Contenu du sommaire : Faire le point. Le pouvoir des femmes dix ans après Beijing

Revue Revue internationale des sciences sociales Mir@bel
Numéro no 184, juin 2005
Titre du numéro Faire le point. Le pouvoir des femmes dix ans après Beijing
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Résumés - p. 211
  • Editorial - Valentine M. Moghadam p. 217 accès libre
  • Evolutions nationales et régionales

    • Évolution des sources de soutien en faveur des droits politiques des femmes - Katherine Meyer, Helen Rizzo et Youssef Ali p. 221 accès libre avec résumé
      La recherche sur l'évolution des droits politiques des femmes s'intéresse souvent à la présence ou à l'absence manifeste d'améliorations des politiques nationales et internationales ou à la proportionnalité entre les sexes dans les institutions représentatives aux niveaux international, national et local. L'opinion du public quant aux droits des femmes est un important corollaire de ces travaux, car elle est l'un des fondements de la légitimité des politiques et des organes représentatifs. Étudiée seule, l'évolution de l'opinion publique à travers le temps donne toutefois un tableau incomplet de la situation des femmes, tout comme l'évolution des politiques et de la représentation. Certains facteurs, qui apparaissent en filigrane derrière les statistiques sur les tendances en matière de droits des femmes, ont de l'importance, et il est indispensable de savoir si les sources de soutien en faveur des droits politiques des femmes changent au fil du temps. Nous avons utilisé des données provenant du Koweït dans les années qui ont précédé et suivi la Conférence Beijing + 5 pour voir comment l'absence de toute modification de l'opinion publique au sujet des droits de la femme peut cacher une importante dynamique sociale, qui joue un rôle significatif dans l'élaboration des politiques et des pratiques qui touchent les femmes. Alors qu'en 1994, une majorité des Koweïtiens, et notamment les plus nantis, étaient manifestement favorables aux droits de la femme, en 1998, ce soutien venait moins du grand public et davantage de membres de réseaux sociaux et de citoyens ayant des programmes politiques et culturels particuliers.
    • Violences faites aux femmes et discours sur le développement au Bangladesh - Farida C. Khan p. 235 accès libre avec résumé
      Au cours des trente dernières années, les femmes du Bangladesh ont vu leurs conditions de vie et le sens de leur existence radicalement modifiés par l'évolution rapide de la société. Après avoir été négligées pendant des générations par les pouvoirs publics et victimes de l'exclusion, les femmes sont aujourd'hui directement confrontées aux réalités de la mondialisation : aide étrangère, migrations, traite, travail en usine et urbanisation. De plus en plus nombreuses à participer à la vie économique ainsi qu'aux programmes gouvernementaux et non gouvernementaux et à migrer vers les centres urbains et à l'étranger, les femmes sont devenues socialement et politiquement plus visibles. Leur présence sur le marché et sur la scène publique leur offre de meilleures possibilités d'accéder aux ressources et d'agir, mais fait de larges segments de la population des cibles particulièrement vulnérables, exposées aux risques de violence sexuelle, de répression au travail et de persécution religieuse. Le présent article décrit la réalité de la violence croissante qui s'exerce contre les femmes en la situant dans le contexte du discours contemporain sur leur autonomisation et leur bien-être. Il tend à démontrer que, contrairement au postulat sur lequel repose la politique de développement actuellement menée au Bangladesh, à savoir que le développement économique se traduit par un bien-être accru des femmes, ces dernières sont en fait, dans un contexte de bouleversement de l'économie et de la société, victimes de formes nouvelles et accrues de violence.
