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La politique de réduction des tensions menée par l'ensemble des puissances occidentales a déjà porté des fruits. De nouveaux progrès sont possibles et dans cette optique, une conférence de la sécurité européenne qui réunirait 35 pays, dont les Etats-Unis et le Canada, serait utile. Pour que la réunion soit fructueuse, il faudrait cependant que la question de Berlin ne soit plus une pomme de discorde et qu'on aborde les négociations dans une atmosphère de sérénité. L'agenda de la conférence clairement fixé, ainsi que ses règles de procédure et son niveau, il faudrait aboutir à un résultat concret : négocier des mesures de réduction des forces en Europe et, pour commencer, un désarmement limité et régional, en même temps que réaffirmer le respect de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et la non-ingérence dans les affaires intérieures. Un organisme, sorte de forum permanent, pourrait être créé, qui serait chargé de mener à bien les résolutions de la conférence et de préparer les prochaines réunions. La coopération proposée à Prague et à Budapest est souhaitable, mais d'une part elle recouvre le champ de la Commission économique pour l'Europe des Nations-Unies, d'autre part une vraie coopération doit comporter une libéralisation de la circulation des idées, des informations et des personnes.

L'auteur analyse les changements de politique économique qui ont affecté les échanges extérieurs de la Pologne au cours de cet après-guerre. A partir des années 1966-1968, une nouvelle stratégie, communément définie comme une stratégie de développement intensif et sélectif, est mise en oeuvre ; celle-ci implique l'établissement d'une préférence en faveur des branches les mieux placées du point de vue de la spécialisation internationale. Dans ses rapports avec le monde extérieur, la Pologne, tout en ayant l'intention très ferme de poursuivre la politique d'intégration économique avec les autres membres du C.A.E.M., désire que cette intégration garde un caractère très ouvert, permettant le développement des rapports avec les pays-tiers, et la C.E.E. en particulier. Pour que cette volonté se réalise, deux conditions au moins doivent être remplies. La première est que cesse toute discrimination commerciale au détriment des pays de l'Est ; la seconde que l'Occident se décide à acheter aux pays socialistes moins de produits primaires et davantage de produits transformés.

En quelle mesure la ville moderne est-elle ou non favorable au maintien de l'éthique musulmane collective ? Les réflexions suivantes n'offrent pas une présentation de cette éthique, mais regroupent les notations sociologiques concrètes qu'ont soulignées devant nous, dans une franche recherche de la vérité, les dirigeantes de diverses organisations féminines rencontrées à l'occasion de missions universitaires. Elles constituent seulement un témoignage direct sur ce que ressentent certaines femmes qui essaient de repenser leur place et leur fonction dans le monde moderne (1).

Le Sinaï n'a présenté d'intérêt qu'à partir de la fin du XIXe siècle, où apparaît sa valeur stratégique pour la défense du canal de Suez. Mais tant que l'Egypte fit partie de l'empire ottoman, il fut peu utile de fixer avec précision ses frontières. Après la première guerre mondiale, l'Angleterre, présente à la fois en Egypte et en Palestine, n'insiste pas pour modifier le tracé de la frontière. La Transjordanie obtient l'accès à la mer Rouge et la Palestine hérite le no man's land entre le Sinaï égyptien et Akaba. Les accords de Rhodes de 1949 conserveront Elath aux Israéliens.