Contenu du sommaire : Le journalisme de solutions : un levier pour agir

Les plus forts soutiens à la politique actuelle du gouvernement israélien se trouvent parmi les chrétiens évangéliques américains. À partir d'une lecture littérale de la Bible, ils dénient toute existence d'un État palestinien. Leur vision est à la fois créationniste et eschatologique : il faut hâter l'arrivée de la Fin des temps. Elle n'est pas philosémite : au terme, les Juifs qui ne se sont pas convertis au christianisme seront détruits.

On peut compter parmi les réalisations les plus heureuses, sinon les plus fécondes, la création d'institutions internationales, l'Organisation des Nations unies et ses diverses agences, après la Seconde Guerre mondiale. Bien qu'elles aient joué un rôle pacificateur indéniable, elles font l'objet de critiques face à la prolifération des conflits armés et des dictatures. Des questions se posent alors : à quoi servent ces organisations internationales ? Quelles sont leurs valeurs communes ? Comment accroître leur efficacité ?

Les États généraux de l'information, inaugurés le 3 octobre 2023, devraient se clore en juin 2024 : une occasion de réfléchir sur de nouvelles orientations dans un monde médiatique en mutation. L'association « Reporters d'espoirs » a fait émerger en 2004 l'idée d'un « journalisme de solutions » ou « journalisme constructif ». Elle en promeut la pratique auprès des acteurs de l'information. De quoi s'agit-il et où en est le paysage médiatique, vingt ans après ?

La sociologie doit se rendre attentive au ressenti des personnes et, en particulier, à la manière dont elles envisagent l'avenir. Sa perception est en général fonction des ressources économiques, mais il existe des différences notables entre les personnes. Il est donc possible d'analyser plus finement la vie sociale, en prenant en compte la dynamique induite par la présence ou l'absence de perspectives. Dans les milieux aisés, l'exercice de la philanthropie est aussi une manière de se rapporter positivement au futur.

Les médias et les sondages l'affirment, les témoignages et la pratique clinique le confirment : l'essor du No Sex, dans le monde et en France, ne cesse de continuer. Qu'est-ce que le No Sex ? Serait-il une clé pour comprendre et démonter les rouages grippés d'un monde hypersexualisé, écœuré jusqu'à la saturation ?

Si le pape François a maintes fois rappelé qu'il effectuait une visite à Marseille et non en France, on peut penser que le choix de se rendre dans la cité phocéenne fut bien réfléchi : il s'inscrit dans un pèlerinage commencé à Lampedusa au début de son pontificat et dans le sillage des « Rencontres méditerranéennes », avec la volonté de promouvoir une théologie depuis la Méditerranée centrée sur le dialogue interculturel et interreligieux et sur la solidarité avec les populations les plus pauvres.

L'Amérique latine est le continent qui compte le plus de catholiques. L'Église catholique y a joué un rôle pionnier en promouvant la justice par une « option préférentielle pour les pauvres ». La théologie de la libération a ainsi contribué à changer la société latino-américaine. Mais il reste beaucoup à mettre en œuvre dans le champ de la justice.

Où sont passées les œuvres de Philippe Sollers ? Que reste-t-il de la revue de littérature d'avant-garde Tel Quel, fondée en 1960 et disparue en 1982 ? Son héritage se situe peut-être, avec une discrétion moins tapageuse, dans la revue L'infini, fondée en 1983, tout aussi décisive pour comprendre le paysage littéraire contemporain.

Au Palais de Tokyo, à Paris, le duo autrichien constitué de Jakob Lena Knebl et d'Ashley Hans Scheirl est au cœur d'une exposition résolument placée sous le signe du double.