Contenu du sommaire : Mouvements d'occupation
Revue | Politix |
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Numéro | vol. 30, no 117,2017 |
Titre du numéro | Mouvements d'occupation |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Éditorial - p. 3-5
Dossier : Mouvements d'occupation
- Les mouvements d'occupation : agir, protester, critiquer - Stéphanie Dechezelles, Maurice Olive p. 7-34 L'article s'intéresse aux occupations de lieux, qu'il s'efforce de réinscrire dans l'historicité idéologique des modes d'action contestataires, dans la variabilité des significations que leur attribuent les individus et les collectifs – eux-mêmes hétérogènes – qui s'y engagent, et surtout dans la matérialité des pratiques qui s'y déploient. Croisée à l'examen des trajectoires sociales des acteurs, l'attention ethnographique portée aux gestes accomplis dans le quotidien réinventé des lieux occupés permet de mettre à nu l'importance des mécanismes de déclassement social, d'expérience de la marge ou d'exposition à la violence dans la compréhension des processus d'entrée en occupation, particulièrement pour les acteurs sans passé militant. En permettant la reconversion d'une expérience intime de la souffrance et de l'injustice en ressource militante, l'engagement dans un régime d'action occupationnel, à la fois radical et familier, offre un espace de reconnaissance collective où s'explorent les voies d'une citoyenneté vécue comme accomplie, car indexée à un agir politique.The paper focuses on the various processes of occupation of places, endeavoring to etch them again into the ideological historicity of oppositional modes of action, into the variability of meanings assigned to them by individuals and citizen groups—heterogeneous themselves— who commit themselves, and primarily into the materiality of the practices engaged therein. Checked against the reviewing of the actors' social routes, the ethnographic attention focused on the acts carried out within the recreated daily life of occupied places allows us to reveal the importance of the mechanisms of downward social mobility, the experience of life on the margins or exposure to violence while comprehending the processes of engaging in an act of occupation, particularly for actors who have no prior history as activists. Through the conversion of personal experiences of suffering and injustice into a resource for activism, the transforming of commitment into a rhythm of occupational action, both radical and familiar, a place for collective recognition is created, paving the way towards a citizenship experienced as an accomplishment, as it is linked to effective political action.
- Critique en acte de la vie quotidienne à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (2013-2014) - Geneviève Pruvost p. 35-62 La lutte d'occupation de la zone à défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes contre l'aéroport se déploie depuis 2008 sur une zone rurale dans laquelle le mode de vie adopté par les occupants du site entend faire la démonstration in situ qu'un autre monde est possible. En miroir de ce type de mouvement qui dénonce une conception pyramidale logocentrique du politique (fondée sur des discours en assemblée) ou spectaculaire (établissant un ordre d'importance entre événements dits de « haute » et de « basse » intensité, événements majeurs et mineurs), on s'est par conséquent intéressé à la vie ordinaire : alors que, dans le monde marchand, ses fondements ne sont pas interrogés, s'opère au contraire à la ZAD une politisation du moindre geste ici et maintenant. La critique de la vie quotidienne à la ZAD prend de fait la forme de l'action directe (la pratique l'emporte sur les discours théoriques), de la simplicité (dans les échanges informels, les techniques en usage), de l'autogouvernement dans la répartition des tâches et de l'accès libre et gratuit aux ressources de base. La ZAD présente cependant une diversité d'arrangements dont on explore ici les points de convergence et de divergence.The struggle to occupy the “zone to be defended” (ZAD) of Notre-Dame-des-Landes against the building of an airport has been ongoing since 2008 in a rural area in which the way of life adopted by the occupiers of the site intends to demonstrate, in situ, that another world is possible. Since this type of movement denounces a logocentric and pyramidal conception of politics (based on speeches in an assembly) or a spectacular conception (establishing an order of importance between events known as “high” and “low” intensity, major and minor events), we have therefore focused our attention on everyday life. While in the commercial world its foundations are not questioned, at the ZAD, on the contrary, life is based on the politicization of the slightest gesture made in the here and now. The critique of everyday life at the ZAD takes the form of direct action (practice takes precedence over theoretical discourses), simplicity (in informal exchanges, techniques in use), self-government in the distribution of tasks and free access to core resources. The ZAD, however, presents a variety of arrangements whose points of convergence and divergence are explored here.
