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L'objet de cette note est de prendre en compte le phénomène d'autoprotection dans une théorie des assurances d'équilibre général. Après avoir mis en évidence la possibilité d'inexistence de l'équilibre concurrentiel et son inefficacité très générale, lorsqu'il existe, nous étudions des politiques économiques susceptibles de rétablir l'optimalité parétienne : prime variable liée à l'activité d'autoprotection, prime variable liée à la quantité d'assurance sélectionnée, prime définie sur la base des déclarations de l'agent et contrôlée par une cour de justice, etc.

Sur le probleme de la «transformation» On montre dans cet article que l'hypothèse selon laquelle les capitalistes accumulent la totalité de la plus-value est suffisante pour réaliser la transformation de la plus-value en profit et des valeurs en prix de production. Dans le cas général où les capitalistes consomment une partie de cette plus-value apparaissent l'intérêt et la nécessité du recours à la marchandise-étalon reconstruite à partir de l'hypothèse d'un salaire « avancé ». Le taux de profit du système concret est déterminé, non pas, comme Marx le pensait à partir des conditions de production « moyenne », mais à partir des conditions de production dans le système étalon reconstruit. L'introduction de machines dans un système de production de branches à produit unique peut être résolue par la méthode de Sraffa Von Neumann. Dans ce cas le taux de profit du système réel reste fonction du taux exploitation et de la composition organique de la marchandise-étalon exprimée en valeur.

Lorsque les investisseurs se comportent selon les normes de rationalité de la théorie des choix de portefeuille, on montre que l'équilibre sur un marché financier correspond ― sous des hypothèses très générales ― à une relation linéaire entre la rentabilité moyenne et le risque des actifs financiers inclus dans des portefeuilles efficients. La vérification empirique du modèle d'équilibre des actifs financiers est effectuée à la Bourse de Paris (terme et comptan) sur la période 1965-1970 en utilisant la méthode de Fama et Mc Beth. Sur la base de ces observations, il ne semble pas que le modèle théorique puisse être rejeté en tant qu'explication de la détermination de la rentabilité des actions, bien que certaines conditions d'efficience du marché ne soient pas respectées.

Cette étude s'inscrit dans le prolongement de travaux récents montrant que la concentration de l'offre sur les marchés constitue un déterminant important des disparités intersectorielles des taux de profits et de salaires dans l'industrie manu­facturière française. Adaptant la méthodologie utilisée par Mueller, Hamm et Nelson et utilisant le schéma du prix-limite de Bain et Sylos-Labini, les auteurs tentent de mettre en lumière les facteurs influençant la dispersion de l'évolution structurelle des secteurs industriels sur la période 1961-1969. Conformément aux anticipations de la théorie, les barrières à l'entrée (économies d'échelle, coûts absolus d'entrée en capital, différentiation) influencent positive­ment l'évolution de la concentration au cours du temps : de son côté la concentration initiale du secteur est négativement reliée à cette évolution. Au total, la combinaison des résultats de cette étude et de celles conduites antérieurement sur les taux de profits permet de remarquer que les entreprises parti­cipant à des secteurs qui avaient à l'origine, grâce à la protection que constituent de fortes barrières à l'entrée la plus grande latitude pour échapper à la discipline concurrentielle du marché, sont également celles qui ont vu leur concentration s'accroître de la façon la plus notable.

Le problème étudié dans cet article est celui de l'adaptation des structures de production à la demande. Cet objectif conduit à analyser les flux physiques et monétaires associés aux processus de production et à préciser, en univers aléatoire, les conditions d'un équilibre satisfaisant entre l'offre et la demande. Il ressort de l'étude, d'une part, que la dimension souhaitable des unités de production est fonction de la demande globale qui se manifeste au niveau du système, et, d'autre part, que c'est la diversification structurelle qui confère à l'ensemble la souplesse dont il a besoin pour s'adapter aux modifications de l'environnement.

Le modèle chinois d'industrialisation est le résultat d'une évolution historique. Le modèle soviétique suivi dans une première période s'est révélé économiquement inadéquat — il ne résolvait pas le problème de l'emploi — et politiquement inac­ceptable — il sacrifiait l'agriculture et donc 90% du peuple chinois. Le Grand Bond en Avant de 1958 marque le début d'une nouvelle étape au cours de laquelle la Chine cherche une nouvelle voie d'industrialisation qui intègre cette donnée fondamentale : la paysannerie chinoise. Tentative aujourd'hui couronnée de succès, puisque la petite industrie rurale est maintenant une réalité fondamentale qui permet à l'économie chinoise un développement agro-industriel intégré et rapide. Mais au-delà d'un développement économique réussi, c'est un nouveau modèle de société qui est esquissé.