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Revue Revue Française de Science Politique Mir@bel
Numéro 28e année, n°5, 1978
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • La Constitution de 1958 : sa raison d'être, son évolution - Michel Debré p. 817-839 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    LA CONSTITUTION DE 1958 : SA RAISON D'ÊTRE, SON ÉVOLUTION, par MICHEL DEBRÉ « ... Le grand mérite de la Cinquième République est d'avoir restitué aux citoyens français la libre disposition de leur destin : jamais la France n'a autant voté et, chose plus importante, jamais les Français ne se sont déplacés si nombreux et si libres pour exprimer leur vote. Qu'ils demeurent vigilants afin de ne pas perdre ce qu'ils doivent à des circonstances tragiques qui ont créé, au profit d'un homme, le général de Gaulle, une légitimité personnelle dont, en bon républicain, il a usé pour restituer la légitimité à la République. Que ceux qui dirigent, éduquent ou informent la France ne jouent ni avec les principes moraux de la société, ni avec l'intérêt public, ni avec la souveraineté nationale ! » [Revue française de science politique XXVIII (5), octobre 1978, pp. 817-839.]
    THE CONSTITUTION OF 1958 : ITS « RAISON D'ÊTRE » AND ITS DEVELOPMENT, by MICHEL DEBRÉ «... The principal merit of the Fifth Republic is that it restored to the French people the freedom to determine their own destiny; never had France voted so heavily and, what is more important, never had the French people turned out in such numbers and in such freedom to cast their votes. May their continued vigilance ensure that they do not lose what they owe to the tragic circumstances that gave one man, the General de Gaulle, a Personal legitimacy which, as a good republican. he used to restore legitimacy to the Republic. May those who lead, educate or inform France play neither with the moral principles of society, nor with the public interest, nor with national sovereignty! » [Revue française de science politique XXVIII (5), octobre 1978, pp. 817-839.]
  • Sociologie des candidats aux élections législatives de mars 1978 - Gilles Fabre-Rosane, Alain Guédé p. 840-858 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    SOCIOLOGIE DES CANDIDATS AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DE MARS 1978, par GILLES FABRE-ROSANE, ALAIN GUÉDÉ L'étude des 1 812 candidats des formations représentées à l'Assemblée nationale (RPR, PR, CDS, Parti radical « valoisien », Mouvement des radicaux de gauche, PS et PC) permet d'aborder une sphère intermédiaire du monde politique qui se situe entre la zone des militants et celle de la « classe politique ». Aux variables classiques telles que le sexe, l'âge, la catégorie socio-professionnelle ont été ajoutées des variables plus spécifiques, comme la candidature aux précédentes élections législatives, les mandats électifs locaux ou régionaux et l'appartenance aux instances dirigeantes d'un parti. On observe quelques traits communs à tous les partis comme le sexe, l'âge et une certaine notoriété reflétée par une bonne implantation locale. Cette étude permet aussi de s'interroger sur l'homogénéité des formations de la majorité et la diversité de celles de l'opposition en ce qui concerne les activités socio-professionnelles. [Revue française de science politique XXVIII (5), octobre 1978, pp. 840-858.]
    THE SOCIOLOGY OF THE CANDIDATES IN THE MARCH 1978 PARLIAMENTARY ELECTIONS, by GILLES FABRE-ROSANE, ALAIN GUÉDÉ A study of the l 812 candidates of the parties prepresented in the National Assembly (RPR, PR, CDS, Parti Radical « valoisien », Mouvement des Radicaux de Gauche, PS and PC) provides an opportunity to consider an intermediate sphere of the political world, which is located between the militants and the « political class ». To the traditional variables such as sex, age, and socio-occupational category have been added more specifie variables such as candidacy in the previous parliamentary elections, local or regional elective mandates and membership of the governing authorities of a party. Some features are shared by all parties and include sex, age, and a certain notoriety reflected in a sound local footing. This study also raises questions concerning the homogeneousness of the majority parties and the diversity of the opposition parties with regard to socio-occupational activities. [Revue française de science politique XXVIII (5), octobre 1978, pp. 840-858.]
