Contenu du sommaire : Au(x) défi(s) de la puissance
Revue | Revue Défense Nationale |
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Numéro | Hors-série no 13, 2023 |
Titre du numéro | Au(x) défi(s) de la puissance |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Avant-propos - François-Xavier Polderman p. 9-10
- Préface - Didier Castres p. 12-14
L'accélération du monde : décider mieux et plus vite
- La subsidiarité : au-delà du principe, un procédé à adapter aux réalités des conflits modernes - Nicolas de Chilly p. 17-30 La réalité complexe des conflits modernes met la subsidiarité en tension, entre l'inévitable centralisation de certaines décisions dans le contexte politico-stratégique actuel et une nécessaire décentralisation du commandement pour accélérer la décision et prendre l'ascendant sur l'adversaire. Dépasser ce tiraillement exige une vision dynamique des organisations, suffisamment agile pour adapter l'exercice de la subsidiarité aux circonstances, aux moyens et aux enjeux. Cette étude propose des pistes pour retrouver confiance dans la décision individuelle des chefs de tout niveau, dont la responsabilisation doit être accompagnée d'une formation, d'un entraînement et d'une pratique renouvelés.
- Le Commandement et le contrôle (C2) des opérations multi-milieux multi-champs de haute intensité : vers une nouvelle Révolution dans les affaires militaires (RMA) - Nicolas Lyautey p. 31-45 Penser le Commandement et le contrôle ( C2) de demain, c'est penser l'évolution du caractère de la guerre. La dégradation du contexte sécuritaire et le risque de conflit de haute intensité doivent nous encourager à investir dans le C2 Multi-milieux multi-champs (M2MC). Il s'agit de mieux intégrer les nouveaux espaces de conflictualité, tout en accélérant la boucle OODA (Observation-Orientation-Décision-Action), en particulier au niveau tactique. Car l'indice de performance du C2, c'est le temps. L'accélération de notre transformation numérique doit permettre de dynamiser les fonctions renseignement et ciblage, en boucle courte. Sur le long terme, un recentrage du niveau opératif proche du niveau stratégique pourrait s'accompagner de l'émergence d'un niveau tactique M2MC.
- Le paradoxe de la surprise et de la transparence - Antoine Faurichon de la Bardonnie p. 46-62 L'avènement annoncé de la transparence du champ de bataille aurait dû conduire au bannissement de la surprise tant il semble s'inscrire dans la logique du primat de la technologie sur l'intelligence et de l'observation sur la dissimulation. Et pourtant, force est de constater qu'en Ukraine ou ailleurs la surprise s'assume plus que jamais comme un levier de puissance dans la dialectique qui oppose deux volontés. Investissant de nou veaux milieux et se déployant dans de nouveaux champs, l'affrontement et ses nombreuses combinaisons offrent un environnement très favorable à l'irruption de la surprise dans nos visées stratégiques. Il faut, dès à présent, se réhabituer à vivre avec elle et, pardessus tout, s'interdire d'en laisser l'usage exclusif à l'adversaire.
- Le chef et le temps : la « patience stratégique » en question - Ludovic Danigo p. 63-75 Appréhender le futur, bâtir une stratégie pour faire en sorte que celui qui adviendra soit conforme aux desseins et aux intérêts de notre Nation exige plus que de la patience. On ne peut se contenter de déplorer la dictature de l'immédiateté, pas plus que de fustiger les visions de court terme. Le chef militaire doit cultiver sa capacité à anticiper et à saisir le « temps opportun ». Il ne peut y parvenir sans forger son caractère, sans entretenir sa culture historique, sans se fier à son intuition et sans se ménager le temps de l'intériorité.
