Contenu du sommaire : Jean Compagnon
Revue | Revue Défense Nationale |
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Numéro | Hors-série no 2, 2021 |
Titre du numéro | Jean Compagnon |
Texte intégral en ligne | Accès réservé |
- Avant-propos - Jérôme Pellistrandi p. 5
- Jean Compagnon - Antoine Compagnon p. 7-10
- Les armes chimiques : I. – Rappel historique - Jean Compagnon p. 11-18 Dans cette première partie, le général Compagnon situe les armes chimiques dans l'histoire et le droit international : ainsi, dans un premier temps, il consacre un long développement sur leur utilisation récente en Asie (Laos, Cambodge, Vietnam et Afghanistan) puis, dans second temps, il détaille les aspects des différentes conventions internationales.
- Les armes chimiques : II. – Aspects techniques et militaires - Jean Compagnon p. 19-32 Dans cette seconde partie, le général Compagnon s'intéresse aux caractéristiques techniques des armes chimiques, notamment leurs effets, ainsi qu'à leurs conditions de mise en œuvre (vecteur et emploi tactique). Enfin il termine par la défense qu'on peut lui opposer et les capacités des belligérants éventuels.
- L'interdiction des armes chimiques - Jean Compagnon p. 33-45 À l'occasion de l'élaboration d'un projet de convention d'interdiction de ces armes et après avoir assisté à la conférence d'Ottawa (7-10 octobre 1987) où se sont discutés nombre de points soulevés par ce document, le général Compagnon nous fait une synthèse de ce sujet, accompagnée de réflexions pertinentes.
- Le désarmement chimique - Jean Compagnon p. 46-54 Les négociations en vue du désarmement chimique ont fait des progrès sensibles en 1989 : le général Compagnon nous explique quelles avancées ont été obtenues à la Conférence internationale de Paris (7-11 janvier 1989), puis lors de deux sessions (printemps et été) à Genève et enfin lors de discussions bilatérales URSS–États-Unis.
- L'arme chimique : interdiction et licéité - Jean Compagnon p. 55-61 La guerre du Golfe a été l'occasion, pour Saddam Hussein, de brandir la menace de l'arme chimique, une préoccupation majeure pour les belligérants d'une part, et Israël d'autre part. Le général Jean Compagnon, spécialiste dans ce domaine, nous rappelle les différentes étapes des négociations concernant les armes chimiques.
- Pourquoi Saddam Hussein n'a-t-il pas employé l'arme chimique ? - Jean Compagnon p. 63-66 Dans ce court article, le général Compagnon émet une série d'hypothèses raisonnées et prudentes sur le non-emploi de ces armes par Saddam Hussein lors de la guerre du Golfe : absence de surprise (la coalition s'y étant préparée), manque de vecteurs dédiés, cibles potentielles dispersées, etc.
- Où en est l'interdiction des armes chimiques ? - Jean Compagnon p. 67-70 Le général Compagnon nous explique que le traité d'interdiction des armes chimiques ne paraît plus hors d'atteinte ; il faut reconnaître que les discussions suivies, entre Américains et Soviétiques puis Russes, ont beaucoup fait pour la mise au point du projet. Toutefois, il faut craindre que la ratification ne soit pas unanime.
- La Convention d'interdiction des armes chimiques - Jean Compagnon p. 71-77 Le général Compagnon nous présente cette Convention signée à Paris par 130 États le 15 janvier 1993 ; néanmoins, de nombreux pays du Proche-Orient appartenant à la Ligue arabe ont refusé de signer, toujours parce qu'Israël est là. Il nous en fait l'analyse et l'accompagne de commentaires clairs et des objectifs à atteindre.
- La Convention des armes chimiques en danger ? - Jean Compagnon p. 79-87 Le général Compagnon fait le point sur le travail qui a été accompli dans le domaine de l'interdiction des armes chimiques depuis plus de trois ans, sur l'état des ratifications et la position des principaux pays. Nous pouvons ainsi constater qu'existent des difficultés qui ne sont pas près d'être surmontées.
- La Convention des armes chimiques remise sur rails - Jean Compagnon p. 89-95 Six mois après avoir émis des doutes sur l'avenir de l'interdiction des armes chimiques, le général Compagnon nous explique que cette interdiction semble repartir de l'avant. La Hongrie, en étant le 145e État à ratifier la Convention en octobre 1996, a en effet déclenché sa mise en œuvre en avril 1997.