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Revue Comptabilité - Contrôle - Audit Mir@bel
Numéro Tome 26, no 1, janvier 2020
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Gouvernance des revues - Nicolas Berland, Isabelle Martinez, Hervé Stolowy p. 9-20 accès libre
  • Le portefeuille d'outils de gestion porteur de compromis dans les organisations à la croisée des mondes : le cas des Scènes nationales - Pascale Amans, Agnès Mazars-Chapelon, Fabienne Villesèque-Dubus p. 21-77 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Nous cherchons ici à répondre à la question suivante : quel est le rôle de l'ensemble du portefeuille d'outils de gestion dans les organisations en proie à la complexité institutionnelle ? Nous nous intéressons ici aux organisations créatives artistiques car elles sont confrontées à une pluralité de logiques pouvant déboucher sur des prescriptions incompatibles (Greenwood et al., 2011), et nous cherchons à compléter le corpus de travaux se penchant sur le rôle des outils de gestion, des outils de contrôle notamment, dans ces organisations. A cette fin, nous nous appuyons d'un point de vue théorique sur les Economies de la grandeur de Boltanski et Thévenot (1991), en conduisant une recherche qualitative, fondée sur le cas d'une organisation exemplaire au regard de la problématique étudiée : une Scène nationale caractérisée par des logiques artistique, managériale et politique.Nous combinons la conduite d'entretiens semi-directifs auprès de parties prenantes de cette organisation avec l'étude de documents internes et externes. Nous montrons que le portefeuille d'outils de gestion permet la coexistence des logiques en servant de base à des compromis entre les mondes auxquels se rattachent ces logiques (mondes inspiré, industriel, civique) pris deux à deux, mais aussi, pour certains de ces outils, entre les trois mondes. Emergent ainsi des compromis artistico-managérial, artistico-politique, politico-managérial et artistico-politico-managérial.
    In this paper, we intend to answer the following question: What role can a portfolio of management tools play in organizations that experience institutional complexity, i.e. multiple and potentially antagonistic logics that shape the organizational process? More specifically, we study the case of artistic creative organizations, which face multiple logics. To that end, we have used the theoretical framework proposed by Boltanski and Thévenot (1991, 2006). We have also conducted a qualitative case study which provides a textbook example of an organization which is confronted with institutional complexity characterized by artistic, managerial and political logics: A French Scène Nationale theater. We have carried out semi-structured interviews of key stakeholders within this organization and analyzed internal and external documents. We show that the portfolio of management tools enables a compromise to be reached between the various logics and the worlds they are associated with.
  • Pourquoi les sociétés financières décident-elles d'adopter les Principes des Nations Unies pour l'Investissement Responsable ? - Jonathan Peillex, Breeda Comyns p. 79-117 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    Cette étude propose d'étudier l'influence de trois catégories de facteurs sur la décision des entreprises financières d'adopter les Principes pour l'Investissement Responsable (PRI). Ces facteurs sont liés : (i) aux ressources disponibles des entreprises (ii) à la recherche de légitimité et (iii) à la gouvernance. Des analyses à la fois univariées et multivariées sont appliquées à un échantillon composé de 198 entreprises financières de 2006 à 2015. Les résultats indiquent que les entreprises financières qui adhèrent aux PRI disposent de ressources disponibles moins conséquentes, sont davantage scrutées par le grand public, de plus grande taille et dotées d'un conseil d'administration caractérisé par une plus grande diversité de genre et par une plus forte indépendance que les entreprises non signataires.
    This study investigates the effect of three categories of factors on the decision by financial companies to adopt the Principles for Responsible Investment (PRI). These factors are linked to (i) resources available to the firm (ii) the search for legitimacy and (iii) governance. Univariate and multivariate analyses are applied on a sample of 198 financial firms between 2006 and 2015. The results show that financial companies that are more likely to become PRI signatories have fewer available slack resources, are more scrutinized by the public, are bigger and have a board of directors characterized by greater gender diversity and independence than non-signatory companies.
  • La revue des thèses - Marie-Astrid Le Theule p. 121-127 accès libre