Contenu du sommaire
Revue | Revue Française de Science Politique |
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Numéro | 21e année, n°4, 1971 |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Jean Touchard, 1918-1971 - p. 740-742
- Les élections du 7 juin 1970 en Italie - Jean Besson, Geneviève Bibes p. 743-771 Les élections du 7 Juin 1970 en Italie, par Jean Besson et Geneviève Bibes Les élections du 7 juin 1970 en Italie présentaient un double intérêt : d'une part, elles permettaient - après vingt-deux ans d'hésitation - la mise en place des conseils régionaux prévus par la Constitution ; d'autre part, elles offraient à 35 millions d'électeurs l'occasion de donner une réponse politique aux multiples changements politiques et sociaux intervenus depuis 1968 (scission du Parti socialiste unifié, autonomie syndicale, réorganisation du mouvement ouvrier et des relations industrielles après les grandes grèves de l'"automne chaud"). Les résultats indiquent dans l'ensemble une grande stabilité de l'électorat et ne modifient pas les perspectives d'alliance politique au niveau régional. Cependant, des indications fort importantes peuvent être trouvées dans les déplacements même minimes de vote. On retiendra en particulier la victoire - surprenante pour de nombreux observateurs - des socialistes, l'échec (P.S.I.U.P.) ou la stagnation (P.C.I.) de l'extrême-gauche et l'amorce d'un glissement de la droite démocratique (partie de la D.C et P.L.I.) au profit de l'extrême-droite néo fasciste. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 743-771]The elections of June 7th 1970 in Italy, by Jean Besson and Geneviève Bibes The elections of June 7th 1970 in Italy are interesting on two accounts: firstly, after twenty-two years of hesitations, the regional councils provided for in the constitution are to be set up; secondly 35 million electors were given the opportunity to say their opinion on the multiple political and social changes which have occurred since 1968 (the split in the unified socialist party, trade union autonomy, reorganization of the labour movement and industrial relations after the major strikes of a turbulent autumn). The results show on the whole the great stability of the electorate and in no way modify the perspective of political alliances at regional level. Nonetheless, very strong indications can be found in even minor vote transfers. Of particular interest are the victory of the socialists, which came as a surprise to many observers, the failure (P.S.I.U.P.) or the stagnation (P.C.I.) of the extreme left and the beginnings of a transfer from the democratic right (part of the D.C. and P.L.I.) to the neo-fascist extreme right. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 743-771]
- Les élections générales au Japon depuis la guerre - Sigeki Nlsihira p. 772-789 Les élections générales au Japon depuis la guerre, par Sigeki Nisihira Au pouvoir depuis vingt ans, les conservateurs japonais voient leur influence décliner lentement dans l'électorat. En face d'eux, les forces socialistes n'ont cessé de progresser jusqu'en 1963. Mais elles souffrent depuis cette date de la concurrence d'un nouveau parti, le Kômêtê, issu d'une secte boudhiste. Les conservateurs sont fortement ancrés dans les circonscriptions rurales à faible densité démographique, alors que les socialistes sont puissants dans les zones industrielles et que le Kômêtô prospère dans les plus grandes cités. Le système électoral plurinominal majoritaire s'accompagne d'importantes inégalités de représentation, mais ces inégalités sont néanmoins beaucoup plus faibles que celles qui pourraient résulter d'un système uninominal. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 772-789]General elections in Japan since the war, by Sigeki Nisihira The influence over the electorate of the Japanese conservatives, who have been in power for the last 20 years, is slowly declining. Until 1963, the socialists steadily gained strength. Since then they have rivals in a new party, the Kômêtô, born of a Buddist sect. The conservatives are strong in thinly populated rural constituencies, while the socialists are powerful in industrial zones and the Kômêtô draws its strength from the biggest towns. The electoral system - a plurinominal single-ballot system - has not eliminated unequal representation but the inequalities are less pronounced than they would be in a single-member system. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 772-789]
- L'impact de la Révolution culturelle sur le conflit sino-soviétique - Chi-Hsi Hu p. 790-816 L'impact de la Révolution Culturelle sur le conflit Sino-Soviétique, par Chi-Hsi Hu La situation conflictuelle en Chine au cours des années tumultueuses de la Révolution Culturelle a profondément influencé l'évolution de la querelle sino-soviétique. Sur le plan des relations entre partis, la tentative des maoïstes de donner à tout prix des racines historiques aux erreurs récentes des opposants de Mao a rouvert les vieilles blessures laissées par la rivalité entre la faction du P.C.C. fidèle au P.C.U.S. et les partisans de Mao Ze-dong. En introduisant un nouveau facteur, la lutte entre les deux lignes dans l'histoire du P.C.C., dans le conflit sino-soviétique, la Révolution Culturelle a amené inéluctablement celui-ci sur de nouveaux terrains d'affrontement : les activités subversives réciproques à l'intérieur des deux partis. Sur le plan des relations interétatiques, une étude attentive du déroulement de la Révolution Culturelle montre clairement que les incidents diplomatiques sino-soviétiques les plus graves n'ont été que des sous-produits des convulsions chinoises internes et ne résultaient aucunement d'une politique délibérément adoptée par Pékin. Mais la volonté des Soviétiques d'exploiter la faiblesse provisoire de la Chine, s'ajoutant au déchaînement des gardes rouges, a transformé le conflit politico-idéologique entre Moscou et Pékin en un affrontement de deux peuples dont les incidents sanglants sur l'Oussouri constituèrent l'issue logique. