Contenu du sommaire : La progression historique du vote pour le Rassemblement National

Membre de l'OTAN, la Turquie fut longtemps considérée comme proche de l'Occident. L'inspiration occidentale avait présidé à la fondation de la république par Mustafa Kemal Atatürk. Mais, depuis quelques années, les alliances se diversifient : rapprochement avec la Chine et la Russie, soutien de l'Azerbaïdjan contre l'Arménie… Or, dans le même temps, la Turquie soutient l'Ukraine et s'investit dans la médiation. Ces éléments dessinent le tableau d'une puissance moyenne qui, à travers une pluralité de relations, désire renforcer son autonomie.

Empêtré dans un enchevêtrement de crises, le Liban poursuit sa descente aux enfers. Si la menace d'un nouveau conflit avec Israël pointe à l'horizon, elle ne devrait pas faire oublier l'état calamiteux de l'économie du pays et de sa société confrontée à des défis de nature existentielle.

La progression électorale du Rassemblement national ne cesse de se confirmer. Son explication par la montée du populisme en Europe ou par une augmentation d'un racisme systémique tourne court. Cette avancée électorale constitue le symptôme le plus clair d'une transformation sociopolitique de fond qu'il faut explorer si on veut en comprendre la dynamique.

Riche de 51 propositions, le rapport Woerth, réalisé en écho à la mission confiée par le président de la République, a ouvert la voie à une potentielle évolution de la structure territoriale de notre République. Visant à rendre plus efficace l'action publique locale, le rapport conclut au statu quo concernant les strates territoriales, tout en préconisant une spécialisation des compétences de chacun. Or, par ses conclusions, ce rapport comporte le risque d'accroître les angles morts de la décentralisation. Dans l'attente du fameux « grand soir » de la décentralisation, voici un focus sur le sort des départements ruraux composant la région fictive « Cœur de France », à la lumière des données socio-économiques et des dernières élections.

Le général François Lecointre, ancien chef d'état-major des armées (2017-2021), s'interroge sur le sens d'une vocation militaire, à partir d'une relecture de son itinéraire de soldat, notamment dans le cadre de la guerre en Irak, en Bosnie-Herzégovine et au Rwanda, et des dilemmes moraux auxquels il a été confronté : comment affronter la peur, ne pas basculer dans une surenchère de violence, quand « on doit donner la mort, au risque de sa vie » ? Au moment où la guerre revient en Europe, ses réflexions sur le métier de soldat sont un condensé d'humanité.

Le Service national pour les relations avec les musulmans de la Conférence des évêques de France existe depuis 1973. Les relations entre catholiques et musulmans sont passées du souci social pour les travailleurs immigrés au dialogue interreligieux. Celui-ci est rendu plus difficile par le durcissement de certaines communautés, les quêtes identitaires et la dérive terroriste au nom de l'islam. Du fait de l'importance croissante de cette religion en France et dans le monde, il importe de poursuivre un dialogue exigeant.

La réflexion sur la limite est le point d'articulation entre les deux volets de l'œuvre ellulienne : écologique et théologique. Pour construire une société plus équilibrée sur les plans matériel et spirituel, il faut, selon lui, freiner l'aménagement du territoire, la déforestation, l'exode rural et la production d'énergie. Cette restriction de la croissance économique s'ancre dans une conception théologique d'autolimitation de la puissance humaine.

Bon nombre de lecteurs et de lectrices ne connaissent de la Belgique que Tintin, Brel, Maeterlinck, Michaux, Yourcenar, Simenon, Devos et Nothomb ; mais aussi le surréalisme, le fantastique et l'autodérision. La poétesse et écrivaine belge arpente la littérature francophone de son pays, non pas en experte mais en amoureuse, qui désire mettre l'eau à la bouche. On découvre une multitude d'auteurs et d'autrices aussi inventifs en poésie qu'en cinéma, roman, essai, théâtre ou bande dessinée ; et sur tous les tons, du tragique à l'absurde, du social à l'onirique, du burlesque au grave.