Contenu du sommaire : Néolibéralisme(s)
Revue | La Revue Nouvelle |
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Numéro | no 2017/2 |
Titre du numéro | Néolibéralisme(s) |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Éditorial
- Des médias sur mesure pour la publicité ? - Christophe Mincke p. 2-4
Le mois
- L'exclusion définitive au cœur de la mécanique scolaire - Azzedine Hajji p. 5-10
- Ce sacrifice que nous ne saurions voir - Guillaume De Stexhe p. 10-14
- Nous sommes appelé.e.s à nous revoir - Paola Stévenne p. 14-18
- Matières à « réflection » - Marcel Alocco p. 18-21
Billet d'humeur
- Nous ne paierons pas ! - Anathème p. 22-23
Dossier. Néolibéralisme(s)
- Introduction - Renaud Maes p. 26-30
- Un libéralisme sans liberté - Pietro Tosi p. 31-34 Le terme liberté est grandement polysémique. Or le néolibéralisme impose une définition très particulière de cette notion centrale de la philosophie politique. Plus encore, la gouvernementalité néolibérale repose sur un processus permanent de production/destruction de libertés permettant l'hégémonie des classes dominantes.
- Un double affront aux sociétés démocratiques - François Fecteau p. 35-41 Les travaux qui empruntent le chemin d'une lecture critique du néolibéralisme constituent une part importante de la littérature prenant comme objet la transformation de l'enseignement supérieur depuis les années 1980. Non seulement les travaux abondent, mais les chemins et thématiques empruntés pour traiter du néolibéralisme aussi : influence des organisations internationales, sociologie des discours experts, critique de la Nouvelle gestion publique, étude des accords de libre-échange, analyse des dispositifs d'assurance qualité, analyse des champs lexicaux des discours politiques et débats parlementaires, etc. Les angles de vue diffèrent, mais les constats semblent converger : les politiques néolibérales en vogue depuis les années 1980 et hégémoniques à partir des années 1990 ont heurté le champ de l'enseignement supérieur et laissé leur trace sur les modes de production et de transmission des connaissances scientifiques.
- Le fonds de l'air est managérial - Guillermo Kozlowski p. 42-49 Néolibéralisme et management se renforcent l'un l'autre. Le management tire son efficacité d'un jeu sur la percpetion, par l'imposition de représentations « de sens commun ». Le néolibéralisme a une capacité à justifier ces représentations au travers de concepts théoriques. En retour, les concepts du néolibéralisme prennent corps grâce au management. Pour sortir de cette spirale, il faut produire des expériences singulières dont la complexité ne puisse pas être transformée en représentation.
- La liberté (néolibérale), c'est l'esclavage - Renaud Maes, Christophe Mincke p. 50-58 Le néolibéralisme tire une part de son efficacité de l'association liberté-mobilité. Comprendre l'origine et les mutations de l'idéologie mobilitaire est dès lors indispensable pour construire un contreprojet politique.
- L'utopie néolibérale - John Pitseys, Géraldine Thiry p. 59-65 Le néolibéralisme ne peut pas être réduit à une simple idéologie conservatrice. Pour comprendre son pouvoir de séduction, il faut analyser sa dimension utopique, qui le distingue d'ailleurs du libéralisme classique.
Un livre
- Du bien-être au marché du malaise : La société du développement personnel de Nicolas Marquis - Geneviève Warland p. 66-69 Qu'est-ce qui explique le succès des livres de développement personnel (DP) ? Qu'indique ce succès sur la société actuelle ? Telles sont les deux questions au coeur de cet ouvrage issu d'une thèse de doctorat en sociologie soutenue en 2012 à l'université Saint-Louis de Bruxelles, et récompensé par le prix Le Monde de la recherche universitaire. Le point central de la recherche concerne le lecteur, autrement dit l'analyse menée par Nicolas Marquis vise à dégager l'impact réel de la lecture de ce type de livres.
- Du bien-être au marché du malaise : La société du développement personnel de Nicolas Marquis - Geneviève Warland p. 66-69
Article
- La musique arabo-andalouse - Mostafa Chebbak p. 70-79 La musique arabo-andalouse est un phénomène culturel spécifique à un espace géographique, une durée historique et une esthétique propres à un peuple soudé par une communauté d'oeuvre et de destin. Al-Andalus, cette civilisation raffinée, est un creuset de coexistence ethnique et de métissage culturel dont la musique est l'une des expressions les plus remarquables, entre la musique arabe venue d'Orient, la musique afro-berbère du Maghreb et celle de la Péninsule ibérique d'avant la conquête musulmane.
- La musique arabo-andalouse - Mostafa Chebbak p. 70-79
Italique
- La boucle du Karaïme - Bernard De Backer p. 80-85