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L'objectif de ce papier est de mettre en évidence, à l'occasion d'une synthèse de la littérature, les principales causes de divergences entre profitabilité (privée) et désirabilité (sociale) d'une allocation des ressources pour les différentes structures de marché quand les producteurs déterminent non seulement le prix de leur production mais également leur niveau de qualité, le montant de la publicité qui en est faite, la variété qui en est offerte et enfin, l'importance des investissements en R&D. Il apparaît que, si l'introduction de cette dimension « non-prix n définit des types d'inefficiences allocatives spécifiques, la principale cause d'inefficience est identique à celle qui prévaut quand le prix est la seule variable de décision : l'inappro-priabilité pour le producteur du surplus engendré par sa production.

La culture représente un nouveau champ d'étude pour les économistes et, aujour­d'hui, il apparaît d'autant plus nécessaire de savoir apprécier l'efficacité des subventions publiques. Se fondant sur l'analyse économique de la bureaucratie, cet article propose une explication de la gestion du spectacle subventionné. Quelles sont les stratégies des gestionnaires ? La surqualité est sans nul doute la stratégie qui est adoptée par les institutions de prestige. Mais jusqu'où est-il possible d'aller ? La surqualité infère de nombreuses conséquences négatives : surcoûts, réduction de la production, segmentation du marché du travail artistique. Le danger est un suicide économique et artistique à moins que l'Etat ne redéfinisse sa politique culturelle.

thèse des anticipations rationnelles à l'intérieur de ce cadre théorique, à savoir la possibilité que les agents ayant différentes informations initiales au sujet de l'environnement infèrent des prix d'équilibre la totalité de l'information disponible dans l'économie. Elle esquisse en dernier lieu les problèmes qui s'y rapportent.

Les études récentes qui examinent l'hypothèse de réponses identiques des flux de commerce aux variations dans les prix et les taux de change présentent des résultats contradictoires. Toutefois, ces études ne spécifient pas d'une manière adéquate les rôles des anticipations et des régimes de taux de change. Nous présentons un modèle de formation des attentes et l'appliquons au commerce bilatéral entre quatre pays industrialisés. Le même modèle est régressé pour la période de taux de change fixes (avant 1972), puis pour la période de taux de change flexibles. Nos résultats, qui indiquent que les échanges sont plus sensibles au taux de change qu'aux prix, peuvent s'expliquer par l'erreur d'observation implicite dans l'indice de prix utilisé et par l'effet des attentes des importateurs quant aux valeurs futures des prix et des taux de change.

L'objet de cet article est d'analyser le revenu qu'une Banque Centrale tire de son pouvoir d'émettre la monnaie, et de dégager les principaux canaux d'utilisation de ces fonds. La théorie 'du seigneuriage est revue brièvement. Il est démontré que le seigneuriage total issu d'une politique systématique d'investissement des gains en capital pro­curés par l'émission additionnelle de mormaie-papier, depuis la fin du système de convertibilité-or, peut être analysé comme un flux de revenu résultant de ces investissements. La Banque Centrale appartenant au gouvernement (ou étant contrô­lée dans ses comptes d'exploitation par celui-ci), ces fonds sont transférés à l'Etat si l'Open-Market est le seul moyen d'intervention de l'Institut d'Emission, pour approvisio'nner l'économie en liquidités (cas américain). Mais ils peuvent aussi financer des subventions de crédit si les autorités monétaires pratiquent les rées­comptes à taux préférentiels (cas français). Une application empirique est construite pour les économies française et amé­ricaine. Elle montre l'importance relative des ressources monétaires captées par les Etats par rapport à leurs ressources budgétaires classiques.

Le thème de cet article porte sur la structuration du marché du travail industriel au Japon. Il a notamment pour but d'examiner son dualisme sur lequel les approches traditionnelles tendent à mettre l'accent. Pour cela, l'auteur aborde de façon systé­matique la mobilité du travail, l'intégration de la main-d'œuvre et la formation des salaires. Les analyses factuelles révèlent bien l'existence de différents segments dans le fonctionnement du marché du travail, mais une telle segmentation doit être conçue comme produite par une régulation socio-économique d'ensemble ayant un certain niveau dé cohérence. En l'occurrence, il semblé déterminant de saisir la forme, très spécifique au Japon, de qualification industrielle qui façonne la structure du marché du travail. L'accent est également mis sur le rôle de l'âge des travailleurs dont l'effet est très lié aux conditions, matérielles et sociales, du cycle de vie des familles.