Contenu du sommaire : Sovereignty/Sovereignties in the United States: Concepts and Challenges

Revue Revue française d'études américaines Mir@bel
Numéro no 169, 4ème trimestre 2021
Titre du numéro Sovereignty/Sovereignties in the United States: Concepts and Challenges
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  • Introduction

  • Sovereign Immunity in the United States: A Legal and Political Perspective - Nicolas Gachon p. 9-22 accès réservé avec résumé
    Cet article s'intéresse à la question de l'immunité souveraine, adage antique selon lequel « le roi ne peut pas mal faire », telle qu'instrumentalisée par Richard Nixon en 1977 puis par Donald Trump en 2019. D'un point de vue légal et historique, l'argument est que les États-Unis ont endossé la doctrine de l'immunité souveraine, alors même qu'elle semble en tous points contraire aux idéaux de la Révolution américaine, tout en contournant, peut-être précisément à cet effet, certaines des problématiques politiques et institutionnelles inhérentes à leur propre fondation. Cette ambiguïté historique et légale éclaire de manière très intéressante le phénomène de corruption dont Richard Nixon et Donald Trump furent tous deux soupçonnés dans l'exercice de leur mandat, ainsi que le phénomène de rupture des normes politiques qui leur est associé.
  • Tribal Sovereignty and Education in the United States: A Political and Cultural Struggle for Preservation - Claire Anchordoqui p. 23-35 accès réservé avec résumé
    Aux États-Unis, la souveraineté tribale est au cœur de la relation qu'entretient le gouvernement fédéral avec les tribus autochtones. Le combat pour sa reconnaissance est tant un combat politique que culturel qui se joue, entre autres, sur les bancs de l'école. Depuis les années 1970, les tribus autochtones ont appelé à l'intégration de mesures sensibles à la culture dans les écoles publiques des États et à la création d'un système scolaire séparé géré par les nations autochtones. Cependant, l'expression de la souveraineté tribale en milieu scolaire semble encore lente à se concrétiser et révèle un jeu de pouvoir entre le gouvernement fédéral, les États, et les tribus autochtones.
  • Cinémas autochtones : pour une interprétation plus « fluide et diverse » de la souveraineté visuelle aux États-Unis - Sophie Gergaud p. 36-50 accès réservé avec résumé en anglais
    Native American nations' sovereignty in the United States is often approached solely from a legal perspective, questioning the actual degree of autonomy enjoyed by tribal governments. Based on the reflections of several Indigenous intellectuals, including historian and art critic Jolene Rickard (Tuscarora), this article invites us to expand the concept of sovereignty to the cultural and artistic fields, while pointing out several major issues entailed by Indigenous visual sovereignty, especially in films.
  • De la couronne de Tannassy à l'État de Sequoyah : une histoire de la souveraineté cherokee - Lionel Larré p. 51-68 accès réservé avec résumé en anglais
    From Worcester v. Georgia (1832) to Mc
    Girt v. Oklahoma (2020), the Supreme Court recurrently reaffirmed Native American sovereignty. However, because the sovereignty preserved by the Supreme Court emanates from the treaties signed with the European and Euro-American colonizers, it can be said to be a conceded form of sovereignty. Another form of sovereignty can be identified as « indigenous, » for at least two reasons. First, it comes from and is exerted upon a specific territory with which a society maintains a specific cultural, spiritual, economic and political relationship. Besides, it existed before colonization. Moreover, sovereignty also implies the power to decide what one's life and one's discourse should be, which allows for a conception of self-determination as the power to define oneself. Native American scholars refer to « intellectual sovereignty. » The Cherokees can be taken as a case study to illustrate these different conceptions of sovereignty, from Cherokee indigenous sovereignty, allegedly represented by the Crown of Tannassy, to the failed attempt to create the State of Sequoyah, at the beginning of the twentieth century.
  • Au nom de la souveraineté : la tentation du repli ? - Isabelle Vagnoux p. 69-83 accès réservé avec résumé en anglais
    The liberal international order, developed under US leadership right after the Second World War, is struggling to survive in the twenty-first century, under the blows of more and more authoritarian states and the distrust of the United States itself. Initiating a movement of withdrawal, President Trump and the most conservative Republicans have become champions of the defense of American “sovereignty”, crusading against a number of international institutions and agreements, against free trade and immigration perceived as contrary to the interests of Americans. By placing recent developments in a historical framework in order to better understand their continuities or ruptures, this article proposes to analyze the uses of the concept of “sovereignty” in the field of U.S. international relations in the first quarter of this century.
  • Hors thème

  • Éclairage

    • "Les voyages africains de Sim (Copans) ou l'homme qui revenait du chaud (1963-1975)" - Jean Copans p. 95-111 accès réservé avec résumé
      Ce texte est tiré d'une conférence présentée sous ce même titre le 19 juillet 2012 lors du 36e Festival de Jazz ‘Sim Copans' de Souillac célébrant les 100 ans de la naissance de Sim, père de l'auteur, qui avait par ailleurs contribué à la fondation de l'AFEA. Le choix des études d'ethnologie et de sociologie africaines de l'auteur tient pour partie à l'atmosphère musicale afro-américaine (et donc africaine) familiale. Celui-ci est parfois conduit au cours du texte à expliciter ses points de vue sur les cultures africaines anciennes, dites traditionnelles, et les cultures modernes qu'il fréquente professionnellement depuis un demi-siècle.
  • Comptes rendus