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Cette contribution distingue approches prospective et prescriptive dans l'élaboration des schémas régionaux d'aménagement et de développement du territoire. Sur la base d'une étude menée entre 2012 et 2018 auprès des managers territoriaux d'un service régional, elle interroge la façon dont sont mobilisés les acteurs du territoire à travers l'analyse de deux dispositifs mis en place par une région française : un collège de prospective et ses fabriques, et un club de personnes publiques associées. La contribution montre que les tensions entre ces deux visées sont opérantes, en impactant notamment le processus de co-construction à l'œuvre, ainsi que la nature des rapports de prescription entre les différents acteurs impliqués.

Comment comprendre le succès de certaines universités d'entreprise et le déclin relatif des autres ? L'alignement stratégique a été identifié comme un facteur clé de succès et un manque d'alignement stratégique est considéré comme une source principale d'échec. Des recherches antérieures ont indiqué l'absence d'un modèle d'alignement stratégique pour les universités d'entreprise. Cet article aborde cette lacune dans la littérature et développe un modèle d'alignement stratégique pour les universités d'entreprise basé sur le modèle proposé par Henderson et Venkatraman (1993). Ce modèle est ensuite appliqué dans une étude de cas de l'Université ZTE en Chine. Cette étude longitudinale a duré 6 ans et a permis l'analyse de données qualitatives issues d'observations, d'entretiens, d'archives et de communiqués de presse. Le modèle d'alignement stratégique permet aux managers d'envisager de multiples stratégies d'alignement et permet la formulation de conseils sur la stratégie la plus adaptée. Ce modèle contribue à la littérature en précisant les perspectives selon lesquelles les universités d'entreprise sont dynamiquement liées à la stratégie d'entreprise. Il permet de mieux comprendre la capacité d'une université d'entreprise à se positionner par rapport aux clients externes sur le marché ainsi que par rapport aux clients internes. Il indique également différents choix stratégiques disponibles pour les managers afin de mieux tirer parti de leurs universités d'entreprise tout en soutenant les clients internes et en optimisant leur stratégie commerciale.

Cet article vise à élaborer différents modèles de prévision de défaillance d'entreprises et à comprendre la trajectoire de la défaillance au fil du temps des entreprises françaises. Les modèles utilisés sont la régression logistique et le réseau de neurones. Les variables introduites dans ces modèles ont été sélectionnées sur la base de trois techniques que sont l'Analyse en Composante Principale (ACP), la technique LASSO (the least absolute shrinkage and selection operator) et l'Analyse Discriminante Linéaire (ADL). Les résultats de nos modèles rapportent que la technique LASSO permet d'obtenir le meilleur « taux de bons classements ». En outre, plus on élargit l'horizon d'analyse, plus la capacité prévisionnelle du modèle se réduit.

Le principal objectif de cette étude exploratoire est de proposer un cadre d'évaluation ex-post des facteurs de succès des projets afin de capitaliser les acquis d'expérience au sein d'un consortium d'organisations et en particulier d'un pôle de compétitivité. En s'appuyant sur le modèle « Project Excellence Model » (PEM), le présent article se propose de traiter la problématique de l'évaluation des projets réalisés par un consortium d'organisations, ici le « Pôle Mer Bretagne Atlantique ». En complément du modèle PEM, les résultats permettent d'insister sur la nécessité d'intégrer le facteur temps et la catégorisation des parties prenantes pour développer des modèles d'analyse et d'évaluation des facteurs de succès tout au long du cycle de vie d'un projet.

Cette recherche étudie l'impact d'une compensation sur l'équité perçue de l'échange en fonction de l'engagement affectif du client et de l'attribution perçue de responsabilité dans la survenue de l'incident de service. Une expérimentation à l'aide de scénarios a été conduite dans le domaine de la restauration. Les résultats montrent que l'offre d'une compensation est nécessaire pour les clients faiblement engagés quelle que soit la responsabilité de l'entreprise. En revanche, pour les clients fortement engagés, elle n'apparaît nécessaire que lorsque l'entreprise est perçue responsable de l'incident de service.

Le « Slow tourisme » ou tourisme lent qui repose sur la philosophie de la « Slow food » représente un nouveau mode alternatif au tourisme de masse. Il s'agit là d'un tourisme qui incite l'individu à prendre son temps pour apprécier l'expérience qui en découle. Une expérience du visiteur qui respecte le mode de vie de la population locale et va de pair avec les fondements du développement durable. L'objet de ce papier est de mieux comprendre les apports de ce nouveau mode de tourisme sur le bien-être et la qualité de vie à la fois du visiteur et de la population locale. Nous montrons qu'une approche systémique, intégrant un ensemble de parties prenantes, doit être développée pour la réussite des projets de tourisme lent.