Contenu du sommaire : Entreprises philanthropiques
Revue | Politix |
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Numéro | vol. 31, no 121, 2018 |
Titre du numéro | Entreprises philanthropiques |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Éditorial - p. 3-5
Dossier : Entreprises philanthropiques
- La philanthropie comme investissement : Contribution à l'étude des stratégies de reproduction et de légitimation des élites économiques - Thomas Depecker, Marc-Olivier Déplaude, Nicolas Larchet p. 9-27 De nombreuses expressions sont apparues pour décrire l'essor des pratiques et organisations philanthropiques en France et dans le monde depuis les années 1990, telles que celles de strategic philanthropy, de venture philanthropy ou, plus récemment, de philanthrocapitalism. Ces termes caractériseraient à la fois le développement de nouvelles manières de faire de la philanthropie, davantage soucieuses d'efficacité et de résultats, et l'apparition d'une nouvelle génération d'entrepreneurs soucieux d'œuvrer pour le bien commun dans le cadre de leurs activités économiques. Cet article vise à discuter ces présupposés. En s'appuyant dans un premier temps sur des travaux récents de chercheurs francophones et sur les philanthropic studies qui se sont développées aux États-Unis depuis les années 1950, nous nous intéresserons, dans un second temps, aux pratiques philanthropiques des élites les plus dotées en capital économique, en proposant d'analyser leurs dons comme des investissements indissociablement économiques, symboliques et politiques. Cela nous conduit, dans un troisième temps, à mettre en évidence les stratégies des organisations philanthropiques pour maximiser les effets de leurs dons, et surtout pour inciter d'autres acteurs, publics et privés, à les compléter. Enfin, dans un dernier temps, nous nous penchons sur les bénéfices que procurent ces dons à leurs auteurs, en leur permettant de convertir une fraction de leur capital économique en d'autres formes de capitaux pour conforter leur position.The global rise of philanthropic practices and organizations since the 1990s has been described using many terms, including “strategic philanthropy,” “venture philanthropy,” or, more recently, “philanthrocapitalism.” These terms attempt to capture both the development of supposedly new ways of doing philanthropy, in search of greater efficiency and results, and the emergence of a new generation of entrepreneurs committed to working for the common good as part of their economic activities. This article aims at discussing these assumptions. Drawing on the recent works of French-speaking researchers and on the field of philanthropic studies developed in the United States since the 1950s, we then study philanthropic practices of those elites endowed with economic capital, and propose to analyze their gifts as indissolubly economic, symbolic, and political investments. This allows us to further examine the strategies that philanthropic organizations use to maximize the effects of their gifts, and to incite other actors—whether public or private—to do the same. Finally, we study how these gifts bring benefits to their givers, and allow them to convert a fraction of their economic capital into other kinds of capital in an effort to consolidate their position.
- Le philanthrocapitalisme et les « crimes des dominants » - Linsey McGoey, Darren Thiel, Robin West, Fanny Narcy p. 29-54 Cet article a deux objectifs principaux. Dans une première partie, nous définissons la notion de « philanthrocapitalisme », un mouvement mondial qui prétend accroître l'efficacité de la philanthropie en appliquant les logiques de marché issues du monde de l'entreprise à la sphère caritative. À l'encontre d'autres analyses du philanthrocapitalisme, nous suggérons qu'une augmentation du volume des dons privés ne constitue pas une caractéristique intrinsèque des nouveaux modèles philanthropiques. Leur nouveauté réside plutôt dans l'attribution de subventions directes à de grandes entreprises grâce aux dons provenant d'organisations philanthropiques telles que la Fondation Bill et Melinda Gates. Cela nous amène à notre second point, où nous défendons l'idée selon laquelle la caractéristique la plus importante de la nouvelle philanthropie réside dans la façon dont les philanthrocapitalistes manient une rhétorique pro-marché pour conférer une certaine légitimité morale aux réglementations favorables aux entreprises et aux dépenses publiques qui exacerbent les inégalités économiques. Cette légitimité ne peut durer que tant que les conséquences négatives des transferts de richesse des fonds publics vers les entreprises sont stratégiquement ignorées. Nous postulons que les organisations philanthrocapitalistes remplissent une fonction épistémologique et moralisatrice qui soustrait à la vue du public les préjudices causés par les entreprises. En nous appuyant sur le concept d'autorité charismatique de Max Weber et sur les travaux de criminologues portant sur les « crimes des dominants », nous examinons comment et pourquoi une élite d'acteurs philanthropiques, dont l'existence et les agissements nuisent souvent au public, a réussi à présenter comme socialement bénéfique le recours à des solutions de marché en réponse à des problèmes humains.This article has two main aims. First, we define and describe the notion of “philanthrocapitalism,” a