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Depuis une vingtaine d'années, l'Irlande connaît d'importantes mutations : elle est passée du catholicisme au capitalisme et se met à ressembler à l'ensemble de l'Europe dont elle fait partie. Elle a cependant du mal à s'intégrer dans l'Union, et son rejet du traité de Lisbonne en juin 2008 soulève un certain nombre de questions.

Pour les grandes compagnies productrices des matières premières, l'Afrique apparaît, dès le milieu des années 1990, comme un nouvel eldorado pétrolier et minier. La tentative de régulation internationale heurte de front les intérêts des Etats rentiers et fait partie des « batailles silencieuses » de la mondialisation.

A l'heure du remaniement des lois de bioéthique, le débat concernant la légalisation des « maternités de substitution » dites « grossesses pour autrui » est une urgence. La détresse des couples stériles ne doit pas faire oublier les ressorts violents de la GPA, concernant aussi bien la marchandisation du corps des femmes que la souffrance de bébés conçus pour être abandonnés.

L'intégration des immigrés repose sur la capacité du modèle français à accueillir des populations d'une grande diversité, et le plus souvent, dotées d'un faible capital social. Elle nécessite un effort public supplémentaire pour rompre avec le processus de relégation qui perpétue l'image des « classes dangereuses », confondue avec celle des jeunes immigrés.

En prenant appui sur trois expériences esthétiques empruntées successivement à la peinture, à la poésie et à la musique, l'auteur approche ce que l'on nomme « le sacré », à l'écart des propos spiritualistes convenus, sources de tant de confusions. Il poursuit son analyse à partir d'un croisement étonnant de l'ontologie de Heidegger et de l'anthropologie de Lévi-Strauss.

Calvin est très certainement l'emblème d'une modernité qui a initié de grandes ruptures en préparant Montaigne, Descartes et toute la philosophie politique moderne. Ce portrait savoureux introduit les grands thèmes de ce réformateur, qui, tout protestant qu'il soit, demeure un protestant latin, formé au droit romain, penseur de l'institution et de la mesure.

Nicolas Bouvier, écrivain genevois, est devenu, avec la publication de L'Usage du monde, le compagnon de route de tous ceux qui sont convaincus qu'il faut se laisser « faire et défaire » par les voyages. Son écriture éminemment sensible et sensuelle est une invitation à vivre chaque périple comme un dépaysement sensoriel dont on ne revient jamais indemne.