Contenu du sommaire : La population du monde / Surfaces en eau et zones humides

Résumé. - La place de la population a progressivement changé au sein de la géographie. Localisation et mouvements sont les questions essentielles pour le géographe.

Résumé. - Les phases et les stades de la transition épidémiologique, élargie à la notion de transition sanitaire, permettent d'établir une géographie mondiale de la mortalité selon les causes de décès qui constituent de bons indicateurs de développement.

Résumé. - La fécondité a fortement baissé au cours des trois dernières décennies mais elle reste élevée dans une partie des pays en développement, spécialement en Afrique. Les disparités sont, de ce fait, très marquées (l'indice conjoncturel de fécondité varie de 1,3 à 7,6 enfants par femme). Les causes des disparités et des changements sont diverses et complexes. Elles sont avant tout liées au processus de développement.

Résumé. - Les eaux liquides continentales, malgré leur faible volume comparé à d'autres réservoirs (océan en particulier) occupent une place privilégiée pour les sociétés humaines. Eaux dormantes et eaux courantes sont issues d'un bilan hydrique excédentaire, variable dans l'espace et le temps. Elles sont à l'origine d'écosystèmes originaux, mouvants, éphémères. La prise en compte des processus naturels et techniques sur des temps longs permet aux géosystèmes fondés sur l'exploitation de ces milieux de se pérenniser.

Résumé. - Le drainage est l'élément essentiel du bilan hydrique des lacs. Il différencie lacs exoréiques, lacs endoréiques, avec ou sans émissaire, et lacs à drainage réversible. Dans le cycle de l'eau, l'homme intervient quantitativement et qualitativement au niveau des lacs. Le principal problème des lacs exoréiques est celui de la pollution au sens large, celui des lacs endoréiques sans émissaire est l'assèchement. Dans les lacs endoréiques à émissaire, il faut veiller à la conservation d'une eau douce. Le problème des lacs à drainage réversible est l'excès d'eau.

Résumé. - Le caractère avantageux des bilans hydrologique et sédimentaire des littoraux intertropicaux rend compte de l'extension privilégiée de terres basses, inondées ou engorgées, répondant à l'appellation de marais maritimes ou de zones humides côtières. Les adaptations originales de la végétation aux conditions sélectives du milieu et la stratification marquée des eaux continentales et marines influencent fortement le fonctionnement et la physionomie de ces milieux de transition. L'expression de ces composantes zonales selon un gradient d'éloignement des rivages varie suivant les excédents pluviométriques disponibles et les modalités de leur stockage à l'interface terre-mer. Mais seule l'articulation des niveaux de structuration fonctionnelle et physiographique semble en mesure de définir l'originalité et la cohérence de géosystèmes humides côtiers, à l'échelle régionale.

Résumé. - Ignorées voire détruites jusqu'aux années 1990, les zones humides sont devenues aujourd'hui un des enjeux majeurs des différentes politiques environnementales aux échelons national et international. Ce changement brutal de perception, véritablement unique dans l'aménagement des différents milieux, doit être explicité. Issu de la reconnaissance des fonctions des zones humides dans la gestion des hydrosystèmes, reconnaissance exprimée dans leur statut actuel d'« infrastructures naturelles», ce nouveau regard porté sur elles ne peut également être dissocié de l'histoire de leurs représentations.

Résumé. - On donne ici un essai d'inventaire des espaces continentaux marqués par l'eau liquide, selon une approche de géographie physique zonale. Les phénomènes saisonniers, composants du bilan hydrique, déterminent l'état de surface et d'extension des aires humides, dont le sort final dépend du mode d'utilisation par l'homme.