- La politisation par l'occupation. Pratiques quotidiennes et trajectoires d'empowerment dans un squat madrilène - Héloïse Nez p. 63-89 En Espagne, le 15M a impulsé une vague d'occupations, à partir du 15 mai 2011, non seulement de places publiques, mais aussi de locaux désaffectés et de logements vides. Les Indignados, qui s'inscrivent ainsi dans la suite du mouvement des squatteurs, s'en distinguent par une diversification du profil socio-économique, des orientations idéologiques et des trajectoires des occupants. À partir d'une étude de cas dans le quartier madrilène de Carabanchel, cet article porte sur ces nouveaux occupants sans passé militant, en mettant en lien leurs pratiques et représentations de l'occupation avec leurs trajectoires sociales, professionnelles et politiques. Il s'intéresse aux facteurs de leur engagement, en insistant sur la dégradation de leur situation socio-économique et les opportunités que leur offre le squat en termes de résolution de problèmes concrets et de reconnaissance sociale. L'analyse porte également sur leurs pratiques quotidiennes, à l'origine d'une prise de conscience d'une capacité d'agir individuelle et collective. Ces trajectoires d'empowerment s'accompagnent d'un changement de leurs perceptions des mouvements sociaux, des médias et du système économique et politique.In Spain, the 15M movement propelled a wave of occupations from May 15, 2011, not only of squares, but also of disused premises and empty housing. The Indignados, which are thus part of the squatters' movement, distinguished themselves from it in manifesting diverse socio-economic profiles, as well as ideological orientations and occupier trajectories. From a case study in the Carabanchel district of Madrid, this paper focuses on these new occupiers with no activist past, by linking their practices and representations of the occupation with their social, professional and political trajectories. It concerns itself with the main factors underlying their involvement by emphasizing the deterioration of their socio-economic situation and the opportunities offered by the squat in terms of problem-solving and social recognition. The analysis also relates to their daily practices, being at the origin of an empowerment process. These trajectories are coupled with a change in their perceptions of social movements, the media and the economic and political system.
- Une ZAD peut en cacher d'autres. De la fragilité du mode d'action occupationnel - Stéphanie Dechezelles p. 91-116 Outre les emblématiques occupations de Notre-Dame-des-Landes ou du Testet qui monopolisent l'attention militante, médiatique et scientifique, se déploient en France depuis la fin des années 2000 de petites ZAD (« Zones à défendre ») hostiles à divers équipements de nature industrielle. Ces occupations invitent à questionner les conditions de possibilité et de félicité de ce type de performance protestataire. À partir d'une enquête ethnographique sur l'une de ces ZAD et d'entretiens auprès de plusieurs de ses « habitants » ainsi que d'anciens zadistes vivant à proximité, l'article explore sur le plan individuel, les logiques sociales et biographiques qui prédisposent certains individus à entrer dans une carrière occupante et, sur le plan collectif, les dynamiques permettant la mise en œuvre d'occupations protestataires. En raison tout d'abord des nombreuses expériences déviantes dans les trajectoires de certains zadistes qui sont souvent liées à un turnover et une faible idéologisation de la lutte ; des multiples coûts liés aux tâches auxquelles certaines franges des publics occupants sont assignées et des chocs moraux qui leur sont associés ensuite ; et de l'importance d'acteurs intermédiaires locaux des causes pour lesquelles les ZAD sont constituées enfin, l'occupation constitue une modalité de contestation dont les probabilités d'occurrence, de politisation et de durabilité sont réduites.Since the end of the 2000's in France, several small ZAD (“Zones to be defended”) have been created against industrial projects. The most famous ones, at Notre-Dame-des-Landes and Sivens, tend to monopolize the attention of activists, media and social scientists. These occupations lead us to question the conditions that have made this protest performance possible and that have made it a success. Based on an ethnographic survey and interviews with the “inhabitants” of a small occupation in relation to the life-stories of ex-“Zadists”, the article explores the social and biographical predispositions for embarking on an occupational career on the one hand. On the other hand, it leads us to question the local dynamics that enable occupying mobilizations. The main hypothesis relies on the fact that occupation is a contentious mode of action whose likelihood of occurring is low and whose politicization conditions are weak. Firstly, most of the inhabitants of small ZADs have experienced social deviance, which causes high turnover and fragile ideological investment. Secondly, the way they engage exposes them to state violence and, furthermore, to moral shocks that entail a high price to be paid for activism. Thirdly, this type of protest option requires local cause entrepreneurs who are able to play the role of intermediary agents.
