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L'économie expérimentale a récemment connu de nombreux développements et peut aujourd'hui constituer une aide efficace à l'enseignement de l'économie. Nous présentons ici une méthode d'élaboration d'expériences pédagogiques, illustrée par un jeu simple et immédiatement utilisable, d'initiation à la micro-économie.

Dans cet article, une estimation d'un modèle de commerce extérieur à prix fixes est réalisée. L'accent est mis sur les mécanismes de report d'offre et de demande entre le marché domestique et le marché à l'exportation des produits industriels. La demande des agents intérieurs est explicitement partagée entre les importations, la production nationale de produits industriels et les achats d'autres produits à l'aide d'un système cohérent de fonctions de demande avec ajustements croisés. L'offre de biens résulte d'un comportement de maximisation de profit avec incertitude sur les prix des exportations.

La plupart des modèles d'économie urbaine reposent sur l'hypothèse de l'existence préalable d'un Central Business District (CED). Dans certains travaux, cependant, le rejet de cette hypothèse conduit à d'importantes difficultés car les déplacements des consommateurs ne sont plus de type domicile-CBD ; dès lors, les auteurs raisonnent dans le cadre d'une ville linéaire « longue et étroite » au sens de Solow et Vickrey, c'est-à-dire dans un espace unidimensionnel. L'objectif de cet article est de présenter une méthode qui permet de généraliser ces modèles au cas bidimensionnel en utilisant la distance arc-radiale. Après avoir présenté ce concept, on l'utilise pour généraliser et développer dans le cadre bidimensionnel le modèle de la « ville dispersée » de M. J. Beckmann.

Les échanges dits « intra-inclustrie » on « intra-branche » correspondent, dans la littérature économique1, à un concept imprécis. La majorité des approches actuelles créent surtout un amalgame entre le concept de l'existence des échanges croisés de produits similaires entre les nations, et les soldes qui peuvent apparaître au niveau même de ces échanges. En se référant au concept de produit, la démarche que nous proposons consiste, en un premier temps, à bien définir la similarité de produits, et à considérer ensuite les échanges croisés de produits similaires en leur totalité et non pas en partie. L'application de cette approche sur le commerce ultra-CEE de biens manufacturés, a montré l'existence réelle des simultanéités d'exportations et d'importations de produits similaires au niveau des économies nationales étudiées. Les résultats montrent également que ces échanges sont même très développés dans le commerce intra-communautaire. Cette approche a permis, par la prise en compte distincte de la partie exportation et de la partie importation dans l'échange croisé clé produits similaires, de faire apparaître les soldes de ces échanges. Les résultats et l'évaluation de la part des échanges bila­téraux clans l'observation multilatérale du phénomène, tend, à soutenir que le com­merce croisé de produits similaires est de plusieurs types, et non pas strictement bilatéral. Le phénomène varie significativement selon l'activité et selon le parte­naire. Toutefois, les résultats montrent que c'est l'effet « partenaire de l'échange » qui influence le plus la variation du phénomène.

La mise en œuvre d'un indice des citations dans le champ français de production de connaissances économiques, appliqué de revue à revue, permet de construire une matrice d'intercitations. En regroupant certaines revues, l'on obtient une image du champ subdivisée en pôles aux caractéristiques institutionnelles et idéologiques souvent très typées. Cependant, l'exhaustivité est loin d'être garantie. De plus, le statut épistémologique des pôles obtenus reste à déterminer.