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Revue | Revue française d'économie |
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Numéro | vol. 2, no. 4, 1987 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- La crise de l'économie keynésienne - Sir John Hicks p. 3-21 The paper analyses pricing process in the french public firms as a strategic game between the various departments of the ministère des Finances (Budget, Trésor, Concurrence et consommation). Each department has its own criteria to judge the economic situation of the public firms : the balance sheet and the amount of grants for the Budget; the cash-flow and the debt ratio of the firms for the Trésor ; the price-index for the Concurrence et consommation. The game is structured by specific rules and procedures and the choices are made at the political level (i.e. the ministère des Finances). Even if this game is generally considered as a non-sense and costly process for the public firms, the analysis shows that this process is one of the best.
- Histoire des idées keynésiennes en France - Pierre Rosanvallon p. 22-56 La pénétration du keynésianisme en France a été tardive mais le triomphe de cette doctrine y a été plus achevé que nulle part ailleurs. Il serait trop simple de considérer cette conquête dans la perspective traditionnelle d'une inévitable baisse avec le temps de la résistance aux idées nouvelles. Le keynésianisme a été en France comme en Grande-Bretagne le vecteur d'un compromis entre le socialisme et le libéralisme, mais plus encore il a été le moyen de conjurer les antagonismes modernes de la lutte des classes, en alliant tradition et modernité.The development of keynesianism France occured later than in countries, but the triumph of paradigm was greater than else. It would be too simple to consider this succès as the and yet unavoidable decline in long run of the reluctance to ideas. Keynesianism was in and in Great-Britain the basis of a compromise betwen socialism and liberalism, but even more it was in France the mean to reduce the modern antagonism of social classes by reconciling tradition and modernity.
- Subventions à l'exportation et objectifs macro-économiques : la France et la Grande-Bretagne - Jacques Mélitz, Patrick Messerlin p. 58-107 Dans les années récentes, les gouvernements ont utilisé les subventions aux exportations de façon croissante. La raison essentielle de cette augmentation par rapport à la décennie précédente, semblerait être de nature macro-économique plutôt que microéconomique. Ce papier cherche à justifier les subventions aux exportations en tant que moyen permettant de réduire les effets récessionnistes d'un programme anti-inflationniste. Elles permettent alors d'obtenir un taux de change plus élevé pendant les phases initiales du programme. Les incidences des subventions sur les différentes branches de l'industrie française et, de façon moins approfondie, de l'industrie britannique sont également examinées. Il se trouve que leurs conséquences sont extrêmement inégales, très peu d'industries profitant des subventions, et beaucoup d'autres en supportant les coûts. En conséquence, les effets de distorsion sur les structures industrielles étant très importants, il devient impossible de justifier les subventions aux exportations sur des bases principalement macro-économiques.In recent years, governments increasingly resorted to export subsidies. The major motivation for blossoming of this activity seems be macroeconomic rather microeconomic in nature. This finds that a case can be made export subsidies as a mean of reducing the recessionary costs of a disinflationary program by permitting larger appreciation of the rate during the initial phases of program. But the paper also examines the incidence of export across different industries in and to a lesser extent in the Kingdom, and finds this incidence be grossly uneven. A handful industries get the lion's share of benefits, while a large number others are hurt. As a result, macroeconomic consequences of subsidies cannot justify the The distortionary effects on industrial structure are too important.
- Formation et politique des prix industriels 1950-1980 - Jacques Fayolle, Jacques Zachmann p. 108-136 La politique des prix est une composante active de la régulation de l'économie française depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son évaluation est difficile car elle est plus complexe que la simple application de dispositifs réglementaires. L'image d'un dirigisme pur et dur doit donc généralement être abandonnée celle d'une réalité recouvrant recherche d'un consensus l'administration et les dominantes. Les politiques de sont, par ailleurs, difficilement rables des autres instruments de politique économique qui l'action macro-économique de L'auteur s'interroge donc sur la logique, l'efficacité et les objectifs de politiques de 1950 à 1980.Pricing policy is an active part of regulation of the French economy since the end of World War two. A global judgment is difficult because this policy is far more complex than simple pattern of legal rules. The idea of a stiff dirigism must be subseded by a real consensus between the public authorities and the main firms. In addition pricing policies cannot be easily separated from other tools of economic policies which are the basis of the State macroeconomic actions. The author analyses the logic, the efficiency and the aims of these policies from 1950 to 1980.
- Le jeu des tarifs publics en France - Hervé Dumez, Alain Jeunemaître p. 137-166 L'article aborde la fixation des tarifs publics sous l'angle d'un jeu stratégique entre les directions du ministère des Finances (Budget, Trésor, Con- currence et consommation). Des paramètres économiques déterminent le comportement de chaque direction : équilibre du compte d'exploitation et subventions pour la direction du Budget, autofinancement des entreprises et endettement pour la direction du Trésor, indice des prix pour la direction de la Concurrence et de la consommation. Le jeu et les affrontements entre les directions sont soumis à des règles et des procédures bien précises, l'arbitrage s'effectuant au cabinet du Ministre des Finances. Plutôt qu'un processus de fixation absurde et coûteux pour les entreprises publiques, l'analyse accrédite la thèse d'un système de fixation parmi les meilleurs possibles.
- Articles de 1925 à 1928 - Nicolas D. Kondratieff p. 168-188
- 4 questions à Roger Prain - p. 189-199
- Table ronde La hiérarchie des objectifs de politique économique: P. Artus C. de Boissieu G. Etrillard J.P. Fitoussi J. Mistral P.A. Muet C. Pierret - Patrick Artus p. 201-228
Revue des livres
- Adjusting to success: balance of payments policy in the East Asian Nies (?. Balassa, J. Williamson)__**__Toward renewed economic growth in Latin America (B. Balassa, G.M. Bueno, P.P. Kuczyinski, M.H. Simonsen)__**__ ~~The political economy of U.S. - p. 229-247
- Fundamentals of pure and applied economics (Editors in chief : J. Lesourne et H. Sonnenschein) - p. 247-252
- Manuels - p. 253-259
- Résumés - p. 260-262