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 790-816] THE IMPACT OF THE CULTURAL REVOLUTION ON THE SINO-RUSSIAN CONFLICT CHI-HSI The clashes in China during the stormy years of the Cultural Revolution deeply influenced the evolution of the Sino-Russian conflict On the level of relations between parties the attempt of the Maoists to find at whatever cost historical roots to explain the recent mistakes of enemies has opened up the old wounds left by the rivalry between the P.C.C faction faithful to the P.C.U.S and the partisans of Mao Ze-dong By introducing new element into the Sino-Russian conflict the struggle between the two lines in the history of the P.C.C.) the Cultural Revolution has brought the conflict onto new ground the reciprocal subversive activities of the two parties On the level of inter state relations careful study of the development of the Cultural Revolution clearly shows that the most serious Sino-Russian diplomatic incidents were only sub-products of internal Chinese upheavals and were in no way the result of policy deliberately chosen by Pekin But the desire of the Russians to take advantage of temporary weakness added to the outburst of the red guards changed the political and ideological struggle between Moscow and Pekin into conflict betveen two peoples the bloody incidents on the Ossouri were there logical outcome .Revue fran aise de science politique XXI 4) août 1971 pp 790-816The impact of the cultural revolution on the Sino-Russian conflict, by Chi-Hsi Hu The clashes in China during the stormy years of the Cultural Revolution deeply influenced the evolution of the Sino-Russian conflict. On the level of relations between parties the attempt of the Maoists to find, at whatever cost, historical roots to explain the recent mistakes of Mao's enemies has opened up the old wounds left by the rivalry between the P.C.C faction, faithful to the P.C.U.S. and the partisans of Mao Ze-dong. By introducing a new element into the Sino-Russian conflict (the struggle between the two lines in the history of the P.C.C.), the Cultural Revolution has brought the conflict onto a new ground: the reciprocal subversive activities of the two parties. On the level of inter-state relations, a careful study of the development of the Cultural Revolution clearly shows that the most serious Sino-Russian diplomatic incidents were only a sub-products of internal Chinese upheavals and were in no way the result of a policy deliberately chosen by Peking. But the desire of the Russians to take advantage of China's temporary weakness, added to the outburst of the red guards, changed the political and ideological struggle between Moscow and Peking into a conflict betveen two peoples; the bloody incidents on the Ossouri were there a logical outcome. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 790-816]
Les conflits internationaux : guerres civiles et conflits transnationaux
- Acteurs et stratégies des conflits transnationaux - Jean-Pierre Derriennic p. 817-835 Acteurs et stratégies des conflits transnationaux, par Jean-Pierre Derriennic On peut considérer comme conflits transnationaux des conflits qui ne sont ni purement internationaux ni intérieurs aux frontières d'un seul Etat. Les acteurs à prendre en considération dans l'étude de tels conflits sont soit des gouvernements, soit des organisations ou des groupes sub- et trans- nationaux. Les acteurs se définissent les uns par rapport aux autres comme ennemis plus ou moins irréductibles et comme alliés actuels ou potentiels. Ces clivages et ces alignements sont déterminés par les différences qui existent entre ces groupes, mais aussi par leurs buts et leurs stratégies. Les processus d'extension d'un conflit initial à des pays ou à des acteurs nouveaux dépendent aussi, entre autres facteurs, des termes dans lesquels ce conflit est défini. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 817-835]Actors and strategies in transnational conflicts, by Jean-Pierre Derriennic Conflicts which are neither purely international nor within the frontiers of a single state may be considered as transnational conflicts. The actors to be taken into consideration in the study of such conflicts may be governments, sub or transnational organizations or groups. The actors see one another as more or less unshakeable enemies or as present or potential allies. These cleavages and alinements are determined by the differences which exist between these groups but also by their aims and strategies. The extension of a conflict to other countries or other actors also depends, among other factors, on the terms in which the conflict is defined. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 817-835]
