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Les conceptions actuelles du marché de l'emploi, fondées sur la confrontation des offres d'emplois et des demandes individuelles, sont insatisfaisantes. Pour l'auteur, il serait préférable d'analyser la situation de l'emploi à l'intérieur de chaque entreprise. L'intérêt de cette nouvelle orientation est illustré par l'étude des rapports entre personnels titulaires et non titulaires dans la fonction publique et dans des entreprises publiques.

Les auteurs proposent ici un modèle d'interprétation du rapport entre immigrés et société française. Ce modèle est construit à partir de deux axes, l'un parcourant la société française, ses institutions et le besoin d'éviter les relations interpersonnelles ; l'autre, concernant les immigrés, le degré d'autonomie des différents groupes et leur prise de parole. Ce modèle est appliqué à l'analyse de conflits récents, éclairant ainsi l'évolution des institutions et politiques françaises face aux immigrés.

Qu'est-ce qu'une usine en milieu kibbutz ? Comment les principes égalitaires se combinent-ils avec le maintien d'une structure hiérarchique ? La participation des travailleurs aux décisions est-il un mythe ou une réalité ? Autant de questions très concrètes qui sont ici traitées selon une méthode très classique, celle qu'ont illustrée notamment les travaux d'Arnold Tannenbaum , et l'auteur relève que l'influence ici n'est pas à somme nulle. Formes de l'autogestion tant au niveau du groupe de travail qu'à celui de l'usine et effets sur des variables organisationnelles, individuelles et économiques sont systématiquement étudiés.

Une enquête auprès du personnel de l'industrie chimique a fourni des renseignements précis sur l'origine sociale, le niveau d'instruction, l'emploi à l'embauche, l'emploi actuel... Ces données ont été analysées pour retracer, autant que faire se peut, le cheminement professionnel et social des principales catégories de personnel, et reconstituer leurs carrières.