Contenu du sommaire : Prendre soin de notre terre

Depuis le début de la crise sanitaire, on reparle beaucoup de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Jugée trop conciliante vis-à-vis de la Chine, elle fut l'objet d'attaques, en particulier de la part de l'administration Trump. Il est important de savoir comment elle fonctionne et quelles sont ses attributions. Elle est soumise à des contraintes politiques, financières et diplomatiques. Une réforme de l'OMS devrait être envisagée.

La pandémie de Covid-19 a frappé très fortement la République islamique d'Iran. Elle arrive sur fond d'une triple crise économique et de mouvements de contestation politique. Quel sera son effet ? Le régime iranien connaîtra-t-il un « moment Tchernobyl », comme l'URSS de la fin des années 1980 ? Rien n'est moins sûr.

C'est un homme arbre, en retrait du bruit des mots inutiles, pour qui la beauté du monde est un seul et unique jardin, dont les branches s'étendent à l'ensemble du vivant en perpétuel mouvement. Pour Gilles Clément, rien ne peut remplacer « l'heure de la splendeur dans l'herbe, ni la gloire dans la fleur ». C'est sur ce chemin d'évolution et de sagesse que ce jardinier planétaire, en chercheur solitaire, nous entraîne au fil de ses observations et de ses découvertes qui convoquent le plus sensible en nous.

Alors que le gouvernement planche sur la création d'un revenu universel d'activité, la crise sanitaire a mis au jour les insuffisances de notre système de protection sociale. Des élus, des chercheurs et des acteurs de terrain plaident pour une allocation « seuil », augmentée et inconditionnelle, à rebours des politiques publiques à l'œuvre depuis trente ans.

La pandémie de Covid-19 a rendu visible ces travailleurs de l'ombre, donnant une consistance éthique et politique à des métiers jusqu'ici peu considérés. Défendre les professions du care et plus largement les activités de « prendre soin », par un singulier tournant, s'avère à nouveau possible et s'impose même comme une nécessité du moment présent. Toutes les idées ridiculisées, il y a dix ans, reviennent comme d'improbables boomerangs nous heurter en plein visage.

Le centenaire de la naissance du pape Jean Paul II donne l'occasion de revenir sur une initiative marquante de son pontificat, les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Elles auront marqué toute une génération. Le phénomène est en résonance avec le développement des échanges, dans un contexte de mondialisation. Du fait de l'investissement des communautés nouvelles, ces Journées contribuèrent à renforcer l'importance de la figure du pape.

Le phénomène de l'emprise invite à se tourner vers son contraire qui, selon la Bible, est la fructification. Si la Bible parle de « domination » (de la part de Dieu ou de l'homme), c'est dans le sens de proférer des paroles qui font vivre. Porter du fruit suppose de recevoir d'un autre. À l'inverse, l'emprise procède d'une attitude où l'on se fait soi-même le centre de tout, refusant toute altérité.

Durant de nombreuses années, l'affaire Vincent-Lambert a été l'objet d'une bataille d'interprétations. L'auteur explique comment cette affaire l'a inspiré et conduit à écrire, puis à mettre en scène et jouer une pièce de théâtre à son propos. Il revient sur son cheminement, son désir de faire reconnaître la diversité des arguments et sur son approche d'un théâtre performatif qui unifie le public dans la confrontation au désarroi suscité par le problème. C'est alors que se dessine l'ambition d'un théâtre de la réconciliation, de la réparation et du pardon.

De Callot à Seurat, trois siècles de dessin français sont mis à l'honneur au Petit Palais, à travers une sélection de la prestigieuse collection Prat.