Contenu du sommaire : Monstres
Revue |
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Numéro | no 2017/5 |
Titre du numéro | Monstres |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Éditorial
- Le PS, le Zwarte Piet et Robin des Bois - Thomas Lemaigre p. 2-4
- Le PS, le Zwarte Piet et Robin des Bois - Thomas Lemaigre p. 2-4
Le mois
- Belgo-Turcs : la communauté imaginée - Corinne Torrekens p. 5-8
- À propos d'un récent usage libéral de la pensée de Marx - Thomas Bolmain p. 8-15
- Rénovation du Parlement européen : une opportunité pour repenser le quartier ? - Yves Rouyet, Liesbet Temmerman p. 15-18
- Dieu est parti depuis longtemps - Marie Doutrepont p. 18-25
- Belgo-Turcs : la communauté imaginée - Corinne Torrekens p. 5-8
Les chroniques de l'irrégulière
- Je suis pour le politiquement correct, est-ce politiquement incorrect ? - Laurence Rosier p. 26-28
- Je suis pour le politiquement correct, est-ce politiquement incorrect ? - Laurence Rosier p. 26-28
Dossier. Monstres
- À tous nos monstres - Renaud Maes p. 30-31
- Le cauchemar d'un monde sans monstres - Guillermo Kozlowski p. 32-44 Faut-il nous débarasser des monstres ? D'abord, il est sans doute nécessaire de comprendre ce qui fait le caractère monstrueux du monstre. Cela nécessite de rompre avec l'utilitarisme, incapable d'appréhender les monstres. Mais échapper à cette grille de lecture peut avoir des conséquences… monstrueuses.
- L'émancipation par les monstres nanars - Christophe Mincke, Quentin Verreycken p. 45-50 Étudier les monstres implique d'en analyser les représentations populaires. Les nanars de monstres, par le rire qu'ils provoquent, permettent de démythifier le « tout-puissant » et proposent des versions homéopathiques des monstres classiques. Ce faisant, le nanar de monstres est profondément émancipateur.
- L'ineffable couleur du caméléon - Paola Stévenne p. 51-56 Avec Les Couleurs du caméléon, Andrés Pablo Lübbert revient sur l'itinéraire de son père, Jorge, torturé par la Dina dans le but d'en faire une nouvelle recrue. Jorge Lübbert a été pris dans l'engrenage d'une machine à produire des monstres. Le film nous invite cependant à un pari : si Jorge a pu s'enfuir, éviter de n'être qu'un monstre, c'est grâce à la force des liens humains et de la magnifique folie qui les habite.
- Plus de sorcières et moins de barbares - Ariane Bazan, Renaud Maes p. 57-61 Qu'est-ce qui fait la monstruosité humaine ? Sommes-nous tous monstrueux ? Partant du principe d'une potentialité monstrueuse en chacun de nous, il s'agit de comprendre le basculement dans la monstruosité. Cela nécessite, d'une part, une analyse des formes de violence et, d'autre part, d'interroger ce qui fait le lien social.
- « Une sorcière comme les autres » disent-elles - Claudine Lienard p. 62-68 Pour leur différence à l'indétrônable référence masculine, les femmes sont renvoyées à la monstruosité. La persécution des sorcières est l'aboutissement de ce processus. Parce qu'il interroge en profondeur le carcan normatif, le mouvement féministe s'est très tôt réapproprié la figure de la sorcière. Aujourd'hui encore, la sorcière nous amène à penser et à agir pour le dépassement de la société capitaliste.
- Ces cyborgs si sexys - Renaud Maes p. 69-76 Parmi les monstres contemporains, il y en a peu dont le pouvoir de séduction soit aussi intense que celui de l'hybride humain-machine : si « l'homme-machine » est en effet un monstre par ses difformités, il est aussi le symbole du dépassement des limites inhérentes à la condition humaine. L'ambivalence fondamentale de cet hybride lui permet de questionner l'ontologie humaine et, fatalement, de poser la question du désir de dépassement : l'hybride homme-machine est-il plus libre par la réalisation du projet de ce dépassement ou mieux aliéné à son désir de dépassement permanent ?
- À tous nos monstres - Renaud Maes p. 30-31
Un livre
Article
- Une « attractivité » en trompe-l'œil - Jean-Paul Lambert p. 85-92 La Fédération Wallonie-Bruxelles passe souvent pour un « bon élève » européen en matière d'attractivité internationale de ses universités. Pourtant, un examen attentif montre que les flux d'étudiants étrangers sont largement dominés par les étudiants français, dont la mobilité sert essentiellement à contourner les concours et contingentements en vigueur dans leur pays. Une véritable attractivité internationale de nos universités nécessiterait des mesures décrétales, notamment sur l'usage des langues dans le supérieur.
- Une « attractivité » en trompe-l'œil - Jean-Paul Lambert p. 85-92
Italique
- Le canari - Thomas Dedieu p. 93-96
- Le canari - Thomas Dedieu p. 93-96