- Occuper son usine et produire : stratégie de lutte ou de survie ? : La fragile politisation des occupations de l'usine Lip (1973-1977) - Guillaume Gourgues p. 117-143 Les occupations productives de lieux de travail, et notamment d'usines, menées par les travailleurs, forment-elles la voie d'une alternative commune au capitalisme ? Pour alimenter les débats soulevés actuellement par cette question, cet article propose une monographie historique des occupations de l'usine horlogère Lip, située à Besançon, entre 1973 et 1977. En revenant sur l'évolution des pratiques d'occupation durant ce conflit « mythique », via un traitement longitudinal des archives, notre ambition est d'insister sur la difficulté des travailleurs à fixer le sens politique de la reprise de la production dans l'usine occupée. Constamment tiraillés entre lutte et survie, les travailleurs et leurs responsables syndicaux tâtonnent et réinventent en permanence les règles concrètes et quotidiennes de l'occupation. Lip peut, en cela, être considéré comme autre chose qu'un exemple emblématique de « l'après 68 » du mouvement ouvrier français, et interroger la trajectoire politique des expériences actuelles d'occupation et de récupération des lieux et outils de travail.Do the productive occupations of working places—and especially factories—carried out by workers prepare the ground for a global alternative to capitalism? To contribute to current debates on this issue, this article proposes a historical case-study focused on the occupations of the French watch factory “Lip,” in Besançon, between 1973 and 1977. By paying attention to the changing practices of occupation during this “mythical” conflict, by way of a longitudinal study of archives, we want to emphasize the difficulty faced by workers in terms of fixing the political meaning of production restarting within their occupied factory. As they simultaneously try to struggle and survive, workers and their trade unionists permanently re-invent the daily routine and concrete rules of occupation. According to this, the case of the Lip factory is more than an emblematic example of the “post-68” period in French labor activism, but may also question the political dimension in current experiences of occupied and reclaimed factories.
- Se réapproprier un village abandonné en Galilée : une « prise » territoriale comme forme de contestation - Sylvaine Bulle p. 145-169 L'article examine la réappropriation d'un village abandonné, en Haute-Galilée (Nord d'Israël), depuis 2013, par un collectif de jeunes Israéliens arabes issus de la troisième génération de réfugiés palestiniens. Cette action collective, irrégulière, relève d'une forme d'activisme d'un nouveau type consistant à occuper discrètement des lieux contestés, comme un village détruit depuis la guerre de 1948, sans véritablement atteindre ni attendre une visibilité ou une visée politique de grande portée et propre à la cause palestinienne. Il s'agit là d'un agir contestataire, qui consiste à se replier sur un territoire originel et à marquer ainsi une forme de rupture avec l'État israélien. Trois aspects sont traités ici. Le premier concerne le ressentiment de jeunes Palestiniens à l'égard du cadre politique national, qui déclenche l'occupation discrète d'un village qualifiée de « prise » territoriale. Le second concerne le langage de cette occupation, analysée pragmatiquement à partir d'un milieu de vie reconstruit. Enfin, la portée politique de l'action collective de réappropriation d'un territoire est interrogée, dans la mesure où elle relève de la mise à l'épreuve de l'État d'Israël, au regard non seulement d'une dénonciation du modèle national, mais aussi dans le but de s'en détacher.This article examines the reappropriation of an abandoned village in Upper Galilee (Northern Israel) since 2013 by a group of young Israeli Arabs, descendants of the third generation of Palestinian refugees, thereby transforming the space. This irregular collective action is a form of activism consisting of discreetly occupying contested places, such as a village destroyed during the war of 1948, without seeking any political visibility. It highlights an aspect of a discreet struggle against instituted totalities such as the Israeli State and its political frame. The first aspect of the analysis concerns the resentment of young Palestinians—descendants of refugees—towards national policies. The second aspect concerns the style of the spatial contestation, analyzed pragmatically here, and valorizing the living environments. Finally, the political scope of the collective action of the reappropriation of a territory is examined, insofar as it puts the State of Israel to the test, with regard not only to a denunciation of the national level model, but also in terms of how it aims to break away from it. It interrogates the hypothesis of autonomy or secession in such a project, embodied in a defined territory, referring to the discourses and practices of the occupiers.
