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Revue | Bulletin de l'Association de Géographes Français |
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Numéro | no 400-401, 1972 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Séance du 5 juin 1972
- Vie de l'association - p. 265-266
A.G.F. 3 juin 1972. Colloque sur les petites villes
- Introduction - Germaine Veyret-Verner p. 267-268 Résumé. La commision de Géographie urbaine du Comité National de Géographie s'est consacrée au cours des trois dernières années à l'étude des petites villes. Les communications qui suivent en sont les principaux résultats pour la France et les régions françaises. Sur le plan national, l'analyse met en relief : le taux de croissance des petites villes, 1,7 % par an de 1961 à 1968, comparable à celui des villes moyennes, la part prépondérante des villes à fonction industrielle et le développement rapide des « services ». Enfin, ces petites villes jouent de moins en moins le rôle de relais régional et sont de plus en plus connectées à l'espace national. En milieu très industrialisé et fortement urbanisé (Région du Nord) les petites villes au contraire ne peuvent plus guère prétendre jouer un rôle autonome et deviennent de plus en plus des organismes dépendants. En milieu rural, les petites villes ont tendance à se « tertiariser » et éprouvent de grandes difficultés à s'industrialiser malgré les aménagements de zones industrielles. En milieu montagnard, à cause de cloisonnement du relief, les petites villes sont une nécessité, car elles sont le soutien de la vie locale. Elles sont en général mieux équipées que les villes des plaines, ce qui n'exclut pas leur fragilité. Ces quatre communications montrent l'extraordinaire variété des types de petites villes et de leurs problèmes et la difficulté de les insérer systématiquement dans un réseau urbain.Abstract. For the past three years, small towns have been the major interest for the national commission of urban geography, as shown by the following papers dealing with France as a whole and with the different types of French regions. As far as the whole of France is concerned, the analysis points out : 1. the growth-rate of small towns (1.7 % a-year in 1961-1968) which is very like the medium towns one, 2. the greatest importance of industrial tows, 3. the quick development of services, 4. the more and more restricted regional influence together with the increase of national links. In a very industrial and urban area (such as the North of France), small towns cannot hope to maintain their autonomy any longer, so they become more and more dependant. In rural areas, small towns are developing tertiary activities, but hardly industries despite special planning efforts. In the mountains, where relief is made of closed and separate units, small towns are necessary as they are the foci for local life ; they even offer more amenities than lowland towns ; however, they also are vulnerable. These four papers clearly show how varied the types and problems of small towns may be : a systematic urban network would hardly fit them.
- Problèmes de recherche posés par la croissance des petites villes - Bernard Kayser p. 269-273
- Le rôle des petites villes en milieu urbain : l'exemple de la région du nord - Pierre Bruyelle p. 275-285
- Le rôle des petites villes en milieu rural - Nicole Mathieu p. 287-294
- Le rôle des petites villes en milieu montagnard - Bernard Barbier p. 295-298
- Introduction - Germaine Veyret-Verner p. 267-268
Octobre 1972
Communication écrite
- Réflexions sur les pluies au Venezuela - Pierre Pagney p. 299-313 Résumé. L'abondance moyenne des pluies au Venezuela va en s'aggravant du Nord (la façade caraïbe est particulièrement sèche) au Sud. Sauf en Amazonie et en Guyanne vénézuélienne, ces pluies s'inscrivent dans un rythme tropical. L'inhibition d'hiver résulte de la présence de hautes pressions épaisses prenant racine sur l'Atlantique nord-tropical et la mer Caraïbe. Des nuances interviennent cependant qui permettent de distinguer principalement quatre familles de régimes : régime des « Iles sous le vent » à pluies de début d'hiver, du Maracaïbo à double pointe de saison chaude (mai et octobre), les Llanos à exaltation pluviométrique unique (cœur de l'hivernage), de façade caraïbe, régime mixte à pointes d'hiver et d'été. Les exaltations d'hiver, de mai et d'octobre font intervenir des processus extratropicaux associés, ou non, à l'air équatorial dans un cadre d'échanges méridiens. Les pluies du cœur de l'été posent le problème de la nature et du dynamisme de la C.I.T. pour laquelle les inconnues sont, semble-t-il, du côté de l'Amazonie.Abstract. The rainfall distribution in Venezuela presents all the features of a tropical rythm, except in the South. However conditions vary within the country, and we are thus able to distinguish between four basic regimes : that of the Llanos where the contrast between the dry season and the rainy season is well marked (the rainfall peak occurs in July) ; - that of the Leeward islands ant the Lara - Falcon coast (its peak occurs at the end of the year) ; - that of Maracaïbo (it experiences its heaviest rainfall in may and October) ; - finally that of the Caribbean coast (north of the Coastal range) which presents similarities both with that of the Llanos and the Leeward islands. The winter minimum rainfall result from Subtropicals boreals highs pressures accompanied with an alteration along the Caribbean coast, because of orographie rainfall ; the Maracaïbo rainfall occuring towards the turn of seasons result from meridional flux, and the summer rainfall (at first Llanos) are attributed to perturbations in the Easterlies and Southerlies (here with the interference of the inner Amazon basin ; but it is not yet possible to explain this interference). October) ; - finally that of the Caribbean coast (north of the Coastal range) which presents similarities both with that of the Llanos and the Leeward islands. The winter minimum rainfall result from Subtropicals boreals highs pressures accompanied with an alteration along the Caribbean coast, because of orographie rainfall ; the Maracaïbo rainfall occuring towards the turn of seasons result from meridional flux, and the summer rainfall (at first Llanos) are attributed to perturbations in the Easterlies and Southerlies (here with the interference of the inner Amazon basin ; but it is not yet possible to explain this interference).
- Réflexions sur les pluies au Venezuela - Pierre Pagney p. 299-313