- Irlande du Nord : intégration ou sécession ?. - Jacques Leruez p. 836-858 Irlande du Nord : intégration ou sécession ? par Jacques Leruez L'aspect international du conflit nord-irlandais est limité par son caractère particulariste. Des tentatives ont certes été faites pour l'universaliser, mais le vieux clivage protestants-catholiques reste plus fort que jamais. Le conflit se situe moins au niveau des gouvernements directement intéressés (ceux de Belfast, de Dublin et de Londres), qui tendent à maintenir le statu quo, qu'entre les groupes sociaux qui expriment plus ou moins fidèlement les différents courants et clivages des deux communautés opposées. Quant à l'envoi de l'armée britannique en 1969, il a été ressenti surtout par l'ensemble de la population comme une opération de police de type "casques bleus" pour empêcher l'affrontement des communautés et non comme une intervention néo-coloniale pour défendre les éléments de la population proches de la métropole. La stratégie actuelle de l'I.R.A. tend apparemment à modifier cette situation et il semble qu'elle y réussisse en partie. Néanmoins, les risques de contagion transnationale restent faibles. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 836-858]Northern Ireland: integration or secession? by Jacques Leruez The international aspect of the Northern Ireland struggle is limited by its specific local nature. Attempts have been made to make it more universal but the old protestant-catholic cleavage is stronger than ever. The conflict is less on the level of governments that are directly interested (Belfast, Dublin, London), who tend to maintain the statu quo, than between social groups which express the different currents and cleavages of the two communities more or less faithfully. As to the sending of the British army in 1969, it was above all perceived by the population as a police operation, of the U.N.O. forces type, aiming at preventing the two communities from encountering one another, and not as a neo-colonial intervention aimed at defending the pro-British elements of the population. The strategy of the I.R.A. at present is to modify this situation and it would seem that it has at least partially managed to do so. Nonetheless the risks of transnational contagion remain weak. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 836-858]
- Bengale : guerre civile ou décolonisation ? - Philippe Devillers p. 859-880 Bengale : guerre civile ou décolonisation ? par Philippe Devillers Le conflit qui ravage le Bengale oriental doit être analysé dans le cadre des diverses "contradictions" qui le dominent et qui se situent à trois niveaux. Le premier est celui du clivage entre Hindous et Musulmans. La volonté des Musulmans d'échapper par la sécession à la loi d'une majorité inévitablement hindoue fut à l'origine du Pakistan et contribua largement à en maintenir la cohésion pendant quelques années. Au second niveau de "contradictions" s'opposent les deux parties du Pakistan. Les relations entre elles, devenues difficiles dès 1951, se sont peu à peu détériorées jusqu'à parvenir en 1971 au point de rupture. Il ne s'agit plus désormais d'une "guerre civile" mais d'une "lutte de libération" ou d'une "décolonisation". Le troisième niveau est celui où la situation au Bengale affecte les relations des puissances extérieures entre elles (Inde, Pakistan et Chine, mais aussi Union soviétique et Etats-Unis). Quoique distincts, ces trois niveaux sont étroitement liés entre eux et réagissent sans cesse l'un sur l'autre, ce qui réduit considérablement la marge de maneouvre des divers protagonistes. L'autonomie du Bengale oriental peut-elle aller jusqu'à remettre en cause (même potentiellement) d'une part le partage fondamental dont est né le Pakistan, d'autre part l'équilibre des forces dans le subcontinent, équilibre que pour des raisons différentes, la Chine, l'U.R.S.S. et les Etats-Unis ont encore intérêt à préserver ? [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp 859-880]Bengal: civil war or decolonization? by Philippe Devillers The conflict which ravages western Bengal must be analysed with reference to the various "contradictions" which dominate it and which can be found on three levels. The first is that of a cleavage between Hindous and Muslims. The desire of the Muslims to escape the rule of an inevitably hindou majority by seceeding was at the origin of Pakistan and greatly contributed to lending it cohesion for a few years. At the second level of contradictions, the two parties of Pakistan are opposed. Relations between them became difficult back in 1951 and deteriorated until they broke down in 1971. It is no longer a question of "civil war" but of "liberation" or "decolonisation". On the third level Bengal affects the relations of the external powers among themselves (India, Pakistan and China, but also the Soviet Union and the United States). Although separate the three levels are closely linked and interact continually, which limits the freedom of action of the various protagonists. Perhaps the autonomy of western Bengal may even go as far as to call into question (even potentially) on the one hand the fundamental division which gave birth to Pakistan, on the other hand the equilibrium of forces in the subcontinent, an equilibrium which for different reasons it is in the interests of China, the U.S.S.R. and the United States to preserve. Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 859-880]
