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Résumé. — L'auteur essaie d'abord de définir un régime démographique par les taux de natalité, de mortalité, les mouvements migratoires et la composition par âge de la population. Une tentative de classification des différents régimes démographiques permet de distinguer quatre types : le type primitif (Europe jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Asie des Moussons actuellement, certains secteurs du Bassin Méditerranéen, certains peuples indigènes d'Afrique et d'Amérique) caractérisé par une forte natalité, une forte mortalité, une assez puissante émigration, une forte proportion de jeunes et un faible pourcentage de vieillards; le type jeune (pays neufs d'Amérique et d'Australie) caractérisé par une forte natalité, une très faible mortalité, de l'immigration et par une population jeune; le type mûr (U.S.A., la plus grande partie de l'Europe) caractérisé par une assez faible natalité soumise aux fluctuations économiques et politiques, une mortalité faible, une plus forte proportion de vieillards, un plus faible pourcentage de jeunes et une plus, forte proportion d'adultes; le type vieux (France, Angleterre jusqu'en Î9b6) caractérisé par une faible natalité, une mortalité relativement élevée par suite du vieillissement de la population, une pyramide d'âge en forme d'urne avec un très fort contingent de vieillards. En conclusion, l'auteur insiste sur la relativité de cette classification et sur les tendances actuelles (augmentation de la natalité et diminution de la mortalité) qui sont l'amorce d'une évolution vers plus d'unité entre des régimes démographiques que le XIXe siècle avait contribué au contraire à différencier.

Résumé. — L'auteur se propose de montrer comment le Bas Dauphine a été nourri par les alluvions descendant des Alpes {esquisse stratigra-, phique) et comment il a résisté à la poussée alpine (analyse tectonique). Ce sont ces deux faits d'ordre structural qui permettent de caractériser le Bas Dauphine et de comprendre l'évolution de son relief.

Résumé,. — La Turquie connaît, depuis un siècle au plus, de vastes migrations de travailleurs qui se dirigent de l'intérieur, du plateau d'Anatolie, vers les plaines agricoles de l'Ouest et du Sud ou vers les villes (Istanbul surtout), Ankara, la côte et la Mer Noire. L'auteur est amené à distinguer trois formes principales : les migrations de travailleurs agricoles vers l'Egée et la Méditerranée ; l'attraction des centres urbains ou industriels du Nord; les migrations de colporteurs et transporteurs. Sa documentation est constituée par des enquêtes personnelles ou les résultats de travaux, souvent inédits, qu'il a consultés en Turquie. Il chiffre à 200-250.000 le nombre des travailleurs qui se déplacent chaque année pour gagner leur vie.

Résumé. — L'auteur, qui avait esquissé dès 1912 un " Essai de démographie de la Colonie italienne à Toulon », rapproche ici les conclusions de cette étude et les réflexions que lui suggèrent les problèmes actuels de l'immigration italienne à Toulon. Il démontre que l'immigration, avant 1914, de personnes libres aboutissait généralement à une réussite économique de ces immigrants et à leur assimilation, facile autant qu'utile, par l'élément français. L'immigration sur contrat, inaugurée par le gouvernement fasciste et reprise en 1946, est au contraire peu satisfaisante.