Contenu du sommaire : Musées et collections océaniennes en France
Revue | Journal de la Société des Océanistes |
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Numéro | no 152, 2021 |
Titre du numéro | Musées et collections océaniennes en France |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Dossier : Musées et collections océaniennes en France
- Introduction. Pour un inventaire des collections océaniennes en France : regard rétrospectif en 2021 - Magali Mélandri, Hélène Guiot p. 5-20
- Un regard patrimonial sur les collections polynésiennes du muséum d'Histoire naturelle de La Rochelle - Elise Patole-Edoumba p. 21-34 La ville de La Rochelle s'est développée au gré de ses échanges commerciaux avec le reste du monde depuis le XIIIe siècle. L'Europe d'abord, puis l'Afrique et les Amériques furent privilégiées. L'ouverture sur l'Océanie n'a jamais été envisagée. Pour autant, le muséum d'Histoire naturelle de cette ville conserve aujourd'hui un fonds océanien de 1 675 pièces dont la constitution est à mettre au crédit du conservateur Étienne Loppé (1883-1954). Au sein de cet ensemble, le corpus polynésien se distingue particulièrement. Sa composition comme son processus de mise en patrimoine dépassent très largement l'histoire muséale locale et illustrent les relations entre la France et l'Océanie aux XVIIIe et XIXe siècles. Il interroge également les orientations de la politique d'acquisition en ce début du XXIe siècle.The city of La Rochelle has developed through trade with the rest of the world since the 13th century. First Europe, then Africa and the Americas were privileged. The opening towards Oceania was never considered. However, the Natural History Museum of this city now has an ethnographic collection of 1675 items. Its constitution is to the credit of the curator Étienne Loppé (1883-1954). Within this collection, the Polynesian corpus is particularly noteworthy. Both its composition and the process of heritage presentation go far beyond local museum history and illustrate the relations between France and Oceania in the 18th and 19th centuries. It also questions the orientations of the acquisition policy at the beginning of the 21st century.
- Cannes, de Ginoux de la Coche à 2020. Poursuivre une collection océanienne figée dans le temps ? - Théano Jaillet p. 35-48 Cannes au XIXe siècle, ville cosmopolite de la Riviera française, est à la fois lieu de villégiature et point de passage pour les voyageurs de retour de l'Orient. Par un heureux hasard, des objets du Pacifique se retrouvent dans une prestigieuse collection d'antiquités méditerranéennes et orientales donnée à la ville de Cannes en 1877 par le baron hollandais Lycklama. Fruit de la collecte du voyageur et journaliste Edmond de Ginoux de la Coche, ce fonds océanien a constitué les bases d'une collection qui n'a depuis cessé de croître. Cet article retrace l'histoire de l'entrée de l'Océanie dans les musées cannois et propose de mettre en valeur certaines étapes clés de l'enrichissement de la collection. Aux côtés de la Polynésie, particulièrement mise à l'honneur dans l'exposition permanente, de nombreuses îles du « Grand Océan » sont évoquées au fil de ce voyage de découverte des objets phares conservés au musée des explorations du monde.In the 19th century, Cannes was a cosmopolitan city of the French Riviera, a vacation destination and a transit point for travelers returning from the Orient. By chance, objects from the Pacific can be found in a prestigious collection of Mediterranean and oriental antiquities donated to the city of Cannes in 1877 by the Dutch baron Lycklama. Result of the gatherings of the traveler and journalist Edmond de Ginoux de la Coche, these Oceanic objects formed the core of a collection which has not stopped growing since. This article will retrace the history of the entry of Oceania into Cannes museums and proposes to highlight certain key stages in the enrichment of the collection. Alongside Polynesia, which is particularly honored in the permanent exhibition, islands from all over the Pacific Ocean will be mentioned during this voyage of discovery of the masterpieces kept at the musée des explorations du monde.
