Contenu du sommaire

Comment la presse écrite a-t-elle traité l'information lors de l'élection provinciale de 1973 ? En comparant le discours électoral tel qu'il est apparu dans les programmes officiels des partis et dans quatre quotidiens québécois (La Presse, Le Journal de Montréal, The Montreal Star et La Tribune ) il a été établi que c'est davantage au niveau du discours thématique de chaque parti que ce traitement a été le plus marqué plutôt que dans l'importance relative accordée aux partis ou aux thèmes. Le résultat principal de ce traitement journalistique en a été une homogénéisation du débat électoral en faisant en sorte que dans les quotidiens tout au moins les partis politiques accordent sensiblement la même importance aux mêmes thèmes. Cela est particulièrement vrai du Parti Libéral et du Parti Québécois qui, thématiquement, présentaient des programmes où l'accent était mis sur des sujets différents et qui dans les journaux se retrouvent parlant des mêmes choses. Quant aux différences observées entre les quotidiens il apparaît que c'est la géographie, et non la langue ou la politique éditoriale, qui est la variable la plus discriminante.

Le dictionnaire Robert définit la distance comme «la longueur minimum qui sépare une chose d'une autre». On dira ainsi que la ville de Québec est à 150 milles de Montréal ou à 3500 milles de San Francisco. C'est là cependant le point de vue géographique ordinaire, qui décrit la terre en parallèles et en méridiens, en mettant tous les points du globe sur le même pied. Nous proposons de parler de distance relationnelle pour introduire dans la distance un certain point de vue sociologique. Le sociologue étudie entre autres choses les relations entre les hommes, entre les diverses entités sociales. L'auteur parle de «distance relationnelle» pour tenir compte de la structure des relations sociales dans l'évaluation de la distance». Il essaie ensuite de voir comment cette notion peut s'appliquer à certaines situations.

La théorie générale des systèmes, ou l'approche systémique, révèle l'existence d'une science des relations — ce que devrait être une science de la communication. À la fois tout et partie, ouvert et fermé, un système n'est défini que par la mise en relation dans une situation particulière d'éléments qui ne sont justement connus que dans cette situation. Cet article explore les liens qui existent entre parler de système et parler de relation, faire du systémisme et faire de la communication.

Les communications sont aussi vitales pour le développement de l'individu que pour celui de la société et les media bidirectionnels, comme le téléphone, ont à cet égard un poids particulier. L'auteur s'attache à démontrer l'impact de la tarification téléphonique sur la vie individuelle et collective et en déduit la nécessité, pour toute société, de parvenir au contrôle complet et autonome de ses communications.