- Nigeria : lutte de classe ou conflit « nationalitaire » ? - Philippe Lucas p. 881-891 Nigéria : lutte des classes ou conflit "nationalitaire" ? par Philippe Lucas Le recours à la théorie du narodnost (la nationalité se définissant comme "une solidarité globale au-dessus du niveau des tribus") permet d'interpréter le conflit entre le Nigéria et le Biafra en des termes qui ne soient pas exclusivement ethniques ni sociaux. La prise en considération des nationalités et du jeu des classes dominantes fait apprécier, à leur juste valeur, le rôle des appareils politico-militaires, la mobilisation des masses urbaines et l'ambiguïté des positions prises par les grandes puissances. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 881-891] NIGERIA CLASS STRUGGLE OR NATION ARY CONFLICT PHILIPPE LUCAS Reference to the rodnost theory nationality being de-fined as global solidarity above tribe level permits us to interpret the struggle between Nigeria and Biafra in terms which are not exclusively ethnic or social The taking into consideration of nationalities and the play of the dominant classes enables us to appreciate correctly the role of the politico-military groups the mobilization of the urban masses and the ambiguity of the stands taken by the great powers Revue -fran aise de science politique XXI 4) août 1971 pp 881-891Nigeria: class struggle or "nationary" conflict? by Philippe Lucas Reference to the narodnost theory (nationality being defined as a "global solidarity above tribe level") permits us to interpret the struggle between Nigeria and Biafra in terms which are not exclusively ethnic or social. The taking into consideration of nationalities and the play of the dominant classes enables us to appreciate correctly the role of the politico-military groups, the mobilization of the urban masses and the ambiguity of the stands taken by the great powers. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 881-891]
- Palestine : libération nationale ou guerre révolutionnaire ? - Louis-Jean Duclos p. 892-910 Palestine : libération nationale ou guerre révolutionnaire ? par Louis-Jean Duclos Le conflit entre Israéliens et Palestiniens, qui se disputent un même sol et les droits nationaux afférents, est essentiellement particulariste. Mais, outre que le sionisme dont procède l'Etat hébreu est un fait mondial suscitant des réactions mondiales, les Palestiniens ont aussi leurs supporters. Parmi ceux-ci, les Etats arabes, liés à la tendance arabo-islamique de la résistance palestinienne, ont joué un rôle historique primordial mais inachevé, parce que prisonniers de leurs rivalités et du jeu politique international. Par ailleurs, les courants transnationaux progressistes, maoïstes et gauchistes contestataires de l'ordre étatique fournissent un autre type de solidarité plus idéologique que concrète, correspondant aux éléments marxistes de la résistance palestinienne. Ces contradictions, loin d'être complémentaires, ont exposé jusqu'à présent les résistants palestiniens aux affrontements internes, à l'isolement international et à l'incohérence tactique. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 892-910]Palestine: national liberation or revolutionary war? by Louis-Jean Duclos The conflict between Israel and Palestine - who claim the same land and the national rights pertaining to it - is essentially of a specific local nature. But Zionism, on which the Hebrew state is founded, is spread throughout the world and gives rise to reactions throughout the world, and the Palestinians too have their supporters. Among these latter the Arab States, linked to the Arabo-Islamic tendancy of the Palestinian resistance, have played a major historic role but an uncompleted one because they remain prisoners of their rivalry and of international politics. The progressist, maoist and leftist transnational currents, contesting state order furnish another sort of solidarity more ideological than concrete, corresponding to the Marxist elements of the Palestinian resistance. These contradictions, far from being complementary, have exposed the Palestinian resistance to internal upheaval, international isolation and tactical incoherence. [Revue française de science politique XXI (4), août 1971, pp. 892-910]
- Acteurs et stratégies des conflits transnationaux - Jean-Pierre Derriennic p. 817-835
Notes Bibliographiques
- Hamon (Léo) - Acteurs et données de l'histoire. Tome 1. - François Goguel p. 911-913
- Berque (Jacques) - L'Orient second. - Olivier Carré p. 913-914
- Bénot (Yves) - Idéologies des indépendances africaines. - Pierr Alexandre p. 914-915
- Waline (Pierre) - Cinquante ans de rapports entre patrons et ouvriers en Allemagne. T. 1 : 1918-1945 : La République de Weimar et le Troisième Reich. T.2. : Depuis 1945 : La République fédérale allemande. - Alfred Grosser p. 916-917
- Gordon (Bernard K.) - Toward disengagement Asia, strategy for American foreign policy. - Pierre Fistié p. 917-920
- Schnapper (Dominique) - L'Italie rouge et noire, Les modèles culturels de la vie quotidienne à Bologne. - Geneviève Bibes p. 921-922
- Tilly (Charles) - La Vendée, Révolution et contre-révolution. - Paul Bois p. 922-925
- Informations bibliographiques - p. 926-969
- Résumés des articles - p. 970-975