Contenu du sommaire : . Formation et promotion dans l'entreprise

La construction de deux «types idéaux» tente d'éclairer la grande variété des politiques de formation et de promotion. Cinq études de cas permettent d'examiner l'intérêt de cette interprétation.

Comment des enquêtes de sociologie des organisations, menées sans visée d'intervention, peuvent aider à mieux comprendre les problèmes de formation, c'est ce que les auteurs entendent montrer en insistant sur le fait que la communication des résultats d'une enquête, en même temps quelle enrichit le rapport enquêteur-enquêté, peut déterminer des effets générateurs de changement.

Les services de formation sont des services fonctionnels. Comme d'autres services fonctionnels, mais plus qu'eux peut-être, ils ne sont utiles que si la hiérarchie peut assimiler ce qu'ils apportent.

Qu'est-ce qui détermine chez les jeunes ouvriers le désir et la volonté de la promotion ? Essentiellement la formation acquise, considérée comme un capital personnel qu'on cherchera à faire valoir de manière individualiste et sans que la situation de l'entreprise exerce une grande influence.

Les enseignements de promotion vont tenir de plus en plus de place à l'avenir. Il faut approfondir les problèmes pédagogiques qu'ils posent, en considérant les fins de cet enseignement et les conditions où se trouvent les élèves. Il faut aussi que les moyens matériels et l'organisation répondent aux principes que l'on peut dégager.

Comment définir la culture générale ? Connaissances encyclopédiques, connaissance des «langages», capacité de saisir les analogies ? Peut-on tirer, de cette définition, des programmes de perfectionnement des cadres ?

Le savoir est chose sociale. Il s'échange et se négocie comme un bien rare. L'image qu'on s'en fait influe sur les possibilités de formation.

La formation a été une panacée répondant à toutes les difficultés, avant de prendre sa place dans l'entreprise, comme un aspect de la direction du personnel. Elle s'est diversifiée et assouplie et exige de plus en plus des connaissances solides.