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Résumé. - Les vallées alpines sont désormais intégrées à des ensembles spatiaux de vastes dimensions, dans lesquelles elles perdent leurs caractéristiques et leur spécificité : les solidarités de versant, autrefois bien vivantes dans le cadre de la civilisation agro-sylvo-pastorale traditionnelle, sont dissociées au profit de complémentarités lointaines ; de même, la trame homogène des vallées qui structurait l'espace alpin fait place à une organisation qui privilégie les grands axes (voies de circulation, concentration démographique, aire de loisirs) au détriment des « vallées perdues ». Cette évolution fondamentale de l'espace alpin est étudiée à partir de l'exemple des « Grandes Alpes ensoleillées » (Briançonnais, Embrunais, Queyras, Ubaye).

Résumé. - L'industrialisation des Alpes à la fin du dix-neuvième et au début du vingtième siècle aurait dû procéder en quelque sorte de manière « régressive », des vallées d'aval vers celles d'amont, les plus défavorisées quant aux exigences d'espace, de communications et de marché. Sauf dans la cluse de l'Arve, c'est une logique inverse qui a prévalu : des gisements de houille blanche sis dans les secteurs les plus internes de la chaîne et exploités sur place par l'électrochimie et l'électrométallurgie, le mouvement a gagné les villes des Alpes externes comme Grenoble. L'équilibre ainsi instauré apparaît aujourd'hui précaire. La houille blanche a perdu son pouvoir fixateur et les industries qu'elle avait induites résistent inégalement aux forces de délocalisation. En revanche, la forte croissance des années 1950-1973 a profité à l'axe urbain des Alpes externes qui exploite au maximum les potentialités naturelles. Cette évolution, pour être plus conforme au schéma théorique, n'en comporte pas moins le risque d'une dévitalisation des parties internes de la montagne et appelle des correctifs de la part des aménageurs.

Résumé. - Les vallées des Alpes Maritimes, étroites et profondes, subissent de fréquents phénomènes d'éboulement et de glissement qui sont dangereux pour la circulation routière et l'habitat. On décrit ces types variés de mouvements de masse.

Résumé. - Les grands traits du petit massif slovaque sont présentés en partie à partir des travaux de M. Luknis : morphologie de haute montagne alpine, malgré une altitude seulement moyenne, avec nombreuses vallées glaciaires présentant des ensembles de formes très classiques en un raccourci étonnant, volumineux complexes morainiques construits au débouché de ces vallées sur un vaste piémont, très abondantes accumulations de type périglaciaire en amont. On présente, d'autre part, les nombreuses études morphométriques de M. Luknis et la chronologie très fine proposée.

Résumé. - La palynologie des tourbes et l'histoire du peuplement eskimo ne contredisent pas la courbe de Dansgaard, établie d'après un carottage de glace, mais l'affinent. Le réchauffement antérieur au « Petit âge de glace » a commencé vers le sixième siècle.