- Repenser les collections océaniennes du muséum de Toulouse : entre histoire et nouvelle éthique - Sylviane Bonvin Pochstein, Magali Dufau, Lành Granier p. 49-60 L'histoire de la constitution du fonds océanien du muséum de Toulouse ressemble à celle d'autres muséums de France. Au grand intérêt porté aux objets collectés lors des missions de circumnavigation du début du XIXe siècle et déposés dans les musées de leurs villes d'origine par les navigateurs (Gaston de Roquemaurel à Toulouse), succéda une période d'indifférence relative. Les présentations du XIXe siècle perdurèrent bien souvent jusqu'à la vague de rénovations des années 2000. À Toulouse, les travaux de recherche documentaire et d'étude des collections menés depuis la réouverture ont permis de retracer le parcours de certains objets et d'approfondir leurs connaissances. Néanmoins, les choix muséographiques retenus pour la galerie d'exposition rénovée ne favorisent pas la transmission de ces savoirs et complexifient la compréhension des objets. Cette étude historique et analytique vise à repenser l'approche muséographique du muséum de Toulouse : quelle lecture des collections océaniennes propose l'institution muséale aujourd'hui et quelles perspectives en émergent ?The Oceanic collections of the museum of Toulouse were formed in a way similar to those of other French museums of natural history. At the beginning of the 19th century, museums became interested in objects that circumnavigators, like Gaston de Roquemaurel in Toulouse, brought back to their hometown. Then, followed a period of relative indifference, during which the display of such artefacts remained mostly unchanged. In the early 2000s, however, an era of (museum) renovation began. In Toulouse, researchers engaged in documentation and collection studies, thus improving the knowledge about objects and their (historical) trajectories. In spite of this, the museological choices implemented in the renovated gallery did not seem to convey these research results or favored the understanding of Oceanic artefacts. This historical and analytical study aims at the rethinking of museography in Toulouse's museum. What interpretation of Oceanic collections prevails today and which perspectives emerge from it?
- La collection Lesson du musée Hèbre de Rochefort : essai d'une reconstitution historique - Claude Stéfani p. 61-76 En 2006, à la faveur de sa reconstruction, le musée Hèbre de Rochefort a choisi d'exposer ses objets extra-européens selon la perspective historique de leur collecte. Une présentation qui inscrit notamment les collections dans l'histoire des voyages d'exploration et de colonisation et crée de la cohérence entre des ensembles très divers. Cette nouvelle muséographie a demandé des recherches approfondies pour compléter les informations des inventaires souvent lacunaires.La collection océanienne, la plus importante en nombre et qualité, se compose pour l'essentiel d'objets réunis par Pierre-Adolphe Lesson. Celui-ci ainsi que son aîné René-Primevère, tous deux membres de la médecine navale, sillonnèrent le Pacifique dans la première moitié du XIXe siècle. Une plongée dans les archives des deux frères, dont des travaux inédits du cadet, a permis de préciser ou de corriger la provenance de maints objets, de mieux comprendre leur usage dans leur culture d'origine et d'éclairer les circonstances de leur collecte durant une période de grandes mutations pour les sociétés océaniennes.In 2006, thanks to the renovation of Hèbre Museum in Rochefort, a new exhibition display including non-western artifacts was created, from the perspective of collection history. This display shed light on the history of exploring voyages and colonization in order to understand the diverse collections with more consistency. This required extensive research to complete the lack of information in the inventory records. The Oceania collection, the most important in number and quality, was mainly collected by Pierre-Adolphe Lesson. He and his oldest brother, René-Primevère, both trained in naval medicine, travelled through the Pacific during the first half of the 19th century. A deep study of their personal archives, some by the younger brother never published, has been of great help in identifying or correcting the provenances and uses of many artifacts, better understanding their usage in the original cultures, and shedding light on the circumstances of their collection at a time of great change for Pacific people.