- Transformation numérique de l'administration : la recherche d'efficacité et d'agilité - Harald Lamatsch p. 77-90 La numérisation de l'administration est un levier significatif d'économies en termes de personnel et de coûts de fonctionnement. Nous sommes au cœur d'une situation d'urgence et nous devons développer des idées pour agir. Les conditions-cadres et espaces d'action de la numérisation innovante et le contexte de l'administration publique mènent au constat que le véritable art consiste d'une part, à prendre en compte le besoin politique d'immédiateté et de visibilité, et d'autre part, à attribuer des leviers d'action au sein de l'administration. La première des solutions est de déployer des unités d'innovation qui assurent la capacité de mettre en œuvre ce que le monde privé numérique exploite déjà depuis des décennies.
- Le système politico-militaire en Italie : une comparaison avec le système pol-mil français - Milos Argenton p. 91-108 Le Traité du Quirinal, signé à Rome le 26 novembre 2021 et entré en vigueur le 1er février 2023, souligne la volonté politique d'une coopération renforcée entre la France et l'Italie. Parmi ses onze articles thématiques, le deuxième concerne les aspects de sécurité et de défense. Le renforcement de la coopération politicomilitaire ne peut commencer que par une meilleure compréhension mutuelle. L'objectif de cet article est précisément de comprendre le système politico-militaire italien, en soulignant ses similitudes et ses différences par rapport à son homologue français, afin de renforcer la coopération en tirant parti des atouts communs, et en notant les limites et les contraintes mutuelles, pour parvenir à une approche complémentaire en vue de la réalisation d'objectifs communs.
- La subsidiarité : au-delà du principe, un procédé à adapter aux réalités des conflits modernes - Nicolas de Chilly p. 17-30
L'élargissement des domaines de la guerre : éviter les contournements
- L'épaulement des forces nucléaires et conventionnelles - Olivier Baudet, David Marty p. 111-131 Apparu une première fois en 2020 lors du discours du président de la République sur la dissuasion, puis repris dans la Revue nationale stratégique 2022, le terme « d'épaulement » entre forces nucléaires et conventionnelles répond aux pourfendeurs d'une dissuasion qui pourrait être contournée. Cette terminologie illustre une complémentarité historique dont la compréhension s'était érodée après la guerre froide et répond à l'évolution de la conflictualité d'une nouvelle ère stratégique. Elle interroge in fine notre modèle d'armée.
- Pour une organisation de l'action de l'État dans l'Espace - Diane Geribaldi p. 132-144 Mise en orbite de constellation de plusieurs milliers de satellites, privatisation de l'accès à l'Espace et concurrence sur les lanceurs, pollution spatiale, développement de service « in-space », tourisme, exploration spatiale et extraction de ressources sont autant d'évolutions auxquelles la France doit s'adapter pour continuer à avoir la « maîtrise de l'Espace ». Ces missions nouvelles entraînent un besoin de coordination interministérielle accru et des attributions nouvelles pour organiser l'action de l'État dans l'Espace.
- Stratégies de défense par interdiction en milieu sous-marin : du concept à la réalité - Jean-Christophe Turret p. 145-157 Les stratégies de déni d'accès et d'interdiction dans le domaine aérien, connues sous le nom A2/AD, se sont multipliées au début des années 2000 avec la prolifération du couple radar/missile antiaérien. Dans le milieu sous-marin, cette révolution n'a pas encore eu lieu en raison d'un environnement défavorable aux capteurs et effecteurs (performances, communications, intégrité). Le système d'écoute SOSUS a néanmoins permis à la marine américaine de suivre les sous-marins soviétiques pendant plus de 30 ans. Cet article s'interroge sur l'intérêt et la faisabilité de l'A2/AD dans le milieu sous-marin, en balayant les concepts et les travaux de recherche en cours ainsi que leurs implications pour la Marine nationale.