global movement that purports to make philanthropy more effective by applying the market logic of the corporate sector to the charitable sector. In contrast to other analyses of philanthrocapitalism, we suggest that an increase in the scale of private disbursements is not the defining feature of new philanthropic models. What is new is the use of bequests from philanthropic organizations such as the Bill and Melinda Gates Foundation to directly subsidize large corporations. This point leads to our second main aim, which is to argue that the most important feature of the new philanthropy is the way that pro-market rhetoric espoused by philanthrocapitalists helps to confer moral legitimacy on pro-corporate government regulation and public spending that directly exacerbates economic inequality. Importantly, this moral legitimacy can only last as long as the negative effects of pro-corporate government wealth transfers on the public purse are strategically ignored. We suggest that philanthrocapitalist organizations perform an epistemological and moralizing function which renders corporate harms less apparent to the public. Drawing on Max Weber's concept of charismatic authority and on research by criminologists into social harms and crimes of the powerful, we explore how and why elite philanthropic actors, whose existence and actions often harm the public, have managed to successfully present the push for market solutions to human problems as socially beneficial.
- Les héritiers rebelles : La philanthropie comme « suicide de classe » - Sylvain Lefèvre p. 55-78 Notre article porte sur un courant minoritaire et alternatif au sein du champ philanthropique aux États-Unis : la philanthropie de changement social. Nous présentons l'action de fondations qui visent à la fois à changer la société en luttant contre les inégalités sociales, économiques et politiques, mais aussi à changer la philanthropie, en créant des mécanismes qui ne reproduisent pas ces inégalités. Nous analysons ce projet d'abord comme une épreuve organisationnelle, en étudiant les expériences menées depuis les années 1970, puis comme une épreuve personnelle, pour les héritiers rebelles qui utilisent leur fortune afin de lutter contre l'hégémonie de leur propre classe sociale.This article deals with an alternative, minority current within the philanthropic field in the United States : social change philanthropy. We introduce the actions of these foundations that aim to both change society by fighting against social, economic, and political inequalities, and to change philanthropy itself by creating mechanisms that do not reproduce these inequalities. We analyze this development, first as an organizational challenge, by studying the experiments carried out since 1970s, then as a personal challenge for these rebellious inheritors, who use their fortune to fight against the hegemony of their own social class.
- La relation philanthropique, un rapport de domination ? : Le cas des Amis Américains des institutions culturelles françaises - Anne Monier p. 79-104 La levée de fonds à des fins philanthropiques repose sur un important travail relationnel. La professionnalisation du secteur s'est accompagnée d'une rationalisation de cette activité dans le but d'améliorer l'efficacité des collectes de fonds. La cultivation est l'une des techniques qui participent de ce processus. Elle vise à établir une relation personnelle avec le mécène afin de l'amener à s'engager ou à s'engager plus. Cet article analyse la relation philanthropique qui unit donateur et récipiendaire dans le cadre des relations de face-à-face qui se nouent au cours de ce travail de cultivation à la lumière de la sociologie de la domination. Il s'appuie sur l'étude d'une forme particulière de philanthropie, celle des associations d'American Friends des institutions culturelles françaises (American Friends of the Louvre, American Friends of Versailles, etc.). Les American Friends sont des associations américaines bénéficiant du statut de 501(c)(3) du Code fiscal américain, qui permettent aux mécènes américains de faire des dons défiscalisés à des institutions étrangères. L'analyse repose sur une recherche qualitative menée en France et aux États-Unis et fondée sur des observations, des entretiens, des documents et des archives.The philanthropic work of fundraising is characterized by an important relational dimension. The professionalization of the sector has led to the emergence of techniques to improve the effectiveness of fundraising. Among them is cultivation, which aims to establish a personal relationship with individual donors to engage them or to get them to give more. This article aims to analyze the philanthropic relationship between donor and recipient in the context of cultivation, to understand if this relationship is characterized by a form of domination. To do so, we will focus on a particular form of philanthropy, that of American Friends groups of French cultural institutions (American Friends of the Louvre, American Friends of Versailles and so on). The American Friends are American organizations that benefit from 501(c)(3) status, which allows American patrons to make tax exempt gifts to foreign institutions. This analysis is based on qualitative research carried out in France and the United States and based on observations, interviews, and analysis of documents and archives.