- Les mouvements d'occupation : agir, protester, critiquer - Stéphanie Dechezelles, Maurice Olive p. 7-34
Varia
- « Le respect de la boutique » : L'étiolement de la discipline partisane dans le groupe parlementaire socialiste au cours de la 14e législature (2012-2017) - Damien Lecomte, Hugo Bouvard, Déborah Perez, Julien Boelaert p. 171-199 Cet article étudie la « fronde » socialiste à l'Assemblée nationale sous la 14e législature (2012-2017), un épisode de forte indiscipline de vote au sein du groupe socialiste majoritaire, portant sur le cœur de la politique économique gouvernementale. Il en détaille la chronologie, en prêtant une attention particulière aux récits des acteurs, députés et collaborateurs. En s'appuyant à la fois sur une approche ethnographique, sur des données prosopographiques et sur les archives des votes à l'Assemblée nationale depuis 1993, il objective statistiquement le groupe des frondeurs et replace les récits qu'en font les protagonistes dans une perspective historique. Par son ampleur, les acteurs qu'elle mobilise et les pratiques dont elle relève, la fronde constitue un épisode inédit, caractéristique de la 14e législature. Pour autant, elle s'inscrit dans un processus de plus long terme d'étiolement de la discipline partisane au sein du groupe socialiste et traduit des changements progressifs dans la gestion des dissensions internes.This article studies the socialist “fronde” at the French national Assembly during the 14th parliamentary term (2012-2017). The “fronde” was an episode of high voting indiscipline within the (majority) socialist group on a string of votes pertaining to the core of the government's economic policy. The article gives a chronological account of the episode, emphasizing the actors' own narrative (members of parliament and their collaborators). Combining an ethnographic approach with prosopographical data and historical data on roll-call votes at the Assembly since 1993, it confronts the indigenous accounts to a statistical objectivation of the determinants of voting indiscipline, and puts it in historical perspective. By its magnitude, its actors and its practices, the “fronde” is shown to be an exceptional episode, characteristic of the 14th term. However, it is also shown to take place in the context of a long-term waning of party discipline within the socialist parliamentary group, and to reflect progressive changes in the management of internal dissent within the socialist group and party.