- Guerre hybride dans le domaine maritime : vers une réponse plus offensive - Alexis Muller p. 158-174 Les activités chinoises en mer de Chine méridionale, les actions iraniennes dans le golfe Persique, les débordements de puissance turcs en Méditerranée orientale et les derniers incidents en mer Baltique présentent les caractéristiques d'une guerre hybride maritime. Face à ces perturbations stratégiques à très haute valeur ajoutée, il est temps pour la Marine française de réfléchir à ces scénarios et à la manière de les contrer de façon plus offensive : « COIN » (contre-insurrection) maritime, « Lawfare », emploi de l'hybridité à notre avantage… L'hybridation de la menace en mer conduit à réconcilier une marine mahanienne, orientée vers l'affrontement décisif, avec celle proposée par la Jeune École en comptant sur la mise en réseau des unités.
- Lutter contre les rétroactions sur le territoire national : quel rôle pour la Gendarmerie nationale ? - Tugdual Vieillard-Baron p. 175-188 L'éventualité d'un engagement majeur de la France dans un conflit international rend nécessaire de repenser la défense du territoire, marquée depuis plusieurs décennies par la seule lutte contre le terrorisme. Il s'agit de redécouvrir, en les actualisant, les concepts de la guerre froide pour faire face aux menaces multiformes posées par les « rétroactions ». Trait d'union naturel entre les missions de défenses civile et militaire, la Gendarmerie offrira aux décideurs des capacités spécifiques qui lui permettront d'épauler utilement les Armées dans cette mission. Pour en garantir l'efficacité, le cadre juridique, la coordination et la gouvernance devront faire l'objet d'une attention particulière des autorités politiques, sur le plan central comme sur le plan local.
- L'épaulement des forces nucléaires et conventionnelles - Olivier Baudet, David Marty p. 111-131
La désinhibition de l'ennemi : choisir les moyens
- Histoire des Lois de programmation militaire (LPM) - Christophe David p. 191-208 Protéger la France, c'est planifier dans l'incertitude, car l'environnement international est mouvant, les risques évoluent, les finances de l'État aussi. Ainsi, dresser l'histoire des LPM sous la Ve République conduit inévitablement à s'interroger sur leur utilité, la comparaison entre la programmation et l'exécution montrant qu'elles ont rarement été respectées. L'auteur propose une synthèse pédagogique et chronologique, en suivant trois macrocycles, qui illustrent l'acceptabilité politico-sociale de l'effort de défense, lui-même lié au contexte international et économique du pays : la priorité donnée au nucléaire, les dividendes de la paix, les attentats en France et le retour de la guerre en Europe. Il conclut par des propositions pour l'avenir.
- Quel rôle pour l'État face aux enjeux de financement de la Base industrielle et technologique de défense (BITD) ? - Jacqueline Burin des Roziers p. 209-224 Le contexte stratégique avec la perspective de conflits de haute intensité implique une mutation de notre outil de défense. Ce passage à une « économie de guerre » nécessite des investissements pour faire évoluer nos outils de production ou améliorer notre résilience, constituer des stocks d'approvisionnements, réinternaliser en France certaines activités, maintenir un niveau d'innovation élevé, mais aussi accompagner des prospects export. Cependant, faute principalement d'une image favorable, l'industrie de défense souffre d'une difficulté d'accès aux financements privés. Face à cette situation, l'État « keynésien » doit utiliser les leviers que lui permettent ses différents rôles de client, d'investisseur, de régulateur et de stratège pour favoriser et accompagner les évolutions nécessaires.
- 99 Luftballons : réévaluer l'équilibre entre masse et technologie dans les conflits futurs - Aaron Hoff p. 225-238 De Sun Tzu à Clausewitz, de grands stratèges militaires ont réfléchi à la place de la masse dans la guerre. Les progrès technologiques, quant à eux, ont parfois fait passer l'avantage de l'attaquant au défenseur – il s'agit du dilemme « du glaive et du bouclier ». Depuis l'apogée des armées massives pendant la Seconde Guerre mondiale et l'introduction du bouclier technologique ultime que constituent les armes nucléaires, les armées du monde entier ont cherché le meilleur équilibre entre la technologie et la masse. Cet article examine le retour d'expérience de conflits récents afin d'identifier les stratégies possibles pour tirer le meilleur parti de la masse et de la technologie afin de se préparer aux guerres de demain.
