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Revue Revue Française de Science Politique Mir@bel
Numéro 20e année, n°4, 1970
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • L'introuvable notion d'affaires courantes : l'activité des gouvernements démissionnaires sous la Quatrième République - Fernand Bouyssou p. 645-680 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    L'activite des gouvernements démissionnaires sous la quatrieme République, par Fernand Bouyssou De 1945 à 1958, vingt-trois gouvernements se sont succédés. La Quatrième République été discréditée par le nombre des crises ministérielles, et surtout par leur durée ; en moyenne, la France est restée près d'un mois par an sans gouvernement, le gouvernement démissionnaire se bornant à expédier les affaires courantes. L'examen de l'activité politique pendant cette période montre que certains gouvernements démissionnaires accomplissent des actes que d'autres refusent de faire. L'explication ne tient pas à la cause de la crise (démission volontaire ou démission forcée du gouvernement), mais à son déroulement. L'activité des gouvernements démissionnaires est d'autant plus grande que la crise est plus longue (à un moindre degré, les guerres coloniales et l'urgence financière constituent des facteurs d'activité). La capitis diminutio n'est guère un obstacle à l'activité du gouvernement, c'est plus souvent un prétexte commode à son inaction.
    From 1945 to 1958, twenty-three governments followed one another. The fourth Republic was discredited by the number of its ministerial crises, and above all by the length of time they lasted. On an average France was without a government for almost one month each year, the government which had resigned merely carried on. A study of political activity during such periods shows clearly that some governments which have resigned do things others refuse to do. The explanation has nothing to do with the cause of the crisis (voluntary resignation or forced resignation of the government), but with its evolution. The work of the government which had resigned varied with the length of the crisis, the longer it lasted, the greater the work (to a lesser degree, colonial wars and financial emergencies were also important variables). The capitis diminutio is scarcely an obstacle to the work of the government, it is more often than not a convenient pretext for inaction.
  • L'Union nationale camerounaise - Jean-François Bayart p. 681-718 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    L'union nationale camerounaise, par Jean-François Bayart Le parti unique est un élément privilégié du système politique camerounais. L'Union nationale camerounaise résulte de l'unification d'un certain nombre de formations qui étaient l'expression politique des antagonismes tribaux ; elle est à la fois le symbole et le moyen du développement d'une conscience nationale camerounaise. Il s'agit d'un parti de masses dont le chef, M. Ahidjo, qui est aussi le chef de l'Etat, est le principe de toute autorité ; ce parti, qui a un quasi-monopole de la représentation, est essentiellement un instrument de communication entre le peuple et le président de la République. Si la conception de la vie politique au Cameroun est d'essence totalitaire, la pratique est beaucoup plus souple : les comportements tribaux subsistent, de même que la vie locale et les libertés individuelles. L'ambition de M. Ahidjo, en restructurant l'Union nationale camerounaise suivant les principes du centralisme démocratique, serait de dépasser le système africain de parti unique.
    The national union of the Cameroons, by Jean-François Bayart In the Cameroons the single party is a privileged element in the political system. The National Union is the result of the merging of a certain number of groups which were the political expression of tribal antagonisms; it is the symbol and the means of development of a national conscience. It is a mass party whose leader, Mr Ahidjo, who is also the President, is the source of all authority; this party which has a virtual monopoly of representation is essentially an instrument of communication between the people and the President of the Republic. If the idea of political life in the Cameroons is totalitarian in theory, in practice it is much more supple: tribal differences persist as does the pattern of local life and the existence of individual freedom. By restructuring the National Union on the principle of democratic centralization, Mr Ahidjo hopes to improve on the African single party system.
  • Les conflits Internationaux : La lutte contre l'impérialisme économique : de l'exploitation à la coopération

  • Pour lire Marx - Miguel Abensour p. 772-788 accès libre
  • Recherches actuelles sur les parlementaires et les « élites » - Colette Ysmal, Roland Cayrol, Jean-Luc Parodi p. 789-811 accès libre
  • Notes Bibliographiques

  • Informations Bibliographiques - p. 824-882 accès libre
  • Ouvrages reçus - p. 883-887 accès libre