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On analyse l'apport (crédibilité des autorités monétaires, capacité accrue à financer les programmes d'investissement, stabilité dynamique plus facile à obtenir pour la dette extérieure) et les dangers (réduction de la taxe inflationniste, instabilité financière, appréciation perverse du taux de change) de l'adhésion au système européen pour les pays du sud de l'Europe, pays caractérisés le plus souvent par des tensions inflationnistes, des besoins de croissance élevés, des dettes publiques ou extérieures importantes.

Cet article présente différentes définitions de l'interdépendance, qui sont ensuite discutées à la lumière de l'évolution de l'économie internationale depuis les années vingt. Il montre que les multiples transformations des économies nationales ont affecté la transmission des conjonctures de façon contradictoire, si bien qu'il n'est pas certain que celle-ci ait augmenté en longue période. Il montre également que les échanges de capitaux peuvent agir en sens contraire des échanges de marchandises et atténuer les répercussions internationales de la conjoncture de l'économie dominante. Enfin, il distingue la transmission internationale de la transmission mondiale.

L'étude approfondie et systématique de l'influence des variables économiques sur la fécondité s'est véritablement développée à propos des pays industrialisés ayant effectué leur transition démographique. Cet article propose une présentation des principales théories élaborées (cycle de la fécondité, phénomène d'implosion démographique, « new home economics») afin de dégager des éléments d'interprétation de la situation démographique observée (révolution contraceptive, uniformisation du modèle familial de référence, montée du travail salarié féminin). Cela permet d'indiquer quelle pourrait être l'orientation de la politique économique en ce do- maine et de faire quelques suggestions d'ordre méthodologique.

Les perspectives du marché du travail liées aux bouleversements politiques et à la mutation du système économique sont étudiées pour la Hongrie, la Pologne et la Tchécoslovaquie. Alors que ces pays ont connu, par le passé, d'importantes pénuries de main-d'œuvre, le chômage paraît, à présent, inéluctable. Il comportera une composante «structurelle» en raison de l'évolu- tion prévisible de la structure intersectorielle de l'emploi, qui était restée figée sous le système de soviétique. Il aura aussi une composante due à la «mutation systémique» et à l'abandon du rôle centralisateur et « paternaliste » de l'Etat. Cependant, les économiede l'Est disposent de certains atouts pour aborder cette mutation. L'organisation interne des qui repose sur des principes de ceux de l'Ouest, de même qu'un système de formation développé pourraient faciliter adaptations à venir.

Ce papier représente la première étape d'une approche comparative entre deux importantes et récentes théories économiques plus particulièrement axées sur le travail : la «théorie des conventions» et la «théorie de la régulation». Il s'agit de comparer leurs fondements, concepts et débats. Ces théories reposent sur un a priori épistémologique opposé et ont une finalité différente concernant la théorie économique standard : approfondir ou construire une alternative réelle. Cependant, il y a quelques analogies entre ces approches. Tout d'abord, au sujet du problème de la coordination de l'activité économique : marché contre organisation d'une part, diversité des formes de régulation de l'autre. Ensuite, au sujet des notions elles- mêmes : conventions et règles contre « formes institutionnelles ». Les arguments contre la « théorie des conventions » sont nombreux : incapacité d'expliquer la genèse des conventions, sous-estimation des contradictions dans les relations salariales... La «théorie de la régulation» permet d'inclure les «formes institutionnelles » dans un cadre ex- plicatif élargi mais n'a pas pas encore construit de catégories intermédiaires expliquant les dynamiques entre la régulation macroéconomique et les comportements microéconomiques .