- Les essaims de drones, graal ou chimère ? - Thomas Noizet p. 239-256 Dronisation et intelligence artificielle convergent aujourd'hui, donnant progressivement naissance à ce qu'il est convenu d'appeler des « essaims ». Les récents conflits renforcent l'idée que ces systèmes – y compris les essaims létaux – présentent un intérêt militaire. Ils feront partie demain des capacités amies et ennemies. Celui qui en sera doté disposera d'un avantage certain. Cependant, leur développement implique de consentir à une forme d'autonomie, ce qui suscite de nombreuses questions. Notre pays sera guidé par sa vision de l'éthique d'emploi des essaims et des armes dites « autonomes ». Pour autant, il convient d'avancer de manière résolue dans la voie des essaims, y compris vers les essaims armés.
- Frappe dans la profondeur terrestre : quel rôle dans les opérations futures françaises ? - Stéphane Spet p. 257-271 La frappe dans la profondeur consiste en une action cinétique ou non qui s'intègre pleinement dans la conflictualité moderne, est réalisée avec un armement conventionnel et produit soit des effets de niveau stratégique en visant les points décisifs et les centres de gravité, soit des effets de niveau opératif ou tactique en neutralisant voire détruisant la cohérence du dispositif adverse. Conduite au-delà de la zone d'influence terrestre, elle s'inscrit dans un système C4ISR cohérent et pourrait, en France, s'appuyer sur un mixte capacitaire à base de quelques missiles hypersoniques, de dizaines de missiles supersoniques, de centaines de missiles subsoniques low cost et surtout de plusieurs milliers de munitions téléopérées et planantes.
- « Je t'aime… moi non plus » : pour un dialogue rénové entre le commandement et les soutiens - Thomas Gauthier, Éric Lafontaine p. 272-290 Dialogue entre un officier de l'armée de Terre et un commissaire des armées sur la relation entre le commandement et les soutiens, hier et aujourd'hui. Deux approches, deux expériences et deux sensibilités qui se confrontent et se complètent pour essayer d'embrasser la complexité de cette relation. Interrogeant cette relation sur le temps long, identifiant ses constantes et ses inflexions, échangeant sur la situation actuelle héritée notamment de la révision générale des politiques publiques, ils proposent des scénarios possibles d'évolution et partagent des convictions communes pour renforcer cette relation et par là même nos armées.
- Histoire des Lois de programmation militaire (LPM) - Christophe David p. 191-208
Le changement d'ère géopolitique : redéfinir nos stratégies
- Livrer la bataille des ressources stratégiques pour gagner la guerre avant la guerre - Georges-Antoine Florentin p. 293-310 Après la prise de conscience du manque de résilience d'un système reposant sur des flux mondialisés, le retour d'une guerre interétatique de haute intensité sur le continent européen pousse à s'interroger sur les ressources qui permettront de l'emporter en cas de conflit. Si la France souhaite gagner la guerre avant la guerre, il lui faut mener la « guerre pour les ressources » dans la phase actuelle de compétition entre puissances, afin de disposer des moyens nécessaires en cas d'affrontement. Pour cela, il est nécessaire de penser la stratégie française d'accès aux matières premières et aux espaces communs, et de demander à la jeunesse de s'engager pour augmenter la résilience de la nation.
- Les déstabilisations possibles conséquences des évolutions démographiques mondiales - Alexandre Richard p. 311-323 Alors que la population mondiale a atteint 8 milliards d'êtres humains en 2022, les études prospectives de l'Organisation des Nations unies décrivent le scénario probable d'une stabilisation autour de 10 Md d'habitants à l'horizon 2100. L'évolution sera inégale entre les pays développés qui se vident et les pays en développement qui vont connaître une croissance démographique forte et génératrice de tensions, de conflits et de flux migratoires. Alors que la population chinoise décline, l'Inde devient le pays le plus peuplé de la planète. Toutefois, cette puissance démographique n'est pas un atout stratégique majeur face à des compétiteurs mieux organisés, aux populations plus unies et mieux équipées technologiquement.
