Résumé. Trois campagnes de sondages et de dragages, entreprises entre Belle-Ile et Penmarc'h jusqu'à une trentaine de kilomètres au large, dans le cadre d'une thèse principale de doctorat d'état, ont permis de reconnaître la disposition générale des lieux, et de former quelques hypothèses de travail, qui seront vérifiées pendant les prochaines années.
Une dépression pré-littorale, d'origine probablement tectonique, longe la côte sur 70 km. Elle est alimentée en sédiments sableux et vaseux par les rivières, et par des apports du large, qui franchissent par certaines passes la dorsale rocheuse qui porte notamment Groix et les Glénans. Au-delà de cette dorsale, la zone dite « grande vasière » est parsemée de buttes rocheuses probablement éocènes, à l'abri desquelles se déposent des vases fines, tandis que dans les parties les plus exposées on n'a que des sables moyens ou grossiers. Cette vasière est peut-être séparée de la partie externe du plateau continental par une barrière rocheuse plus ou moins continue.
On admet, comme hypothèses de travail, que les sédiments sont en équilibre avec les forces actuelles, que les houles sont le principal agent de transport, car leur effet se ferait sentir jusqu'au-delà de 100 m de profondeur, et que la région porte les traces d'une tectonique récente.
Résumé. Trois campagnes de sondages et de dragages, entreprises entre Belle-Ile et Penmarc'h jusqu'à une trentaine de kilomètres au large, dans le cadre d'une thèse principale de doctorat d'état, ont permis de reconnaître la disposition générale des lieux, et de former quelques hypothèses de travail, qui seront vérifiées pendant les prochaines années. Une dépression pré-littorale, d'origine probablement tectonique, longe la côte sur 70 km. Elle est alimentée en sédiments sableux et vaseux par les rivières, et par des apports du large, qui franchissent par certaines passes la dorsale rocheuse qui porte notamment Groix et les Glénans. Au-delà de cette dorsale, la zone dite « grande vasière » est parsemée de buttes rocheuses probablement éocènes, à l'abri desquelles se déposent des vases fines, tandis que dans les parties les plus exposées on n'a que des sables moyens ou grossiers. Cette vasière est peut-être séparée de la partie externe du plateau continental par une barrière rocheuse plus ou moins continue. On admet, comme hypothèses de travail, que les sédiments sont en équilibre avec les forces actuelles, que les houles sont le principal agent de transport, car leur effet se ferait sentir jusqu'au-delà de 100 m de profondeur, et que la région porte les traces d'une tectonique récente.