Contenu du sommaire : Où va la droite ?

Le bilan de la COP 26 apparaît contrasté. D'un côté, les instances politiques prennent en compte le travail des scientifiques du Giec et un nombre croissant de pays ont adopté l'objectif de neutralité carbone à horizon de 2050, nécessaire pour limiter le réchauffement à 1,5 degré. De l'autre, les mesures effectives sont très insuffisantes. La solidarité avec les pays du Sud est déficiente. Même dans les pays développés, l'adaptation aux conséquences du réchauffement climatique sera très difficile.

Les liens entre le Sri Lanka et la Chine se sont considérablement renforcés ces dernières années. Cette alliance est-elle caractéristique de la politique d'expansion chinoise en Asie ? Elle reflète plutôt les choix politiques des gouvernements sri lankais successifs qui trouvent dans l'aide chinoise un moyen d'obtenir des financements qui, à la différence de ceux des pays occidentaux, ne sont pas conditionnés par des réformes politiques.

Les primaires des Républicains ont manifesté une grande unité du parti autour de celle qui les a remportées, Valérie Pécresse. Cette unité est sans doute vouée à durer. Mais le bon score d'Éric Ciotti montre la difficulté à rassembler deux types d'électorat. Au-delà de la présidentielle, les élections législatives seront un autre enjeu important.

En décembre 2020, le Cocolupa, installé par le ministre des Solidarités et de la Santé, celui de l'Agriculture et de l'Alimentation et celle du Logement, s'est fixé un objectif ambitieux : transformer le modèle français de lutte contre la précarité alimentaire. Et pour cause, depuis le début de la pandémie de Covid-19, au printemps 2020, le nombre de personnes recourant à l'aide alimentaire a explosé, et les images de jeunes faisant la queue pour recevoir quelques boîtes de conserve et des paquets de pâtes ont choqué l'opinion publique.

Les relations de la psychiatrie et de la psychanalyse sont aujourd'hui revenues au point d'incommunication qui était le leur au début de l'entreprise freudienne. À partir de ses entretiens avec Marcel Czermak, fondateur de l'école psychanalytique de l'hôpital Sainte-Anne, Hélène L'Heuillet revient sur les apports de la psychanalyse à la psychiatrie en montrant que la clinique découle de la prise en compte des effets du langage sur la psychè humaine.

La question des titres à reconnaître aux ministres de l'Église catholique interroge dans la mesure où ils ont pu semer le trouble et participer aux différentes formes d'abus de pouvoir. Parmi ces titres, celui de « père », ainsi que la fonction de paternité spirituelle qu'il recouvre, est lourd d'ambiguïté, notamment pour des enfants. Il nous paraît nécessaire de croiser le regard d'un théologien catholique et celui d'un psychanalyste, fin connaisseur du judaïsme, pour mieux en comprendre l'histoire, les spécificités et les menaces.

Nous fêterons prochainement l'anniversaire de la naissance de Blaise Pascal. Mais savons-nous exactement qui est cet auteur du Grand Siècle ? un chrétien ? un janséniste ? un moraliste ? un pourfendeur sombre et désespérant de la vanité et de la comédie humaines ? Si nous tentions de lire autrement les Pensées de Pascal pour y découvrir une philosophie ni tragique ni secondaire, ni convenue ni soumise, mais profondément originale et inclassable. Pascal n'appartient à aucune école, ni à aucune chapelle.

La question écologique a connu un développement remarquable ces dernières années dans l'espace littéraire français, de concert avec la présence toujours plus significative dans le débat public de l'urgence environnementale. De la montée des mouvements verts en politique à l'encyclique Laudato si' actualisant l'enseignement franciscain, des alertes lancées par la communauté scientifique à l'engagement de la jeunesse face à la crise climatique, l'écologie s'est configurée comme un idéal global, capable de rassembler largement. Les écrivains s'emparent désormais de ces problématiques en diffusant un nouvel imaginaire de l'écosystème.