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Résumé. — Types variés de migrations agricoles et pastorales sur les différents versants de la montagne en fonction moins des possibilités de celle-ci que des conditions de la vie dans les habitats d'hiver. Migration courte et schématique, exclusivement pastorale, à partir des plaines à cultures spécialisées, qui s'oppose aux migrations longues et complexes, agro-pastorales, à partir des vallées et dolines à vie plus isolée et plus archaïque.

Résumé. — La région des Basses Terres se creuse entre le plateau de Crémieu, le Rhône, le Guiers et le rebord septentrional des Terres Froides. Sa position déprimée est d'origine structurale, ce qui explique l'établissement du réseau préglaciaire et, par voie de conséquence directe, l'action morphologique des glaciers. Il est très vraisemblable que le Rhône préglaciaire occupait déjà l'emplacement actuel, en fonction de la pente générale et de failles. Les glaciers, pour nette que soit leur œuvre d'érosion et d'accumulation, n'ont donc pas provoqué de révolution hydrographique. Depuis leur départ, les eaux courantes n'ont que très partiellement réussi à rétablir un système d'écoulement : d'où les marais qui ont si longtemps caractérisé la région.

Résumé. — L'auteur analyse l'évolution démographique et économique, puis la structure professionnelle, pour essayer de dégager les chances d'équilibre entre la population et l'économie. Le cas de Voiron est original. Au contact des Alpes et de l'Avant-pays, proche de Grenoble mais ayant subi fortement l'influence de la soierie lyonnaise, elle allie des tendances contradictoires. Après avoir été une ville de la toile, réputée et autonome, elle s'est vouée à la soierie. Il en est résulté une abondante immigration féminine, d'où, un déséquilibre des sexes, une natalité réduite et un vieillissement de la population. Démographiquement, la soierie, dont l'apogée se place vers 1900, a donné à Voiron une situation artificielle, parce qu'il a manqué un essor parallèle des industries à main-d'œuvre masculine. Aujourd'hui, le textile est en perte de vitesse à cause de l'éloignement par rapport à Lyon, tandis qu'on ne peut installer des industries de type alpestre grosses consommatrices de courant électrique : la position marginale se révèle désavantageuse. Seules les constructions mécaniques apporteraient un remède au déséquilibre démographique. Il serait évidemment très intéressant d'étudier un cas de déséquilibre inverse, par exemple Ugine.

Résumé. — Intéressant mammifère par son aire de dispersion excentrique, l'ovibos ou bœuf musqué (Ovibos moschatus) a su s'adapter merveilleusement à un milieu trop souvent ingrat. Si l'animal ne peut trouver un couvert favorable quand rage la poudrerie, s'il peut tout au plus s'abriter sous le vent, du moins lui faut-il, pour subsister, une végétation appropriée, qu'on oserait qualifier presque de luxuriante sous ce 82e parallèle de latitude boréale. Tel est le cas des pâturages à bœufs musqués, développés sur un sol grossièrement réticulé, qui portent une florule surtout herbacée, formant de-ci de-là tapis continu.