- Adhésion de la Suède à l'Otan : évolution de sa politique de sécurité et implications stratégiques dans la région de la Baltique - Johan Norlen p. 324-341 L'attaque illégale de la Russie contre l'Ukraine a marqué le plus grand changement dans la politique de sécurité suédoise depuis très longtemps. La Suède, qui a une très longue histoire de non-alignement militaire, a demandé à adhérer à l'Otan et a décidé, dans le même temps, d'augmenter considérablement son budget de défense. L'article abordera l'évolution de la politique étrangère suédoise et les implications géopolitiques pour l'Otan d'un Nord unifié sous le contrôle de l'Alliance. Enfin, les opportunités et les défis découlant de cette adhésion seront traités.
- La reconstitution des forces terrestres ukrainiennes et leur contribution à la reconstruction de l'Ukraine - Carsten Duke p. 342-358 La tyrannie de l'immédiateté fait que la fourniture d'équipements et de ressources militaires aux forces ukrainiennes occupe actuellement l'essentiel des réflexions politiques de l'Otan et de l'UE. Si la nécessité d'aborder la question de la reconstruction de l'Ukraine est largement reconnue, peu de détails transparaissent à ce jour. Au-delà des questions sur la reconstitution, modernisation, et éventuel volume des forces ukrainiennes d'après-guerre, il est important de prendre en compte le rôle que l'armée pourrait jouer dans la reconstruction générale du pays.
- La mer au chevet de l'Europe de la défense - Damien Appriou p. 359-374 L'analyse de l'environnement stratégique met en évidence le durcissement net des menaces auxquelles l'Europe est, d'ores et déjà, confrontée. La sécurité maritime européenne, dans son format actuel, ne suffira pas à répondre à la violence de ces enjeux. Il convient de mettre en place une organisation permettant à l'Union européenne d'assurer l'ensemble du spectre des missions. Cette ambition, fixée par la Boussole stratégique, est atteignable : d'une sécurité maritime européenne à une réelle défense maritime de l'UE, la mer au service de l'ambition stratégique pour une Europe de la défense !
- Quelle stratégie pour la France en Afrique ? - Pierre Prod'homme p. 375-394 Posant le besoin d'adaptation de notre posture devant le constat d'une Afrique qui change, le président de la République Emmanuel Macron a acté la réorientation stratégique dans son discours du 27 février 2023. Le cap fixé, fondé sur une nouvelle approche partenariale, constitue une opportunité de sortir des cordes dans lesquelles nous nous sommes laissé acculer et de reprendre l'initiative. Encore faut-il faire preuve de lucidité dans le diagnostic stratégique afin d'appliquer le bon traitement et définir les conditions du « succès » via des principes clairs, d'objectifs réalistes ainsi que d'écueils à éviter qui prendront chair par l'intermédiaire de voies et moyens ancrés dans le réel.
- La Revue nationale stratégique 2022 sous un prisme belge : Analyse comparative de la RNS et du Plan STAR - Laurent Dolpire p. 395-407 Confrontées au même environnement géopolitique en pleine mutation, la France et la Belgique mettent à jour leur vision stratégique respectivement avec la RNS et le Plan STAR, dans la continuité des documents stratégiques de l'Union européenne et de l'Otan. Pour autant, les deux pays y apportent une réponse singulière. La France tend à confirmer son rang sur la scène internationale par une approche ambitieuse et à dimension stratégique. La Belgique vise à reconstruire un outil militaire par une approche pragmatique et à dimension opérationnelle. Les politiques de défense et de sécurité sont pourtant complémentaires et sûrement une opportunité pour l'Europe.
- Livrer la bataille des ressources stratégiques pour gagner la guerre avant la guerre - Georges-Antoine Florentin p. 293-310