Contenu du sommaire : Quarante ans de belgitude. Nommer l'indéfinissable ?

Revue La Revue Nouvelle Mir@bel
Numéro no 2016/7
Titre du numéro Quarante ans de belgitude. Nommer l'indéfinissable ?
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Éditorial

  • Le mois

  • Billet d'humeur

  • Dossier. Quarante ans de belgitude. Nommer l'indéfinissable ?

    • Introduction - Nathalie Gillain, Cristal Huerdo Moreno p. 20-21 accès libre
    • Les avatars d'un néologisme - Jacques De Decker p. 22-26 accès libre avec résumé
      « Belgitude» est un de ces mots qui se faufilent partout et dont on ne sait pas très bien ce qu'ils signifient vraiment. En l'occurrence, il est très difficile d'en arriver à une définition sans équivoque. C'est peut-être dû à la genèse du terme.
    • La belgitude comme symptôme patrimonial - Christophe Meurée p. 27-33 accès libre avec résumé
      La belgitude fixe moins un moment charnière qu'elle ne constitue une saillance dans un symptôme qui anime toute l'histoire du pays. À travers une odyssée voguant sur les représentations des villes, c'est la question essentielle du patrimoine qu'il faut, après quarante ans, poser.
    • Un pays d'orphelins - Laurent Moosen p. 34-39 accès libre avec résumé
      Que restait-il aujourd'hui de la belgitude ? Si celle-ci tentait de dépasser la tension originelle entre une identité belge francophone défaillante et l'écrasant modèle patriotique français, certains de nos auteurs sont parvenus à dépasser ce moment dialectique en développant des formes d'identités alternatives qu'il est intéressant d'interroger. En particulier, ce sont souvent dans les rapports aux langues, paternelle et maternelle, que se noue et se dénoue la question de l'identité. On pourrait également pointer la mémoire familiale comme seul niveau d'appropriation d'un passé en l'absence de conscience historique collective. Autant d'éléments qui peuvent composer le fil d'un récit qui fait de l'écrivain belge un orphelin volontaire, réinventant sans cesse sa filiation pour mieux s'en détacher.
    • Henri Michaux à travers le prisme de la belgitude - Nathalie Gillain p. 40-45 accès libre avec résumé
      Si de nombreux écrivains ont revendiqué (et revendiquent encore) leur identité belge, plusieurs — et non des moindres ! — ont en revanche adopté une posture de dénégation de leurs origines. C'est le cas d'Henri Michaux (1899-1984), dont l'œuvre a souvent été présentée comme le parangon de cette posture. Cette lecture apporte-t-elle un éclairage pertinent sur les textes ? Le refus d'être inscrit dans une histoire ou dans un rapport de filiation excède largement, en ce qui concerne Michaux, la problématique de la belgitude. L'auteur a mis au point certaines stratégies pour crypter, sinon pour effacer, ses origines belges.
    • La belgitude littéraire vue de Flandre - Matthieu Sergier p. 46-51 accès libre avec résumé
      On peut se demander si le concept de « belgitude » porte sur un choix terminologique heureux. Il ne fait aucun doute que la notion a secoué les lettres belges francophones. Mais la problématisation identitaire qu'elle convoque concerne-t-elle forcément le nord du pays aussi ? Ou plus précisément : la Flandre se sent-elle concernée par le débat ?
  • Un livre

  • Articles

    • Rationalisation de l'offre universitaire et structuration du paysage - Jean-Paul Lambert p. 62-68 accès libre avec résumé
      Quel bilan et quelles perspectives peut-on tirer de cinquante ans de débats ? En quelques années, le « paysage universitaire » s'est considérablement simplifié, et les six universités francophones placent la Fédération Wallonie-Bruxelles dans la moyenne européenne par rapport au nombre d'étudiants. En ce qui concerne la rationalisation de l'offre, le maintien de nombreux cursus d'études peu fréquentés et les universités « incomplètes » handicapent le système d'enseignement universitaire. Cet anachronisme devrait être corrigé.
    • De la lutte des pouvoirs à la synergie - Dominique Bayot p. 69-71 accès libre avec résumé
      L'obstétrique a subi une véritable révolution dans la deuxième moitié du XXe siècle, avec pour effet que des mères et des couples se sont sentis perdus au point que certaines sagefemmes ont prôné une démédicalisation. Une lutte de pouvoir stérile entre médecins et sagefemmes s'en est suivie. Il est temps que, dans l'intérêt des parents, se développent un dialogue constructif et une critique des pratiques des uns et des autres.
  • Italique