  • Extraversion économique et inégalité de puissance. Essai de bilan théorique - Jean Coussy p. 859-898 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    EXTRAVERSION ÉCONOMIQUE ET INÉGALITÉS DE PUISSANCE, par JEAN COUSSY Les analyses de l'extraversion économique ont, surtout à l'origine, souligné l'asymétrie de ses effets : l'extraversion d'un pays développé est généralement considéré comme source d'enrichissement et de puissance alors que celle d'un pays de la périphérie apparaît comme un signe et un instrument de dépendance. Depuis 1973, certains faits ont paru infirmer ces analyses asymétriques et l'on a assisté à deux tentatives d'adaptation de la théorie économique : d'une part, certains auteurs ont tenté de conserver la théorie de la dépendance et lui ont fait subir des métamorphoses qui tentent d'épouser les métamorphoses que subissent, dans les faits, les inégalités de revenus et de pouvoirs entre les nations. D'autre part, de multiples auteurs, acceptant comme une vérité d'évidence que les économies extraverties, même dominantes, sont vulnérables, ont tenté, sans guère se préoccuper des anciennes théories asymétriques, de décrire les causes de cette vulnérabilité ou de construire des modèles normatifs de réduction de l'extraversion. Cette dichotomie théorique entre les analyses de la dépendance de certaines économies extraverties et les analyses de la vulnérabilité de toutes les économies extraverties pourrait, sans doute être, sinon supprimée, du moins réduite. Mais il n'y a aucune certitude que l'on s'achemine vers la recherche d'une théorie intégrée. [Revue française de science politique XXVIII (5), octobre 1978, pp. 859-898.] ECONOMIC EXTRAVERSION AND INEQUALITIES IN POWER JEAN COUSSY Particularly in the beginning analyses of economic extraversion stressed the asymmetry of its effects the extraversion of developed country is generally considered to be source of increased wealth and power whereas that of peripheral country appears to be sign and an instrument of dependence Since 1973 number of facts have seemed to weaken these asymmetric analyses and two attempts have been made to adapt he economic theory Some authors have sought to preserve the theory of dependence and have subjec ted it to changes which are designed to match the changes undergone in reality by the inequalities in incomes and power between nations great many authors accepting as an obvious fact that even the dominant extraverted economies are vulnerable have attempted with very little regard for the old asymmetric theories to say why they are vulnerable or to construct normative models for the reduction of extraversi This theoretical dichotomy between analyses of the dependence of certain e.traverted econo mies and analyses of the vulnerability of all extraverted economies could no doubt be if not eliminated at least reduced However there is no way of being certain hat the trend is towards the search for an integrated theory Revue fran aise de science politique XXVIII 5) octobre 1978 pp 859-898.
    ECONOMIC EXTRAVERSION AND INEQUALITIES IN POWER, by JEAN COUSSY Particularly in the beginning, analyses of economic extraversion stressed the asymmetry of its effects ; the extraversion of a developed country is generally considered to be a source of increased wealth and power, whereas that of a peripheral country appears to be a sign and an instrument of dependence. Since 1973 a number of facts have seemed to weaken these asymmetric analyses, and two attempts have been made to adapt the economic theory. Some authors have sought to preserve the theory of dependence and have subjected it to changes which are designed to match the changes undergone in reality by the inequalities in incomes and power between nations. A great many authors, accepting as an obvious fact that even the dominant extraverted economies are vulnerable, have attempted, with very little regard for the old asymmetric theories, to say why they are vulnerable, or to construct normative models for the reduction of extraversion. This theoretical dichotomy between analyses of the dependence of certain extraverted economies and analyses of the vulnerability of all extraverted economies could no doubt be, if not eliminated, at least reduced. However, there is no way of being certain that the trend is towards the search for an integrated theory. [Revue française de science politique XXVIII (5), octobre 1978 pp. 859-898.]
  • Opinion publique et changement social chez Jean- Jacques Rousseau - Colette Ganochaud p. 899-924 accès libre avec résumé avec résumé en anglais
    OPINION PUBLIQUE ET CHANGEMENT SOCIAL CHEZ JEAN-JACQUES ROUSSEAU, par COLETTE GANOCHAUD Dans la Lettre à d'Alembert sur les spectacles, Rousseau emploie, en précurseur, le terme d'opinion publique afin de désigner une réalité collective, une force sociale dont l'importance ne doit pas être méconnue. L'étude de l'ensemble de son œuvre révèle qu'il envisage plusieurs sortes de changements auxquels l'opinion a part : ceux qu'elle provoque d'elle-même dans la vie sociale en raison des interactions qui s'établissent entre les hommes vivant en société ; ceux qu'elle permet aux réformateurs habiles d'introduire éventuellement dans la vie sociale et politique ; ceux dont elle est l'artisan actif et spontané dans la vie politique quand elle se dresse contre l'injustice et les abus de l'exécutif en assumant ainsi sa fonction de maintien des lois. [Revue française de science politique XXVIII (5), octobre 1978, pp. 899-924.]
    PUBLIC OPINION AND SOCIAL CHANGE IN THE WORKS OF JEAN-JACQUES ROUSSEAU, by COLETTE GANOCHAUD In the Lettre à d'Alembert sur les spectacles, Rousseau is a forerunner when he uses the term public opinion to refer to a collective reality, a social force whose importance must not be underestimated. Study of his works as a whole reveals that he considers several sorts of change in which opinion is involved : those that it occasions itself in social life by virtue of the interactions which become established between men living in society ; those that it allows skilfull reformers possibly to introduce in social and political life ; those of which it is the active and spontaneous architect in political life when it rises up against the injustice and excesses of the executive ? thereby assuming its law-maintaining funetion. [Revue française de science politique XXVIII (5), octobre 1978, pp. 899-924.]
  • Notes Bibliographiques

  • Informations bibliographiques - p. 928-966 accès libre
  • Résumés des articles/ Abstracts - p. 967-969 accès libre