Contenu du sommaire : La Grande Guerre

Revue La Revue Nouvelle Mir@bel
Numéro no 2018/7
Titre du numéro La Grande Guerre
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Éditorial

  • Le mois

  • Billet d'humeur

  • Dossier. La Grande Guerre

    • La Grande Guerre : Paysages, mémoires et représentations - Geneviève Warland p. 30-32 accès libre
    • Traces et récits de la Grande Guerre - Elise Rezsöhazy, Gwendal Piégais p. 33-39 accès libre avec résumé
      Walter Benjamin écrivait que « le pouvoir d'une route de campagne est autre, selon qu'on y marche ou qu'on la survole en aéroplane. Et le pouvoir d'un texte est autre aussi, selon qu'on le lit ou qu'on le copie ». C'est sans doute à une telle relecture des paysages que nous invitent les chemins de Flandre, les cratères de la Somme et les forêts de Verdun, lorsqu'on arpente ces terres plus marquées, détruites et bouleversées par la guerre que ne l'est aucun autre champ de bataille encore visible de nos jours. La Seconde Guerre mondiale elle-même ne s'impose pas à nous d'une manière si forte dans la géographie physique européenne que la Grande Guerre.
    • Du tourisme de guerre au tourisme de paix ? : Ypres comme lieu de mémoire transnational - Delphine Lauwers p. 40-45 accès libre avec résumé
      L'ancien secteur du front connu sous le nom de Saillant d'Ypres est un paysage mémoriel complexe. Ce fut l'un des secteurs les plus agités du front de l'Ouest et le théâtre de nombreuses batailles, dont celle si célèbre et meurtrière de Passchendaele. Passée bien malgré elle du rang de tranquille bourgade médiévale flamande à celui de symbole international d'un conflit d'un genre nouveau, Ypres se trouva, dans l'après-guerre, au carrefour de valeurs et volontés mémorielles diverses et parfois difficilement conciliables. Elles opposaient, d'un côté, la population locale et, de l'autre, l'Empire britannique avec les nombreuses familles des soldats tombés au champ d'honneur et dont les corps n'avaient pas été rapatriés. Se développa ainsi dans le Westhoek dont Ypres constitue le cœur, un tourisme mondial d'un genre particulier, marqué par le deuil et l'hommage aux morts.
    • La Grande Guerre chez les jeunes belges et européens - Pierre Bouchat, Geneviève Warland p. 46-50 accès libre avec résumé
      Comment les jeunes européens se représentent-ils la Grande Guerre à l'heure des commémorations de son centenaire ? La guerre a-t-elle encore un sens et un impact sur leurs attitudes et émotions ? C'est à ces questions qu'une équipe multidisciplinaire de chercheurs de l'université catholique de Louvain et de l'université libre de Bruxelles a voulu répondre au cours de ces quatre années 2014-2018, au moyen de théories et de méthodes issues de la psychologie sociale.
    • Regards rétrospectifs sur quatre années de centenaire - Chantal Kesteloot, Laurence van Ypersele, Geneviève Warland p. 51-57 accès libre avec résumé
      Quel impact les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, évènement sans précédent dans l'histoire mondiale, peuvent-elles avoir aujourd'hui ? Telle est la macro-question posée dans une interview foisonnante qui prend la Belgique en point de mire et où se mêlent des aspects universels ou identitaires ainsi que des interrogations sur ce grand moment de souvenir et d'hommage comme vecteur de cohésion sociale et d'approfondissement dans la connaissance des comportements humains.
  • Un film

  • Articles

    • De la droite à l'extrême droite : la radicalisation des troles - Renaud Maes p. 61-73 accès libre avec résumé
      « Coordonnées du débat » est une série de textes présentant des réflexions sur les caractéristiques du débat public contemporain, tout particulièrement, du débat en ligne. Entre retour réfl exif et viatique pour les réseaux sociaux, elle se fonde sur l'idée qu'une part non négligeable de ce qui peut être vécu aujourd'hui comme une crise du politique s'enracine dans la manière dont nous débattons (ou pas) de la chose publique.
    • Chien de sécurité, de la sélection à la pension : Parcours d'un travailleur à quatre pattes - Etienne Lohay p. 74-80 accès libre avec résumé
      De nos jours la question du travail animal reste entière et n'est pas assez exploitée par la sociologie. À la question « doit-on faire une sociologie du chien ? » nous précisons : doit-on faire une sociologie du travail du chien ? La réponse nous semble évidente car le chien est omniprésent dans nos sociétés. Ainsi le travail des chiens voire d'autres animaux, par leur place dans nos mondes professionnels, génère une série de questions économiques, législatives et sociales qui rend l'étude du travail animal pertinente.
  • Italique