- La fabrique des biens philanthropiques : La seconde vie des produits alimentaires dans un territoire rural - Sylvain Bordiec p. 105-126 Cet article porte sur la relation entre une entreprise commerciale et une association de solidarité pour la distribution de produits alimentaires. Une enquête ethnographique conduite dans la péninsule du Médoc saisit les modalités de cette relation. Sur ce territoire où coexistent, au sein du secteur viti-vinicole, grandes fortunes et travailleurs précaires, il s'agit d'observer la transformation de biens marchands en biens philanthropiques, la circulation de ces biens et leurs usages. L'enquête nous renseigne d'abord sur les logiques et les calculs des professionnels qui transforment en don un bien initialement destiné à la vente. La recherche met au jour, ensuite, le caractère pluriel de cette seconde vie. Synchroniquement, les dons ont une vie fiscale – ils permettent à l'entreprise de bénéficier de déductions d'impôt –, une vie associative – l'association fonctionne grâce à eux et une vie communicationnelle – la fondation créée par l'enseigne les présente comme des actions de solidarité. La dépendance de l'entreprise, dans la mise en œuvre de sa stratégie financière et fiscale, à l'égard de l'association de solidarité, fait que celle-ci n'est pas seulement dominée par son partenaire. À l'encontre de travaux insistant sur les dissymétries entre donateurs et donataires, cet article montre, finalement, les formes d'interdépendance qui peuvent se nouer entre eux et aboutir à une certaine symétrisation de leurs relations.This article examines the relationship between a commercial company and an organization focused on solidarity that together are involved in distributing food to poor people. The forms of this relationship are considered through a fieldwork study conducted in the Médoc peninsula, in southwest France. In this area, within the wine production sector, both “precarious” workers and those with great fortunes coexist. This study looks at the transformation of market goods into “philanthropic goods” in stores, a duty vehicle, and in the establishment of an association. Understanding this process also requires interviews to be conducted with its protagonists, in both the commercial realm and that of the solidarity organization. The sociological investigation is at first enlightening regarding the professional logics and calculations that make it possible for a good initially intended to be sold to become a donation. After all possibilities for them to be sold have been exhausted, goods that are entrusted to the volunteers of the solidarity organization can avoid being thrown away. The research then goes on to show the plural dimension of this “second life.” All at once, the donations have a “fiscal life” (they allow the company to benefit from increased tax deductions), an “association life” (the solidarity organization is able to function because of the existence of donations), and a “communication life” (the foundation that the company has created presents the donations as actions of solidarity). The dependence of the company, in implementing financial and fiscal strategy, on the solidarity organization allows the latter to avoid being dominated by the former. Unlike many academic works placing a greater emphasis on the imbalance between grantors and grantees, this article shows that, ultimately, a situation of interdependence may form, leading to a kind of symmetrizing of their relationship.