- La collection kanak de Marius Archambault. Les objets, témoins d'une mission scientifique en Nouvelle-Calédonie - Margot Duband p. 77-90 Le 30 juin 1909, Marius Archambault, directeur des Postes et Télégraphes à Nouméa, se voyait confier par l'État français une mission archéologique en Nouvelle-Calédonie. Le fonctionnaire s'intéressait déjà, depuis plus de dix ans, aux pétroglyphes présents sur la Grande Terre, productions qu'il croyait étrangères aux Kanak avec qui il cohabitait. Cherchant ailleurs l'origine de ces gravures sur roches, Marius Archambault collecta et documenta néanmoins des typologies d'objets kanak variées, qui dotent a posteriori sa mission d'un caractère ethnographique. Cet article vise, à travers l'étude d'un corpus issu de diverses institutions et aujourd'hui réuni au musée du quai Branly-Jacques Chirac, à éclairer le déroulement d'une mission, la pensée d'un homme et leurs conséquences sur la matérialité d'une collection ainsi que la persistance d'idées reçues.On June 30, 1909, Marius Archambault, Director of the Posts and Telegraphs in Nouméa, was entrusted by the French State with an archaeological mission in New Caledonia. For more than ten years, the civil servant had been interested in the main island's petroglyphs, which he believed to be foreign to the Kanak people. Looking elsewhere for the origin of these rock engravings, Marius Archambault nevertheless collected and documented various types of Kanak objects, which – a posteriori – endowed his mission with an ethnographic character. Through the study of a corpus coming from various institutions and now gathered at the musée du quai Branly – Jacques Chirac, this article aims, to shed light on the unfolding of a mission, the thought processes of the man behind it, and their consequences on the materiality of a collection and the persistence of preconceived ideas.
- La mission Rey Lescure (1929-1933). Une collecte méconnue du musée d'Ethnographie du Trocadéro - Marie Adamski p. 91-104 Cet article a pour ambition de présenter la mission Rey Lescure organisée par le musée d'Ethnographie du Trocadéro en Nouvelle-Calédonie entre 1929 et 1933. Malgré sa réussite, avec l'enrichissement notable des collections kanak, celle-ci reste à ce jour aussi méconnue que son exécuteur, le pasteur Philippe Rey Lescure, missionnaire sur la Grande Terre de Nouvelle-Calédonie et neveu de Maurice Leenhardt. Son étude permet de retracer son histoire, de sa genèse à sa présentation au public en 1934 avec l'exposition « Ethnologie de la Nouvelle-Calédonie ». De manière plus générale, elle illustre l'ambitieuse politique d'acquisition mise en place par Paul Rivet et Georges-Henri Rivière lorsqu'ils dirigeaient le musée.The aim of this paper is to present the Rey Lescure mission organised by the musée d'Ethnographie du Trocadéro in New Caledonia between 1929 and 1933. In spite of its success, notably with the enrichment of the Kanak collections, this mission remains until now as little known as its executor, Pastor Philippe Rey Lescure, missionary in Grande Terre (New Caledonia) and nephew of Maurice Leenhardt. Its study makes it possible to retrace the history of the mission from its genesis to its presentation to the public in 1934 in the exhibition “Ethnologie de la Nouvelle-Calédonie”. More generally, it illustrates the ambitious acquisition policy put in place by Paul Rivet and Georges-Henri Rivière when they ran the museum.
- La collection Auguste et Louise Le Rat au musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d'Alençon - Soizic Le Cornec p. 105-114 Cet article propose d'étudier la collection d'Auguste et Louise Le Rat conservée au musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d'Alençon. Envoyé par le ministère des Colonies en Nouvelle-Calédonie, Auguste Le Rat part, en compagnie de sa femme, remplir une mission d'instituteur à l'école communale de Nouméa à partir de 1900. Sur place, durant leur temps libre, ils effectuent une collecte abondante d'échantillons naturalistes qu'ils envoient au Jardin colonial de Nogent-sur-Marne et au Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Accueillie avec intérêt par ces institutions parisiennes, la collection est documentée dans plusieurs publications dues à des sociétés savantes. À l'inverse, le manque d'informations relatives aux motivations et démarches de la collecte des objets donnés au musée de la maison d'Ozé à Alençon en 1937 nous invite à questionner la place de ces artefacts dans la pratique de ces deux botanistes amateurs.This article will focus on the Auguste and Louise Le Rat collection preserved at the musée des Beaux-Arts et de la Dentelle of Alençon. From 1900, Auguste Le Rat was assigned by the Ministry For The Colonies in Noumea to work as a primary school teacher. He moved there with his wife. In New-Caledonia, they collected many botanic samples during their free time and sent them to the Jardin colonial in Nogent-sur-Marne and to the Muséum national d'Histoire naturelle. This collection has been documented in several specialised publications which shows the interest of scholars for it. However, the lack of data related to the objects donated to the museum in 1937 calls us to question the place of these artefacts in the overall collecting activity.