    • Les femmes et la politique en Indonésie : les dix années depuis Beijing - Sharyn Graham Davies p. 249 accès libre avec résumé
      Les 189 États membres de l'ONU qui ont adopté à l'unanimité en 1995 la Déclaration et le Programme d'action de Beijing se sont engagés à assurer l'égalité d'accès et la pleine participation des femmes aux structures du pouvoir et à la prise de décisions. À l'époque de la signature de ces textes, les femmes représentaient moins de 12 % des membres des parlements dans le monde, pourcentage que l'on retrouvait en Indonésie. Comment la participation des femmes à la politique indonésienne a-t-elle évolué depuis lors ? Dans quelle mesure les Indonésiennes ont-elles été à même de faire appliquer les idées exprimées par la Conférence de Beijing sur les femmes et d'enregistrer des progrès dans le domaine politique, sur le plan tant quantitatif (par exemple, accroissement de la représentation politique) que qualitatif (priorité accordée aux questions relatives aux femmes) ? Quels obstacles continuent d'entraver l'entrée des femmes sur la scène politique et que faut-il encore faire pour faciliter leur participation à la vie politique ? Abordant ces questions, et d'autres, la présente étude montre que malgré des améliorations substantielles dans la reconnaissance du droit des femmes de participer à la politique, celles-ci continuent d'être en pratique invisibles sur la scène politique indonésienne. Depuis dix ans, le nombre des Indonésiennes engagées dans la politique a même diminué.
    • Au-delà de Beijing, l'exemple d'une stratégie de survie : l'existence difficile des marchandes d'aliments du secteur informel à Limbé (Cameroun) - Charles Che Fonchingong p. 263 accès libre avec résumé
      En réponse à l'engrenage de la mondialisation et de la marchandisation du secteur de la production, les femmes continuent de jouer un rôle essentiel, elles qui s'assurent un gagne-pain en préparant à manger pour les populations des zones rurales, périurbaines et urbaines. Sur la base d'une enquête menée auprès de marchandes de denrées alimentaires, le présent article évalue l'apport des femmes qui tirent des revenus du secteur informel, les stratégies qu'elles mettent au point pour faire reculer la pauvreté engendrée par l'effondrement économique, les difficultés qu'elles rencontrent face aux exigences quotidiennes auxquelles elles doivent satisfaire pour assurer la survie de leur famille, et l'influence de ce phénomène sur les relations entre hommes et femmes.Les informations recueillies à propos de ces vendeuses révèlent que la plupart d'entre elles assument la majeure partie des responsabilités dans le ménage, qu'elles doivent se partager entre leur maison et leur point de vente, avec les conséquences qu'on imagine en temps, mobilité, santé et charge de travail. Sur tous les fronts à la fois, les marchandes ont beaucoup de mal à faire vivre leur famille. Cependant, elles accèdent à l'autonomie économique car elles exercent davantage d'influence sur la répartition des ressources à l'intérieur du ménage. Mais les revenus minimes qu'elles tirent de ces activités sont grevés par des impôts élevés, elles se heurtent à l'absence de réglementation des activités du secteur informel et à la guerre incessante que leur livrent les autorités municipales. Pour compenser le temps passé à gagner de l'argent au lieu de s'occuper de leur foyer, elles doivent faire appel à leur famille – le plus souvent aux filles, ainsi qu'à d'autres personnes disponibles parmi leurs proches.
    • Les femmes, la pauvreté et le commerce informel en Afrique orientale et australe - Oludele Akinloye Akinboade p. 277 accès libre avec résumé
      Le présent article examine diverses questions intéressant la pauvreté des femmes et leur participation au commerce du secteur informel en Afrique orientale et australe. La pauvreté est endémique dans la région où, selon les estimations, plus de la moitié de la population vit avec moins d'un dollar par jour. La situation est encore plus grave dans le cas des femmes et revêt une importance accrue dans cette sous-région où près de la moitié des ménages ont une femme à leur tête. Le dénuement des femmes présente de multiples aspects, qu'il s'agisse du domaine économique, social ou politique.Les femmes sont très actives dans le secteur informel et le commerce transfrontalier. Ces activités sont généralement peu rémunératrices, peu gratifiantes et irrégulières. Il s'agit souvent aussi d'activités ayant pour seul objectif la survie, peu complexes, portant sur la vente de denrées périssables peu coûteuses. Elles se sont aujourd'hui étendues au commerce des ressources biologiques et forestières dans une région qui est ravagée par le vih/sida.
