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Les conséquences de l'aliénation dans le travail, c'est-à-dire de l'engagement dans un travail qui n'offre pas de satisfaction intrinsèque, sont examinées en utilisant un échantillon pris au hasard parmi les travailleurs d'une communauté suédoise. Ces conséquences , communément attribuées à l'aliénation professionnelle par les critiques de la société industrielle moderne , sont l'hostilité inter-groupe , l'anomie, le retrait politique, la recherche du statut et un sentiment d'impuissance. Que celles-ci soient produites par l'aliénation dans le travail n'est pas confirmé en Suède ; et cette infirmation de «l'hypothèse de généralisation » n'est pas, semble-t-il, attribuable à des difficultés méthodologiques. De même les facteurs sociaux essentiels à la théorie de la société de masse (par exemple, l'appartenance à une communauté ou à une organisation professionnelles) influent peu sur l'aliénation. Enfin, une orientation aliénée (extrinsèque) vers le travail n'est pas reliée à des variables telles que l'hostilité ethnique, l'engagement politique et l'impuissance. L'auteur discute la signification de ces découvertes négatives concernant les images que l'on se fait du travail dans la société contemporaine.

S'appuyant sur une enquête auprès des cadres de deux grandes entreprises, l'auteur cherche à vérifier les rapports entre la professionnalisation des cadres industriels et leur participation à l'entreprise et aux activités syndicales. Il décrit deux types d'orientation, vers le statut et vers le travail et la communauté : seuls ceux qui sont dans le second cas accordent de l'importance aux problèmes du développement économique et répondent à la définition de la professionnalisation comme participation à une valeur générale de la société.

La théorie marxiste des classes sociales est fondée essentiellement sur le rapport entre groupes sociaux et propriété des moyens de production. Elle ne peut donc, par définition, s'appliquer à la description de la société socialiste. Les concepts propres à la théorie de la stratification sociale conviennent-ils à la description de cette société ? C'est ce que se demande le professeur Wesolowski en confrontant les concepts des deux théories et en appliquant à la société polonaise plusieurs des techniques propres à la théorie de la stratification (échelles de revenu , de prestige social ). L'abandon de la notion de classe pour celle de strate n'exclut pas la reconnaissance de l'existence, dans une société socialiste, de contradictions d'intérêts dont l'auteur analyse les différentes formes en les comparant aux conflits d'intérêt des sociétés capitalistes.

On observe dans l'agglomération parisienne des types très différents de fréquentation du centre-ville. Il est possible d'interpréter cette diversité par l'éventail des goûts individuels, par des contraintes objectives indéfiniment variables selon les personnes , par les modèles culturels propres aux différentes catégories sociales. On indique ici que les variables de fréquentation du centre peuvent conduire à chacune de ces interprétations , qu'il faut donc ordonner. Mais par ailleurs faction isolée des variables en question est renforcée par leur liaison et leur organisation dans la structure socio-économique de l'agglomération. La fréquentation du centre paraît dès lors conditionnée par la manière dont la société organise l'espace en se conformant à sa hiérarchie et à sa structure propres.