- La collection disparue du musée Berthoud de Douai : classification et exposition des artéfacts océaniens à la fin du XIXe siècle - Marie Hoffmann p. 115-126 Le 11 août 1944, des bombardements détruisent une partie du bâtiment qui héberge les collections municipales douaisiennes, entraînant la disparition de près de 30 000 objets, dont 1 122 artéfacts océaniens. Seuls onze d'entre eux sont actuellement conservés au sein du musée de la Chartreuse. Inaugurée en juin 1872, la collection ethnographique de Douai, nommée d'après son fondateur, l'homme de lettres Samuel Henry Berthoud (1804-1891), hébergeait entre autres les artéfacts rassemblés par Edme François Jomard (1777-1862). Berthoud fit don à la ville de Douai, en 186,4, de la collection ethnographique réunie dans son appartement parisien. Ouvert six ans avant la fondation du musée d'Ethnographie du Trocadéro, cet établissement fut l'un des premiers musées français dédié exclusivement à l'ethnographie. L'histoire de cette collection et de sa classification est à mettre en parallèle avec celle du Trocadéro.On August 11th, 1944, bombing on the city of Douai destroyed part of the building where the museum collections were exhibited. This tragedy ended with the destruction of over 30,000 objects including 1122 artefacts from the Pacific. The current museum only retains 11 objects from this Pacific collection. Opened in June 1872, the ethnographic collection in Douai, named after its founder Samuel Henry Berthoud (1804-1891), held also the collection of Edme François Jomard (1777-1862). Berthoud, a writer, had gathered in his Parisian apartment an ethnographic collection, which he donated to the city of Douai in 1864. The Berthoud Museum, opened six years before the Trocadéro Museum, was among the first French museums dedicated only to ethnography. The history of this collection and its classification can be set side by side with the one of the Parisian institution.
- Trajectoires néo-calédoniennes et moulinoises : la collection d'armes kanak du musée Anne de Beaujeu - Margaux Chataigner p. 127-136 L'exposition Trajectoires kanak qui s'est tenue au musée Anne de Beaujeu de Moulins en 2017-2018 fut l'occasion de mettre en lumière un corpus d'objets océaniens, et plus spécifiquement, une quarantaine d'armes provenant de Nouvelle-Calédonie. Faute d'archives, la biographie de tels objets est parfois difficile à établir et demande d'élargir les recherches à l'histoire locale. Cet article se propose d'étudier divers acteurs, notamment la Société d'émulation du Bourbonnais. Il souligne le rôle que joua cette société savante moulinoise dans la constitution des collections et son lien avec le musée. L'étude de ses archives a fait ressortir la figure de Léon Moncelon et la documentation qu'il constitua pendant les dix années qu'il passa en Nouvelle-Calédonie. Cet article explore la relation entretenue par Moncelon avec les populations kanak, notamment ses deux enfants adoptifs qu'il présenta comme spécimens devant des sociétés savantes. Sa documentation offre un témoignage direct sur la perception d'un colon néo-calédonien à la fin du XIXe siècle.The exhibition Trajectoires Kanak took place in 2017-2018 at the Anne de Beaujeu museum in Moulins. It was an opportunity to show a corpus of objects from the Pacific, among them around forty weapons from New Caledonia. The lack of archives makes difficult the establishment of a biography for such a collection. What does local history bring to this issue? This article investigates the roles of various local actors, especially the Société d'émulation du Bourbonnais, a learned society of Moulins. It aims at underlining its links to the museum, and its role in collections gathering. The society's archives reveal the importance of Léon Moncelon, and the documentation he made of his ten years in New-Caledonia. This article explores his relationship with Kanak people, and especially with the two children he adopted and presented as specimens to learned societies. This could help bringing to light particular colonial perceptions of New Caledonia in the late 19th century.
