Contenu du sommaire : L'espace Caribéen ; institutions et migrations depuis le XVIIe siècle.

Revue Hommes et migrations Mir@bel
Numéro no 1274, juillet-août 2008
Titre du numéro L'espace Caribéen ; institutions et migrations depuis le XVIIe siècle.
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Dossier : L'espace Caribéen ; institutions et migrations depuis le XVIIe siècle.

    - Dossier coordonné par Didier Destouches. p. 6
    • Introduction. - Didier Destouches p. 6 accès libre
    • L'immigration intra-caribéenne. Des faits aux enjeux économiques. - Patrice Borda, Alain Maurn et Olivier Manioc p. 10 accès libre avec résumé
      Les Grandes Antilles sont composées d'un chapelet d'îles plus ou moins riches. Ces différences entraînent des flux migratoires très variés entre les îles. Ainsi, sur 38 millions d'habitants, la Caraïbe compte-t-elle un million de migrants intra-régionaux. Si, en volume, ces migrations représentent une portion congrue des migrations mondiales, compte tenu de la petite taille des territoires, ces circulations de populations peuvent avoir des conséquences économiques importantes, notamment sur les marchés locaux du travail, tant pour les pays d'accueil que pour les pays d'origine des migrants.
    • L'institution de l'engagement aux Antilles Françaises. Contribution à l'étude des débuts de l'immigration coloniale. - Didier Destouches p. 22 accès libre avec résumé
      La main-d'œuvre dans les îles était composée de deux populations fort différentes, les esclaves et les "engagés". L'institution de l'engagement a joué un rôle primordial dans les peuplements des Antilles françaises. Sous l'Ancien Régime, les "engagés" venaient principalement de France. Après l'abolition de l'esclavage, en 1848, ils pourront être originaires du Portugal, de Chine, d'Inde ou d'ailleurs. Ces nouveaux recrutement auront pour principale fonction de maintenir les salaires à un niveau "raisonnable" pour les propriétaires terriens.
    • L'immigration en Martinique pendant l'entre-deux-guerres. - Monique Milia-Marie-Luce p. 36 accès libre avec résumé
      L'introduction réglementée de Chinois, d'Indiens et d'Africains dans la seconde moitié du XIXe siècle, a profondément changé la structure de la société martiniquaise, mais aussi la signification du sens donné au mot "immigration". La représentation de l'immigration comme immigration de travail évolue au cours de l'entre-deux-guerres, avec une institutionnalisation de l'étranger calquée sur la législation métropolitaine. Cette question est désormais liée à l'origine des individus et au fait que la Martinique soit devenue un havre recherché au vue des événements mondiaux de l'entre-deux-guerres.
    • La question de l'immigration dans le discours politique. Le cas des haïtiens en République Dominicaine. - Muriel Vairac p. 48 accès libre avec résumé
      L'île d'Hispaniola réunit en son sein la République dominicaine et Haïti. Le premier État étant plus riche que le second, de nombreux Haïtiens vont travailler en République dominicaine. Vivant la plupart du temps dans des conditions extrêmement précaires, ils n'ont généralement pas de statut juridique. La lutte contre l'immigration haïtienne est de ce fait devenue un enjeu central dans le débat politique dominicain.
    • Les libanais de Guyane: un modèle d'identifications multiples. - Isabelle Dubost p. 62 accès libre avec résumé
      Originaires du même village dans les montagnes, Bazoun, les Libanais se sont installés dès la fin du XIXe siècle en Guyane. Des migrations continues et des échanges entretenus avec la famille restée au pays maintiennent un fort sentiment d'appartenance à la culture d'origine.
    • L'immigration clandestine en Guyane française. - Pierre-Yves Chicot p. 76 accès libre avec résumé
      Située en Amérique du Sud, mais institutionnellement associée à un territoire du Nord, la Guyane possède dans les faits les traits d'un pays en développement. La présence de pays pauvres aux frontières de ce département français a pour effet de décupler le phénomène de l'immigration clandestine.
    • La politique européenne de gestion des flux migratoires dans la Caraïbe. - Lydia Barfleur-Lancrerot p. 90 accès libre avec résumé
      La politique de l'Union européenne en matière d'immigration s'articule autour de deux axes : contrôler les frontières et favoriser l'insertion économique des immigrés potentiels dans leur pays d'origine. Dans ce contexte, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, trois régions ultra-périphériques de l'Union européenne, cherchent à contrer les flux illégaux ; ce qui contribue à isoler ces trois départements de leur environnement immédiat.
    • Les originaires des départements français d'Amérique à la télévision française: un statut d'immigré? - Jim Lapin p. 104 accès libre avec résumé
      Originaires de Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane, les personnes vivant sur le territoire hexagonal subissent des discriminations semblables à celles endurées par des personnes d'origine étrangère. Ces discriminations se font sentir notamment à la télévision. Depuis la fin des années quatre-vingt-dix, des mouvements plaident en faveur d'une meilleure visibilité des minorités sur les ondes hertziennes. On commence, aujourd'hui, à voir les effets de ces revendications.
    • Les originaires d'Afrique subsaharienne aux Antilles françaises entre migration familiale et exode des cerveaux ? - André Calmont p. 118 accès libre avec résumé
      Arrivées récemment en Guadeloupe et en Martinique, en provenance de France, les populations originaires d'Afrique subsaharienne constituent un petit courant migratoire original, différent des flux traditionnels issus des pays de la Caraïbe. Pour la plupart, ce sont des personnes qualifiées, médecins et enseignants notamment, majoritairement de nationalité française, qui viennent légalement aux Antilles. Les liens familiaux qu'ils entretiennent avec le pays d'accueil, à travers une très forte mixité conjugale, en font une minorité invisible qui s'intègre sans problème majeur dans la société antillaise.
    • L'immigrant haïtien entre persécutions et xénophobie. - Fred Reno p. 132 accès libre avec résumé
      Entre les années soixante-dix et deux mille, le nombre d'immigrés haïtiens en France n'a cessé d'augmenter. En raison de leur proximité géographique, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane sont les territoires les plus touchés par ce phénomène. Les Haïtiens arrivant sur ces territoires sont généralement clandestins et, par-là même, considérés comme indésirables. Une certaine xénophobie a d'ailleurs commencé à se développer dans ces départements vis-à-vis de cette population. L'image du Haïtien travailleur et désireux de s'intégrer tend progressivement à s'estomper au profit du Haïtien dealer, voleur, violeur et vaudou.
    • Le cas des antillais et des surinamiens, l'immigration aux Pays-Bas. - Jean-Philippe Merciris. p. 144 accès libre avec résumé
      Les Antilles néerlandaises et le Suriname ont des relations étroites avec les Pays-Bas en raison de leur histoire coloniale. Pourtant ce n'est qu'à partir des années soixante-dix que les Antillais et les Surinamiens émigrent massivement vers les Pays-Bas, en cela comparables à l'immigration d'outre-mer vers la France métropolitaine. Ces populations ont souvent un faible niveau socio-économique et sont confrontées à des problèmes d'intégration que le gouvernement néerlandais tente, encore à l'heure actuelle, de résoudre.
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