti à la conquête de l'Europe par l'intermédiaire de la diaspora maghrébine. Mais, à côté des succès internationaux d'un Cheb Khaled, la diffusion du raï reste encore handicapée par une production trop souvent artisanale , aussi bien en Algérie qu'en France. L'histoire d'une musique en train d'unir à sa façon les deux rives de la Méditerranée.
    • La danse du ventre - Malek Chebel p. 30-34 accès libre avec résumé
      La danse du ventre est à la mode ! Stages, séminaires... se succèdent sur cette danse longtemps considérée comme «impure» et souvent reléguée dans des cabarets minables où l'argent le dispute à la vulgarité. Loin de ces clichés, la découverte, du Caire à Paris, des multiples facettes d'un art ancien qui s'enrichit en permanence.
    • Et les arts plastiques - Brahim Alaoui, Philippe Dewitte p. 35-37 accès libre avec résumé
      Plus qu'à une école ou à un courant stylistique, la nouvelle génération de plasticiens français d'origine maghrébine se reconnaît à une interrogation commune, à une mise en question de sa relation avec la culture d'origine, avec la mémoire, avec l'universel. Refusant d'être des porte-drapeaux identitaires, comme il y a une dizaine d'années, ils revendiquent maintenant avant tout leur statut d'artiste. Tour d'horizon.

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