- « C'est uniquement social ». Sur la production d'un dualisme social/psychiatrique en sciences sociales et dans le travail ordinaire de la psychiatrie - Céline Borelle p. 201-222 Un grand nombre de travaux sur la psychiatrie partagent un même présupposé méthodologique et théorique : le fait de montrer que la réalité de la maladie mentale – de sa qualification et de son traitement – est aussi sociale, c'est toujours remettre en cause la construction de son objet par la psychiatrie. Et s'intéresser à l'une des dimensions de cette réalité, psychiatrique ou sociale, revient forcément à négliger l'autre. L'établissement d'un tel rapport d'exclusion respective entre le social et le psychiatrique induit une approche « dualiste » : la mission des sciences sociales consiste à opérer une distinction entre ce que la psychiatrie déclare faire – identifier et traiter des problèmes psychiatriques – et ce qu'elle fait effectivement – exercer un contrôle social, normaliser les déviances, moraliser une classe sociale ou encore servir d'instrument de pouvoir sur l'institution scolaire. Dans cet article, on propose de prendre de la distance par rapport à ces approches dualistes en remettant en cause le rapport d'exclusivité entre social et psychiatrique, de même que le rapport de concurrence entre sciences sociales et psychiatrie qu'il induit. Cette remise en cause se fonde sur une approche qui privilégie les tensions internes à l'activité comme point d'entrée dans l'étude de la psychiatrie. On s'attache à décrire un type de tension spécifique : la tension ontologique, c'est-à-dire la manière dont les professionnels répondent, en pratiques et en situation, à la question de l'indétermination ontologique des problèmes auxquels ils sont confrontés. Il s'agit de saisir la tension ontologique entre psychiatrique et social qui est en jeu dans les pratiques de diagnostic et de traitement des comportements et individus problématiques. On entend montrer que la question de l'ontologie du problème, plus précisément le problème ontologique de la frontière entre psychiatrique et social, se pose aux professionnels de la psychiatrie eux-mêmes et que cette question, cadrée par des professions institutionnalisées, engage des enjeux cruciaux de division concrète du travail et de partage de la responsabilité d'une situation.A lot of works on psychiatry share the same methodological and theoretical assumption: showing that the reality of mental illness—of both its definition and treatment—is social always implies challenging the construction of its object through psychiatry. And to focus on one dimension of this reality, psychiatric or social, inevitably leads to the neglect of the other. The establishment of such a relationship of respective exclusion between social and psychiatric causes a “dualist” approach. The mission of social sciences is to distinguish between what psychiatry claims to do—identify and treat mental health problems—and what it actually does—social control, normalizing deviance, moralizing a social class or serving as an instrument of power over the education system. This article aims to distance itself from these dualistic approaches by challenging the exclusive relationship between the social and the psychiatric as well as the competitive relationship between the social sciences and psychiatry that it induces. This challenge is based on an approach that emphasizes the internal tensions in the activity as an entry point in the study of psychiatry. It attempts to describe a specific type of tension: ontological tension. This refers to the way in which professionals respond, in practices and under given circumstances, to the question of the ontological indeterminacy of the problems they face. This article aims at grasping the ontological tension between the psychiatric and the social that is at stake in the practice of diagnosis and treatment of problematic behaviors and individuals. It intends to show that the question of the ontology of the problem, specifically the ontological problem of the border between the psychiatric and the social is faced by professionals of psychiatry themselves and that this issue, framed by institutionalized professions, engages crucial issues of concrete division of labor and sharing responsibility for a situation.
- « Le respect de la boutique » : L'étiolement de la discipline partisane dans le groupe parlementaire socialiste au cours de la 14e législature (2012-2017) - Damien Lecomte, Hugo Bouvard, Déborah Perez, Julien Boelaert p. 171-199
Lecture critique
Notes de lecture
- Combes (Hélène), Garibay (David), Goirand (Camille), dir., Les lieux de la colère. Occuper l'espace pour contester, de Madrid à Sanaa, Paris, Karthala, coll. Questions transnationales, bibliographie, table des illustrations, 2016, 410 p. - Maurice Olive p. 241-245
- Dubuisson-Quellier (Sophie), Gouverner les conduites, Paris, Presses de Sciences Po, coll. « Académique », 2016, 480 p. - Fanny Parent p. 246-250
- Grajales (Jacobo), Gouverner dans la violence. Le paramilitarisme en Colombie, Paris, Karthala, coll. « Recherches internationales », bibliographie, 2016, 324 p. - Gabriela Manrique Rueda p. 251-253
- Lagoueyte (Patrick), Le coup d'État du 2 décembre 1851, Paris, CNRS Éditions, 2016, 353 p. - Paul Cormier p. 254-257