Contenu du sommaire

Revue Politique étrangère Mir@bel
Numéro vol. 35, no. 2, 1970
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Georges Catroux - René Massigli p. 149-155 accès libre
  • Gabriel Le Bras - Jacques Vernant p. 157-158 accès libre
  • Dissuasion et maîtrise des armements stratégiques - Ian M.H. Smart p. 159-179 accès libre avec résumé
    Les conversations soviéto-américaines (SALT) qui ont eu lieu à Helsinki en novembre et décembre 1969 apparaissent comme une tentative sérieuse de réglementation des armements. Les pourparlers reprendront à Vienne, en avril 1970. Le secret des négociations étant une condition de leur succès, on ne peut que se livrer à des conjectures sur la manière dont elles sont conduites. Toutefois, il est évident que la mise au point d'armes nouvelles n'a pas été étrangère à leur ouverture et que les chances d'un accord dépendront à la fois de données techniques et de l'appréciation par chacune des parties des moyens dont dispose l'autre. Le rôle déterminant des facteurs subjectifs dans la dissuasion et la complexité du phénomène t action-réaction » dans la course aux armements ne permettent pas d'envisager la conclusion d'un traité en bonne et due forme qui fixerait une limite à l'ensemble des moyens offensifs et défensifs des deux Grands. En revanche, les SALT peuvent offrir le cadre d'un dialogue stratégique permanent et amorcer un processus de maîtrise des armements permettant l'exercice d'une stratégie de dissuasion au moindre coût.
  • Retour sur la sécurité européenne - Walter Schütze p. 181-196 accès libre avec résumé
    Se référant à l'étude intitulée « Modèles de Sécurité européenne », publiée dans le numéro 6-1967 de Politique Etrangère, l'auteur revient, après deux ans, sur les analyses et les perspectives que présentait cette étude. Dans quelle mesure celles-ci ont-elles été confirmées ou infirmées par les événements des deux dernières années ? A l'Ouest, l'idée longtemps préconisée par les membres-du Pacte de Varsovie d'un désarmement régional en Europe a trouvé un écho positif dans la proposition de l'OTAN de procéder à une réduction mutuelle et équilibrée des forces en présence ; l'URSS, au contraire, à la suite des événements de 1968 en Tchécoslovaquie, a durci sa position. Par ailleurs, la nouvelle politique de la RFA à l'égard des pays de l'Est crée une nouvelle situation. Les autres puissances, et en premier lieu les quatre Grands, doivent assumer les conséquences, à la fois diplomatiques, juridiques et militaires qu'entraînerait un succès des pourparlers engagés par le. chancelier Brandt avec Moscou, Varsovie et Berlin-Est. L'échange de déclarations sur le non-recours à la force, suivi de l'établissement de relations normales entre la RFA et les pays de l'Est, pourrait en effet transformer un certain nombre de données sur lesquelles reposait jusqu'ici la politique occidentale.
  • Le mécanisme de formation de la politique étrangère dans les pays de démocratie populaire - Henrik Birecki p. 197-209 accès libre avec résumé
    Certains dirigeants de pays de l'Europe de l'Est, tout en reconnaissant leur dette idéologique vis-à-vis de l'Union soviétique, ont essayé à plusieurs reprises d'élargir leur marge de manœuvre. Mais la plupart de leurs tentatives ont été ignorées de l'Occident. La plus célèbre et la plus élaborée fut la proposition polonaise de 1958. L'auteur analyse les différentes phases du plan polonais d'une zone dénucléarisée en Europe centrale, depuis le mémorandum de février 1958 jusqu'à celui de février 1964. Ce qui l'amène inévitablement à étudier les rapports entre l'Allemagne de l'Ouest et la Pologne, la question allemande étant le fond du problème. Depuis l'intervention soviétique en Tchécoslovaquie, la marge de manœuvre semble s'être rétrécie. En réalité, il n'est pas possible de revenir en arrière et les intérêts nationaux des pays de démocratie populaire continueront à influencer leur politique étrangère.
  • La politique nucléaire française - Henri Piatier p. 211-221 accès libre avec résumé
    L'auteur expose ici les conditions dans lesquelles s'est formée et développée une politique française de production et d'utilisation des matières fissiles. Mettant en question, pour l'avenir, l'argument d'économie qui fait aujourd'hui abandonner la filière française U naturel-graphite-gaz, il admet que l'uranium enrichi est d'une exploitation plus commode dans les centrales nucléaires. Ce n'est toutefois pas une raison pour renoncer au fruit de quinze années d'expérience. Grâce à l'excellent instrument que représente le CEA, on pourrait pousser la recherche, notamment dans le domaine des réacteurs à haute température, et pour la construction, en accord avec la Grande-Bretagne et nos voisins européens, d'une usine de grande capacité destinée à alimenter les centrales électronucléaires. D'autre part, il faut « diversifier » la recherche, et l'ouvrir vers l'extérieur.
  • Revue des livres

  • L'activité du Centre - p. 232 accès libre
  • Ouvrages récemment parus concernant les relations internationales - p. 233-261 accès libre