  • Processus transnationaux

    • Les femmes, la guerre, la consolidation de la paix et la reconstruction - Chineze J. Onyejekwe p. 301 accès libre avec résumé
      La violence sexiste, et plus particulièrement la violence sexuelle, est devenue une arme ainsi que l'une des caractéristiques des conflits armés contemporains. Cet article traite de la protection des femmes dans les conflits armés et du rôle central qu'elles jouent dans le règlement des différends et dans la consolidation de la paix. Les expériences des femmes et des filles dans les situations de guerre et de conflit y sont décrites. On évoque également les obstacles auxquels se heurtent les femmes lorsqu'il s'agit de participer à la consolidation de la paix après un conflit, et on analyse la contribution des Nations unies à l'instauration de la paix dans le cadre de la résolution 1325 du Conseil de sécurité.
    • Genre, autonomisation et communication : rétrospective et prospectives - Annabelle Sreberny p. 309 accès libre avec résumé
      Le présent article examine les interrelations entre la mondialisation, la communication et la démocratisation, notamment du point de vue de l'égalité entre les sexes et de l'autonomisation. Il présente une analyse historique de la mise en place des réseaux féminins mondiaux, en particulier dans les domaines des médias et des technologies de la communication, ainsi que des politiques relatives à leurs processus et à leurs résultats. Il examine les convergences des médias et des technologies de la communication et, partant, les continuités et les évolutions des principaux champs d'analyse entre la Conférence mondiale sur les femmes tenue à Beijing en 1995 et le Sommet mondial sur la société de l'information de 2005. Il examine également les politiques relatives au genre et les questions qui se sont fait jour à cet égard à l'occasion du processus du smsi, en particulier le caractère de plus en plus central des tic dans le développement, mais aussi les limites d'une approche purement technologique en la matière. L'article défend l'idée que le point de vue du genre peut permettre une analyse holistique de problèmes mondiaux tels que la démocratisation de la communication, la communication de la démocratie et l'émancipation des femmes dans le monde.
    • Droits du corps et perversions de la guerre : droits et violences sexuels dix ans après Beijing - Rosalind P. Petchesky p. 329 accès libre avec résumé
      Le Plan d'action de Beijing (1995) et les documents connexes – ceux de la Conférence de Vienne sur les droits de l'homme (1993) et de la Conférence internationale sur la population et le développement (1994) – ont représenté des étapes importantes pour faire reconnaître ce que l'on pourrait appeler les droits du corps. Il y a là des droits positifs s'agissant de l'expression sexuelle, de la liberté de procréation et d'accès aux soins de santé, en même temps que des droits négatifs, notamment le droit à ne pas subir la violence et la torture. Dix ans après, les corps violentés des hommes d'Abou Ghraib, de Guantanamo et du Gujarat semblent ridiculiser certains des postulats fondamentaux de Beijing, à savoir que les femmes sont essentiellement les victimes et non pas les auteurs de violences corporelles et que, en tant que telles, les femmes sont, ou devraient être, les principales bénéficiaires des droits à l'intégrité corporelle. La présente étude revient sur ces postulats dans le sillage de la « guerre contre le terrorisme », de l'extrémisme religieux et des pratiques de violence racialisée, sexuelle et souvent homophobe dirigée contre des hommes dans le cadre de guerres et de conflits ethniques. En particulier, l'auteur examine la guerre d'Irak et comment celle-ci configure ces pratiques selon des modalités anciennes et nouvelles. L'objectif n'est pas de rejeter les conceptions féministes mais plutôt de mettre en cause l'attitude qui consiste à privilégier de façon exclusive la femme en tant que détentrice de droits sexuels et d'ouvrir le débat en faveur de coalitions nouvelles et plus larges de mouvements sociaux de lutte pour les droits du corps.