- Les deux faces d'une politique philanthropique. La Fondation Mérieux et la surveillance épidémiologique des années 1970 aux années 1990 - François Buton p. 127-149 L'article s'appuie sur différentes sources (documents, entretiens et archives de Charles Mérieux) pour analyser le travail de mobilisation de la Fondation Mérieux en faveur du développement de l'épidémiologie appliquée des années 1970 aux années 1990. On montre que si la Fondation œuvre « par le bas », aux marges de l'État, à la production et à la diffusion d'un nouveau savoir, via notamment un dispositif de formation continue, son président se consacre en parallèle, « par le haut », à une activité de sollicitation constante des plus hauts responsables politiques et administratifs de l'État. En proposant une alternative aux politiques de santé tout en interagissant avec les sommets de l'État, la politique de la Fondation agit d'une manière typiquement philanthropique.Thanks to various sources (documents, interviews, and Charles Mérieux's professional archives), this article analyzes the part played by the Mérieux Foundation in the development of applied epidemiology in France from the 1970s to the 1990s. On the one hand, the foundation contributed “from the bottom,” at the margins of the state, to the production and the dissemination of new knowledge, thanks to a specific training institute. On the other hand, it contributed “from the top,” as its president was in touch with high level civil servants and government members (even the French presidents), keeping them informed about developments. Providing an alternative to government health policies whilst interacting with the country's top leaders at the same time, the Mérieux Foundation's policy seems to have been typically philanthropic.
- Une organisation hybride dans l'arène européenne : Open Society Foundations et la construction du champ de la lutte contre les discriminations - Oriane Calligaro p. 151-172 Cet article montre comment une organisation philanthropique, Open Society Foundations (OSF), participe à la construction de la lutte contre les discriminations comme champ organisationnel au sein de la sphère institutionnelle européenne. OSF opère selon une stratégie déjà étudiée dans le cas d'autres fondations : l'« enrôlement » de différentes organisations bénéficiaires dans un projet collectif. Cependant, OSF est un cas spécifique du fait de son intervention directe comme protagoniste du champ, soit au sein de coalitions avec des ONG, soit en son nom propre en tant que lobby auprès des institutions européennes. OSF est en effet un acteur hybride : c'est un bailleur de fonds aux ressources très importantes dans une période où les subventions publiques sont en net recul ; elle agit également comme think tank et lobby dont les propositions en termes de politiques publiques se fondent à la fois sur l'expertise d'employés très qualifiés et sur le savoir fourni par les ONG bénéficiaires. En cela, OSF diffère du modèle décrit par la littérature de façonnement indirect et « subtil » des mouvements sociaux et de leurs champs organisationnels par les fondations philanthropiques.This article shows how a philanthropic organization, Open Society Foundations (OSF), contributes to building the fight against discrimination as an organizational field within the European institutional sphere. OSF operates according to a strategy already studied in the case of other foundations : through “enrolling” different grantee organizations into a collective project. However, OSF is a specific case because of its direct intervention as a protagonist of the field, either as part of coalitions with NGOs, or in its own name as a lobby in the EU arena. OSF is indeed a hybrid actor : it is a grant-maker with considerable resources in a time of increasing scarcity of public funding, but it also acts as a think tank and a lobby, basing its public policy proposals on both the expertise of highly qualified employees and on the knowledge provided by its grantees. Therefore, OSF differs from the model described in the literature of philanthropic organizations which indirectly and “subtly” shape social movements and their organizational fields.
