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Les évènements sportifs internationaux de moyenne envergure favorisent des systèmes d'intermédiation localisés. Les parties prenantes animent, gèrent et organisent ces systèmes entre production et territorialisation afin d'innover et de créer des interfaces entre eux. L'analyse sémiotique situationnelle permet d'en comprendre les mécanismes ainsi que le sens donné à chaque initiative générée par l'évènement. Cadrages théorique et méthodologique innovants en géographie socio-économique du sport arment une étude de cas typique, l'Open d'Orléans de tennis. Les résultats démontrent la nécessité d'apparier sa production et sa territorialisation, participant à la réussite de ce processus d'intermédiation territoriale.

Le programme de recherche-action Réacteurs accompagne quatre collectivités territoriales dans la conception de projets agricoles porteurs d'attractivité. À partir de l'exemple de la filière noisette en Est-Creuse, cet article souhaite questionner le rôle et la capacité des acteurs locaux à définir des stratégies de développement localement cohérentes et destinées à rendre plus attractif leur territoire. Grâce à un dispositif d'animation réalisé en Est-Creuse auprès d'agriculteurs, nous montrons que la stratégie portée par la collectivité ne correspond aux attentes que d'une partie d'entre eux, les autres se retrouvant exclus du processus d'accompagnement mis en place par la collectivité. Par ailleurs, en ne s'appuyant que sur une justification économique, ce projet de filière néglige le rapport d'appropriation des acteurs locaux face à une nouvelle ressource territoriale. Une approche plus intégrée est nécessaire pour envisager un projet de territoire dans ses dimensions d'agir collectif, de spatialisation des pratiques agricoles et dans sa capacité à évaluer l'incidence d'un projet sur la qualité de vie des habitants. Enfin, la gouvernance hiérarchisée du projet et la difficulté pour les agents d'intégrer des approches systémiques ne facilitent pas la construction de projets agricoles cohérents au regard des spécificités territoriales et des enjeux de développement actuels.

Cette contribution analyse une méthode d'évaluation du développement durable co-construite dans le cadre d'une politique publique de soutien à l'économie sociale et solidaire initiée par le Conseil départemental du Pas-de-Calais (France). Après avoir rappelé le contexte d'émergence de cette politique, le texte présente la méthodologie adoptée. Par la suite, six marqueurs de transformation économique, sociétale et environnementale sont présentés et les échelles de grandeurs de chacun d'entre eux sont illustrées à partir d'exemples. Un bilan de la mise en œuvre de cet instrument d'évaluation lors de l'édition 2020 du Budget citoyen du Département du Pas-de-Calais est ensuite exposé. Enfin, l'article tire quelques-uns des enseignements de cette démarche au regard des travaux sur l'interface entre développement durable et économie sociale et solidaire, sur les indicateurs de développement durable, ainsi que sur l'articulation entre innovation sociale et durabilité.

L'objectif de cet article est de proposer une réflexion prospective et d'alimenter le débat en cours sur l'avenir des espaces de coworking dans les différents types de territoires. La crise de la Covid-19 pourrait modifier durablement le rôle des différents types de proximités et les pratiques professionnelles des utilisateurs des espaces de coworking. Les résultats d'une enquête quantitative réalisée au printemps 2020 auprès des utilisateurs de ces espaces suggèrent que ce type d'organisation du travail devrait continuer à se développer sur tous les types de territoires. De nouvelles pratiques devront toutefois être proposées par les espaces pour s'adapter aux contraintes sanitaires et au contexte économique.