    • Le transnationalisme : nouveau visage de la politique féministe depuis Beijing - Manisha Desai p. 349 accès libre avec résumé
      Mon propos est ici d'expliquer que le féminisme transnational est devenu la principale caractéristique des mouvements féministes dans le monde depuis la quatrième Conférence mondiale sur les femmes de Beijing. Par transnationalisme, j'entends à la fois l'organisation du militantisme au-delà du cadre des frontières nationales et son expression aux niveaux local, national, régional et global dans des discours « transnationaux ». J'étudierai deux lieux d'implantation du féminisme transnational, à savoir les Nations unies et le Forum social mondial en marge duquel sont nés en particulier les Dialogues féministes. J'expliquerai que le nouveau contexte sociopolitique qui prévaut depuis Beijing – en particulier l'hégémonie persistante de l'agenda économique néolibéral, l'enracinement des fondamentalismes religieux, les guerres consécutives au 11 Septembre et la polarisation sur le terrorisme aux États-Unis et dans le monde – a mis en évidence les limites du militantisme transnational aussi bien pour la politique interne du mouvement que pour les transformations sociales. Le féminisme transnational a pour effet de fragmenter la politique du mouvement car des tensions apparaissent entre les organisations féministes qui peuvent effectivement franchir les frontières et celles qui ne le peuvent pas, reproduisant ainsi des inégalités entre les militants des pays du Nord et ceux du Sud, et à l'intérieur même des pays. Qui plus est, étant donné les espaces dans lesquels les mouvements féministes transnationaux opèrent et les modalités du militantisme transnational, l'orientation stratégique de ces mouvements privilégie désormais le processus au détriment des résultats et le changement dans l'action et le discours au détriment de la redistribution. En conséquence, les mouvements féministes se trouvent depuis Beijing dans une situation paradoxale, à savoir que (dans une certaine mesure) l'influence des femmes est partout visible même si (le plus souvent) leur vie continue de s'enliser dans des inégalités multiples. En cette période néolibérale, il faut une politique féministe néoradicale reposant sur une analyse intersectorielle et sur des pratiques démocratiques mais prévoyant des stratégies communes avec d'autres mouvements de masse qui puissent redistribuer les ressources et assurer l'émancipation des femmes.
  • Instruments juridiques et indicateurs de genre

    • Conventions internationales, mariage mixte et droit successoral en Afrique du Nord : « Cachez-moi cette différence que je ne saurais voir » - Wassila Ltaief p. 363 accès libre avec résumé
      Cet article traite de l'égalité dans les pays du Maghreb et en Égypte, où l'inégalité dans l'héritage et s'agissant du mariage interreligieux prend une grande importance. Par conséquent, les accords et le droit internationaux prennent un caractère fluide au gré des systèmes politiques existants, dont les législateurs oscillent entre particularisme culturel et besoin de s'inscrire dans la modernité. Comment, cependant, un pays peut-il se prétendre modernisateur quand la moitié de ses citoyens n'ont aucun statut et où les réserves attachées aux accords internationaux opposent des obstacles insurmontables à tout changement qui se fonde sur l'égalité entre hommes et femmes ? Les développements proposés ici partent de la législation dans quatre pays musulmans afin d'évaluer la possibilité qu'un jour ces pays pourraient être amenés par les accords internationaux non seulement à respecter ceux-ci mais aussi à donner aux femmes la place qui leur revient de droit.
    • Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels comme outil de lutte contre la discrimination à l'égard des femmes : considérations générales et étude de cas sur l'Algérie - Karima Bennoune p. 385 accès libre avec résumé
      Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (pidesc) est essentiel pour la protection des droits humains des femmes, comme en témoignent les droits qu'il garantit sur le fond ainsi que son accent procédural sur la non-discrimination. Le pidesc a désormais cent cinquante et un États signataires, qui se comparent aux cent quatre-vingts États qui ont ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (cedef). Si cette dernière cristallise les oppositions au progrès des droits des femmes, le pidesc est moins controversé. Il peut, dès lors, être un outil utile dans la lutte contre la discrimination à l'égard des femmes, notamment dans le monde musulman où il existe une forte résistance à l'encontre de la cedef dans les milieux conservateurs. Selon certains, cependant, le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, qui suit la mise en œuvre du pidesc, doit encore développer sa jurisprudence sur les questions relatives aux femmes. Dans un cadre aussi complexe, la présente étude s'intéressera à l'utilité du pidesc dans la lutte contre la discrimination à l'égard des femmes, avec un accent particulier sur le cas de l'Algérie, qui a signé la convention en 1989.
    • Mesurer les progrès des femmes à l'ère de la mondialisation - Sylvia Walby p. 405 accès libre avec résumé
      Dans quelle mesure le processus Beijing + 10 a-t-il contribué à améliorer la vie des femmes ? La présente étude aborde les principaux problèmes que pose ce type d'évaluation, en particulier la conceptualisation et la mesure de l'égalité des sexes. Elle commence par examiner trois points de vue sur la conceptualisation de « l'amélioration » : comme développement économique, comme capacités humaines ou comme égalité des sexes. Vient ensuite une analyse des tensions entre trois modèles différents d'égalité des sexes. La partie finale contient une critique de la mise en œuvre de ces concepts et de l'ensemble des données nécessaires pour évaluer les progrès dans chacun des douze domaines critiques du Programme d'action des Nations unies. En particulier, la question se pose de ce que sont les meilleurs indicateurs. La présente étude porte aussi sur l'élaboration de normes internationales d'égalité des sexes, en particulier de leur application dans l'Union européenne.En 1995, la Conférence mondiale sur les femmes (Beijing) a adopté un Programme d'action pour améliorer l'existence des femmes du monde (Organisation des Nations unies, 1995). Ce programme remettait en question nombre de conceptions classiques du progrès, de l'égalité et de la justice. La difficulté demeure d'appliquer intégralement ce programme, auquel tous les pays du monde ont souscrit. En 2005, un examen (« Beijing + 10 ») a été organisé des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Programme d'action. Plusieurs réunions et rapports ont préparé ce processus, notamment au niveau régional (Commission économique pour l'Europe, 2004 ; Présidence luxembourgeoise, 2005).
    • Mesurer l'autonomisation des femmes : participation et droits dans les domaines civil, politique, social, économique et culturel - Valentine M. Moghadam et Lucie Senftova p. 423 accès libre avec résumé
      Le Programme d'action de Beijing a constitué un tournant sur le plan conceptuel : alors qu'on se contentait jusqu'alors de réfléchir à la condition féminine et de stigmatiser l'inégalité entre les sexes, l'accent est mis désormais en priorité sur la réalisation de deux objectifs : « l'égalité des genres » et « l'autonomisation des femmes ». Le Programme d'action soulignait notamment la nécessité de disposer de données ventilées par sexe aux fins de planification et d'évaluation. Le présent document s'efforce de cerner le concept d'autonomisation des femmes en tant que processus complexe permettant aux femmes d'acquérir des capacités essentielles, de jouir de garanties juridiques, et de participer aux manifestations essentielles de la vie sociale, économique, politique et culturelle, et propose un ensemble d'indicateurs de mesure pertinents. Bien qu'il soit difficile de mesurer « la participation et les droits dans le domaine culturel », nous estimons que les indicateurs d'égalité des genres devraient intégrer la question importante de l'accès et de la participation des femmes aux institutions culturelles et à la prise de décisions dans ce domaine.
  • Les numéros parus - p. 451