- Comment les fondations façonnent les mouvements sociaux : L'essor de la certification forestière et la construction d'un champ organisationnel - Tim Bartley, Hélène Boisson p. 173-213 Les chercheurs travaillant sur les mouvements sociaux ont montré que le soutien des fondations contribue à détourner ces mouvements de leurs activités radicales au profit d'objectifs plus modérés ; mais les études éclairant le déroulement de ce processus sont sous-représentées. Les recherches existantes se focalisent généralement sur deux aspects : d'une part les choix opérés par les fondations au moment d'attribuer des financements – à savoir la sélection systématique (cherry-picking) des groupes les moins menaçants –, d'autre part la transformation subie par les groupes subventionnés au fil du temps – à savoir la professionnalisation des groupements militants (grassroot groups). En revanche, on a jusqu'ici négligé la manière dont les fondations modèlent les mouvements sociaux en construisant ou en restructurant des champs organisationnels dans leur ensemble. Ces activités de « construction de champ » peuvent inscrire des organisations de mouvements sociaux dans de nouveaux contextes et les mobiliser pour de nouveaux projets, canalisant ainsi de façon plus complexe qu'il n'y paraît leur activité de revendication. Cette idée est illustrée par le cas de la certification forestière, forme de gestion inventée dans les années 1990 pour offrir une alternative modérée et fondée sur le marché aux boycotts environnementaux plus offensifs. À partir de données quantitatives et qualitatives, il sera ici montré comment les fondations ont coordonné leurs attributions de fonds pour mettre en place un champ propre à la certification forestière, ont mobilisé dans ce but des associations militantes et utilisé le levier de la protestation pour faire advenir leur projet.Social movement scholars have demonstrated that foundation patronage channels social movements away from radical activities toward moderate goals, but accounts of how this process occurs are underdeveloped. Existing research typically focuses on foundations' differential selection of grant recipients (i.e., “cherry-picking” nonthreatening groups) and transformation of particular recipient organizations over time (i.e., professionalizing grassroots groups). Scholars have overlooked ways in which foundations shape social movements by building or restructuring entire organizational fields. Foundation-led “field-building” activities may embed social movement organizations (SMOs) in new contexts and enroll them in new projects, thus channeling protest in subtle ways. This argument is illustrated with the case of forest certification—a form of governance created in the 1990s as a moderate, market-based alternative to disruptive environmental boycotts. Drawing on qualitative and quantitative data, I show how foundations coordinated their grant-making to build a field of forest certification, enrolled social movement organizations in this project, and used the leverage of protest to further their fieldbuilding agenda.
- La philanthropie comme investissement : Contribution à l'étude des stratégies de reproduction et de légitimation des élites économiques - Thomas Depecker, Marc-Olivier Déplaude, Nicolas Larchet p. 9-27
Varia
- Politiques publiques du cirque : Reconnaissance artistique et segmentation d'une profession (1978-1993) - Émilie Salaméro p. 217-237 Les rapports entre administrations publiques et entrepreneurs du cirque se sont profondément transformés après que le président Valéry Giscard d'Estaing eut lancé la première politique culturelle en faveur du cirque. En s'intéressant à cette conjoncture inédite, l'article montre la réciprocité des liens entre processus d'identification sociale d'une pratique et modalités d'action publique. Plus précisément, divers matériaux permettent de pointer trois temps de la politique en matière de cirque conduite entre 1978 et le milieu des années 1990 : sa genèse, sa réorientation ainsi que les raisons avancées, et leurs effets sur les dynamiques professionnelles.Relationships between public administrations and circus contractors were profoundly transformed following President Valéry Giscard d'Estaing's launch of the first cultural policy in favor of circuses. By focusing on this new situation, this article shows the reciprocity of the links between the social identification process of a practice and public policy's approaches to it. More precisely, the data allows us to identify three elements of the policy on circuses between 1978 and the middle of 1990s : its genesis, its redirection and the reasons put forward, and their effects on professional dynamics.
- Politiques publiques du cirque : Reconnaissance artistique et segmentation d'une profession (1978-1993) - Émilie Salaméro p. 217-237
Notes de lecture
- Garneau (Stéphanie), Namian (Dahlia) (dir.), Goffman et le travail social, Ottawa, Les Presses de l'Université d'Ottawa, 2017, 320 pages - Nicolas Sallée p. 239-241
- Oualhaci (Akim), Se faire respecter. Ethnographie de sports virils dans des quartiers populaires en France et aux États-Unis, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Le sens social », 2017, 336 pages - Adèle Baraud p. 242-245
- Froidevaux-Metterie (Camille), La révolution du féminin, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des sciences humaines », 2015, 384 pages - Anne Verjus p. 246-251
- Réponse de Camille Froidevaux-Metterie au compte rendu de La révolution du féminin fait par Anne Verjus - Camille Froidevaux-Metterie p. 252-255