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Revue Revue de Géographie Alpine Mir@bel
Numéro vol. 42, no 2, 1954
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Conceptions nouvelles sur la structure de la zone intra-alpine du Sud : Les montagnes entre Vallouise et Guillestre - Jacques Debelmas p. 12 pages accès libre avec résumé
    Résumé. — Cette étude fait suite à un article de 24 pages, plus particulièrement historique, paru dans le Bulletin de la Société de Géographie d'Oran (Algérie), tome 73, fascicule 228, année 1950 (paru en 1952), sur « La Plaine de Relizane avant l'irrigation ». Il y est question des « combinaisons » agricoles antérieures à 1830 et à la mise en place de la colonisation européenne. Le présent travail, après avoir brossé à grands traits la description du milieu géographique de cette Basse plaine sublittorale oranaise (relief, climat, hydrologie, sols et végétation), expose les étapes de la transformation agricole et humaine en fonction de l'extension de l'irrigation. Dans une première période d'une cinquantaine d'années, de 1860 à 1910, la mise en valeur passe de l'association céréales d'hiver-pâturage à la polyculture semi-irriguée, grâce à la construction du barrage de dérivation de la Mina et à l'introduction de cultures nouvelles. Cette évolution est enrayée par l'insuffisance du volume d'eau mis à la disposition des colons. Une deuxième période de près de trente ans, de 1924 à 1952, suit la construction du barrage-réservoir des Bakhadda, sur la haute Mina. Une nouvelle évolution en résulte avec l'extension des champs de céréales irrigués et des vergers. Cette riche combinaison agricole européenne s'oppose à la culture sèche musulmane, qui subsiste dans la partie septentrionale de la plaine. Les besoins en eau d'irrigation augmentent avec le développement des cultures exigeantes, et il faut prévoir l'aménagement de nouvelles ressources hydrauliques. La transformation radicale de la plaine, depuis ferme broussaileuse, observée en 1830, jusqu'aux champs irrigués actuels, s'est accompagnée de l'évolution de la structure agraire, de l'importance des exploitations agricoles, de la densité et de la répartition du peuplement, du développement commercial et industriel, de la valeur des terres et du changement de psychologie des exploitants européens. Il y a eu ici, en moins d'un siècle et parallèlement à l'équipement hydraulique, la création d'une région géographique originale dont l'évolution se poursuit en posant des problèmes nouveaux.
  • Une plaine oranaise transformée par l'irrigation : La Mina - Robert Tinthoin p. 45 pages accès libre avec résumé
    Résumé. — Cette étude fait suite à un article de 24 pages, plus particulièrement historique, paru dans le Bulletin de la Société de Géographie d'Oran (Algérie), tome 73, fascicule 228, année 1950 (paru en 1952), sur « La Plaine de Relizane avant l'irrigation ». Il y est question des « combinaisons » agricoles antérieures à 1830 et à la mise en place de la colonisation européenne. Le présent travail, après avoir brossé à grands traits la description du milieu géographique de cette Basse plaine sublittorale oranaise (relief, climat, hydrologie, sols et végétation), expose les étapes de la transformation agricole et humaine en fonction de l'extension de l'irrigation. Dans une première période d'une cinquantaine d'années, de 1860 à 1910, la mise en valeur passe de l'association céréales d'hiver-pâturage à la polyculture semi-irriguée, grâce à la construction du barrage de dérivation de la Mina et à l'introduction de cultures nouvelles. Cette évolution est enrayée par l'insuffisance du volume d'eau mis à la disposition des colons. Une deuxième période de près de trente ans, de 1924 à 1952, suit la construction du barrage-réservoir des Bakhadda, sur la haute Mina. Une nouvelle évolution en résulte avec l'extension des champs de céréales irrigués et des vergers. Cette riche combinaison agricole européenne s'oppose à la culture sèche musulmane, qui subsiste dans la partie septentrionale de la plaine. Les besoins en eau d'irrigation augmentent avec le développement des cultures exigeantes, et il faut prévoir l'aménagement de nouvelles ressources hydrauliques. La transformation radicale de la plaine, depuis ferme broussailleuse, observée en 1830, jusqu'aux champs irrigués actuels, s'est accompagnée de l'évolution de la structure agraire, de l'importance des exploitations agricoles, de la densité et de la répartition du peuplement, du développement commercial et industriel, de la valeur des terres et du changement de psychologie des exploitants européens. Il y a eu ici, en moins d'un siècle et parallèlement à l'équipement hydraulique, la création d'une région géographique originale dont l'évolution se poursuit en posant des problèmes nouveaux.
  • Essai de morphologie limousine - Jacqueline Beaujeu-Garnier p. 34 pages accès libre
  • Les lapiés en Basse-Provence. Formes karstiques superficielles méconnues - Jean Nicod p. 17 pages accès libre avec résumé
    Résumé. — A la suite de nos recherches en Basse-Provence calcaire, l'étude des lapiés s'est révélée aussi vaste qu'inexplorée. Loin d'être seulement de simples curiosités ou des phénomènes secondaires, les lapiés, tour à tour enfouis et remis en valeur, suivant les variations climatiques et l'instabilité de la végétation, sont à la fois phénomènes actuels et formes fossiles dans la plupart des cas. Cependant le caractère fossile domine dans quelques lapiés «géants». Les lapiés jouent un rôle essentiel dans « limmunité karstique », mais celle-ci présente des modalités variables.
  • Le recrutement géographique des étudiants de l'Université de Grenoble - Raymond Balseinte p. 26 pages accès libre
  • Actualités

  • Comptes rendus critiques

  • Chronique de l'Institut - p. 1 page accès libre