- Deux manteaux māori à bordures géométriques (kaitaka) de Nouvelle-Zélande Aotearoa du XIXe siècle au musée du Quai Branly – Jacques Chirac - Lisa Renard p. 137-154 En Nouvelle-Zélande Aotearoa, un savoir-faire spécifique est déployé par les expertes-tisseuses (tohunga-whatu) depuis des générations pour créer des manteaux māori (kākahu). Dans le monde māori contemporain, la complexité de leur réalisation, l'histoire de leurs circulations et leur rareté contribuent à faire de certains de ces manteaux des biens hautement valorisés appartenant à la catégorie des trésors ancestraux (taonga). Cet article vise à préciser la classification des différents manteaux māori en fonction de leur usage et de leur ornementation. Il offre également une description précise des étapes clés du processus de fabrication des manteaux à bordures géométriques (kaitaka) afin d'examiner les spécificités de deux kaitaka datant du XIXe siècle conservés au musée du quai Branly – Jacques Chirac (mqb-jc).In Aotearoa New Zealand, expert weavers (tohunga-whatu) have developed particular skills for generations to create māori cloaks (kākahu). The materials, techniques, and time required to weave them contribute to the high value of some cloaks in the contemporary māori world belonging to the category of ancestral treasures (taonga). This article aims to specify the classification of Māori cloaks (kākahu) according to their use and ornamentation. It also describes key stages of Māori cloaks with geometric borders (kaitaka) making process to study the specificities of two kaitaka from the XIXth century housed at the musée du quai Branly – Jacques Chirac in Paris (mqb-jc).
- Un contenant en algue de Tasmanie de l'expédition d'Entrecasteaux (1791-94) identifié au musée du quai Branly – Jacques Chirac - Stéphanie Leclerc-Caffarel, Frédérique Servain-Riviale p. 155-168 Les récipients à eau façonnés en algue sont des biens emblématiques de la culture matérielle aborigène de lutruwita (Tasmanie). C'est la quête du plus ancien spécimen connu, collecté lors de l'expédition de Bruni d'Entrecasteaux (1791-1794), que retrace cet article. Depuis longtemps, cet objet inestimable, entré au musée de Marine du Louvre par le biais de la collection Denon, semblait avoir disparu. Il se cachait, anonyme, parmi les biens orphelins des collections du musée du quai Branly - Jacques Chirac.Kelp water containers are iconic examples of lutruwita's (Tasmania) indigenous material culture. This article explores the research process that led to the identification of the oldest known specimen in the world, collected during the Bruni d'Entrecasteaux Expedition (1791-94). For a long time, this unique artefact, which entered the Louvre Naval Museum through the Denon collection, seemed to have disappeared. It remained hidden, anonymous, among other undocumented objects of the Quai Branly-Jacques Chirac Museum's collections.
Comptes rendus
- Compte rendu de "Une Suisse exotique ? Regarder l'ailleurs en Suisse au siècle des Lumières", de Noémie Etienne, Claire Brizon, Chanja Lee et Étienne Wismer (éds) - Marion Bertin p. 169-172
- Compte rendu de Fencing in aids: Gender, Vulnerability and Care in Papua New Guinea de Holly Wardlow - David Lipset p. 172-173
- Compte rendu de "The Making of Asmat Art: Indigenous Art in a World Perspective" de Nick Stanley - Anne Guernsey Allen p. 174-176
- Compte rendu de "Le tatouage samoan. Un rite polynésien dans l'histoire" de Sébastien Galliot - Sophie Chave-Dartoen p. 176-181
Actes et actualités
- "In Memoriam": Marshall Sahlins (1930-2021) - Alex Golub p. 183-185
- Une conférence peu connue de Marshall Sahlins (Nouméa, 1999) - Serge Tcherkezoff p. 186
- "In memoriam" Harry Beran (1935-2021) - Philippe Peltier p. 187-190
- Assemblée générale 2021, exercice 2020 - p. 191-197