Contenu du sommaire : Une écologie des corps vulnérables

Dans cet article à quatre mains et deux voix, il s'agit de penser depuis des expériences handies, trans, queers, neurodiverses, folles, scoliosées, amab, afab, noires, blanches, françaises, camerounaises, universitaires et para-universitaires. Des expériences partagées ou non qui posent la question d'avec qui au juste, les écofuturs s'inventent. Pour en écouter une version audio et en lire une version en français « un peu plus facile », il suffit de scanner le mosaïcode présent sur cette page ou de se rendre à l'adresse : https://link.infini.fr/ecologies-crip.

EcoRev' ne conçoit pas les enjeux émancipateurs de l'écologie politique comme cloisonnés ou hiérarchisables entre eux et considère donc les luttes comme intriquées. Ainsi, au début des années 2000, la question des luttes contre le SIDA en France et ailleurs était déjà mise en lumière dans les numéros 4 et 5 de la revue. Dans le reflux des mesures collectives prises au début des années 2020 pour enrayer la pandémie de Covid, un nouveau mot d'ordre est apparu, celui d'Autodéfense sanitaire, auquel se sont rattachés une série de collectifs en lutte pour la santé publique. L'association Winslow Santé Publique (WSP) en fait partie. Nous avons demandé à une partie de ses membres de préciser ce que leur association défend et quels liens elle fait entre enjeux sanitaires et écologiques. Cyprien Tasset, sociologue et membre des référents scientifiques de l'association Winslow Santé Publique, recueille ici les propos d'une partie du collectif.

Si la danse est une esthétique, une manière de faire parler les corps, elle peut aussi révéler une nouvelle manière de faire communauté, et plus encore, de vivre et d'habiter le monde. Emmenée par Laure Fouard, la T.R.O.U.P.E. revendique et pratique une danse inclusive. Une danse conçue comme un corps collectif en mouvement, un corps composé de vies singulières, tournées vers le public, en dialogue avec lui. Une danse qui place la tendresse en partage et nous affecte le temps d'un spectacle et peut-être plus. Une belle expérience de construction du commun qui nous éloigne des clichés et des préjugés sur le handicap.