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Revue | NECTART |
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Numéro | no 14, hiver 2021-2022 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
Édito
- Lia Rodrigues, Bolloré, la culture et l'esprit du CNR - Éric Fourreau p. 3-5
L'invitée
- Dominique Méda : « Il nous faut libérer du temps de travail pour la vie politique, personnelle, familiale, amicale, amoureuse. » - Dominique Méda, Nicolas Cardou p. 18-32 La sociologue nous invite à reconstruire nos représentations de l'humain en adoptant un nouveau paradigme (le « prendre soin » en lieu et place de la conquête et de l'exploitation), de nouveaux indicateurs de richesse et une réduction du temps de travail (les 32 heures).
- Dominique Méda : « Il nous faut libérer du temps de travail pour la vie politique, personnelle, familiale, amicale, amoureuse. » - Dominique Méda, Nicolas Cardou p. 18-32
- Du ministère du Temps libre aux politiques temporelles localisées - Luc Gwiazdzinski p. 34-42 Absentes du débat public national, les politiques temporelles s'expérimentent essentiellement à l'échelle locale, nous explique Luc Gwiazdzinski, à travers les « bureaux du temps », les « conseils de la nuit », les nouveaux horaires d'ouverture des services publics et des transports le dimanche, entre « midi et deux », etc.
- Vers une civilisation du temps libre ? - Michaël Bourgatte p. 44-51 Soixante ans après la publication de son livre précurseur, Vers une civilisation du loisir ?, la société libératrice et émancipatrice imaginée par le sociologue reste à construire, selon Michaël Bourgatte.
Controverses - Le musée doit-il s'ouvrir toujours plus au public et peut-il en perdre son latin ?
- Présentation - p. 52-53 Sommé de s'ouvrir toujours plus à de nouveaux publics par des moyens inhabituels, le musée fait l'objet de vifs débats au sein de l'ICOM. François Mairesse et Sébastien Appiotti, à travers une mise en perspective historique, mènent la controverse.
- Le tournant néolibéral du musée - François Mairesse p. 54-70 Sommé de s'ouvrir toujours plus à de nouveaux publics par des moyens inhabituels, le musée fait l'objet de vifs débats au sein de l'ICOM. François Mairesse et Sébastien Appiotti, à travers une mise en perspective historique, mènent la controverse.
- Le musée, de la démocratisation culturelle aux droits culturels - Sébastien Appiotti p. 55-71 Sommé de s'ouvrir toujours plus à de nouveaux publics par des moyens inhabituels, le musée fait l'objet de vifs débats au sein de l'ICOM. François Mairesse et Sébastien Appiotti, à travers une mise en perspective historique, mènent la controverse.
- Présentation - p. 52-53
- Quand Netflix fait de la diversité son meilleur argument commercial - Louis Wiart p. 72-83 Tant dans ses contenus que dans son management, le géant américain joue la carte de la diversité et de l'inclusion sociale. Louis Wiart analyse cette stratégie marketing : vendre les valeurs auxquelles est sensible son cœur de cible, jeune, urbain et connecté.
- Ou comment incarner l'identité culturelle de l'Europe - Laurent Martin p. 84-95 Dans le troisième volet de sa trilogie, Laurent Martin montre que c'est le Conseil de l'Europe qui a permis de développer des actions en faveur du patrimoine à l'échelle communautaire, dont l'une des finalités est d'incarner l'identité culturelle de l'Europe.
- Le tiers-lieu, berceau des communs ou couteau suisse des communes ? - Arnaud Idelon p. 96-109 Dans une analyse documentée, Arnaud Idelon, à la fois théoricien et praticien de ces espaces qui suscitent confusion, fantasmes et projections, met en garde contre les programmes descendants qui les éloigneraient de leur identité originelle faite d'hybridation, de culture et d'expérimentation.
- Pour un processus de politique culturelle « poreux » - Giuliana Ciancio, Benjamin Sanchez p. 110-116 Tout à la fois chercheuse et curatrice de projets de coopération européenne, Giuliana Ciancio aborde les mécanismes de la fabrique de la politique culturelle de l'UE en pointant des avancées certaines, malgré des moyens encore faibles, et un souffle réformateur encore à venir.`np pagenum="111"/b
- Et si la culture changeait d'échelle et jouait la sobriété ? - François Delotte p. 118-125 La course à l'événementialisation et au super-équipement qui a marqué le secteur culturel n'est plus tenable dans le contexte actuel de dérèglement climatique. Pour plus de sobriété, il faut désormais interroger la taille des manifestations, la durée des tournées, et mieux adapter les offres artistiques aux territoires, explique François Delotte.
- La transition reste à venir - Gwendolenn Sharp p. 126-131 Selon Gwendolenn Sharp, un nombre croissant de musiciens, d'organisations et de lieux de concert prennent conscience de l'impact environnemental de la musique. Mais on est encore loin d'avoir basculé dans une approche systémique.
- Des clownes enfin visibles et délibérément subversives ? - Zed Cézard p. 132-140 Nourrie d'une enquête de terrain édifiante, Zed Cézard révèle l'invisibilité et le déni de légitimité qu'ont subis les clownes dans l'histoire de leur art, et leur volonté aujourd'hui de déconstruire les schémas sociaux des sociétés patriarcales et d'affirmer leur pratique subversive et politique.`np pagenum="133"/b
- Les micro-festivals peuvent-ils transformer l'expérience festivalière ? - Pablo Belime p. 142-152 Plus qu'un phénomène de mode ayant pris son essor pendant la pandémie, les micro-festivals, selon Pablo Belime, apparaissent comme l'expression de nouvelles logiques de diffusion et d'expériences culturelles, davantage respectueuses de l'environnement et des liens entre artistes et publics grâce à des espaces scénarisés plus intimistes.
- Bibliothèque subjective - p. 154-158