Contenu du sommaire : Soldats de France.

Revue Hommes et migrations Mir@bel
Numéro no 1276, novembre-décembre 2008
Titre du numéro Soldats de France.
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Dossier: Soldats de France.

    - dossier coordonné par Alain Seksig. p. 4
    • Le temps de la reconnaissance. - Alain Seksig p. 6 accès libre
    • Lazare Ponticelli, le dernier visage de la Grande Guerre. - Max Gallo p. 12 accès libre avec résumé
      Survivant de 1914-1918, Lazare Ponticelli, 110 ans, était devenu un symbole. Engagé dans la Légion étrangère, on avait fait de lui, avant sa mort, l'homme qui représentait de nos jours l'épreuve que des millions de jeunes Français avaient endurée pendant quatre ans. Portrait d'un modeste soldat auquel la nation toute entière rend hommage.
    • La dette de sang. - Philippe Dewitte p. 16 accès libre avec résumé
      Les tirailleurs dits sénégalais -en fait originaires de toute l'Afrique de l'Ouest -sont tombés par dizaines de milliers sur les champs de bataille européens de la Première Guerre mondiale. Beaucoup ont alors pensé que la France avait contracté envers ses "enfants d'Afrique" une "dette du sang" et que le "pays des droits de l'homme" ne pourrait plus, à l'issue du conflit, refuser la citoyenneté à ceux qui avaient combattu pour la "patrie commune".
    • La participation à la défense militaire. - Jacques Frémeaux. p. 24 accès libre avec résumé
      Quels principes ont présidé à la participation des étrangers à ce qui fut longtemps nommé "le service de France" ? En quoi l'armée a-t-elle pu être un facteur d'intégration ?
    • Le cimetière chinois de Nolette en Picardie. - Yassine Chaïb p. 30 accès libre avec résumé
      Des milliers de jeunes Chinois, surtout des paysans pauvres originaires du nord de la Chine, participèrent en France à l'effort de guerre entre 1917 et 1919. Recrutés par le Chinese Labour Corps, ils travaillèrent comme des forçats, assignés dans des camps. 20 000 mourront sur le territoire français. Le cimetière chinois de Nolette, en rendant hommage à ces morts anonymes, remplit, vis-à-vis du public et de la communauté chinoise, une fonction pacificatrice et réconciliatrice.
    • 1933-1945, le combat des immigrés pour la liberté. - Philippe Dewitte p. 44 accès libre avec résumé
      On ne répétera jamais assez que l'immigration ne date pas des années soixante. L'identité française est faite, depuis deux siècles et plus, de communautés de toutes origines, qui ont marqué de leur empreinte la vie politique, culturelle, sociale, artistique et même scientifique de notre pays. Depuis quelques années déjà, les historiens s'attachent à restituer cette part enfouie de notre mémoire commune. Parmi beaucoup d'autres, quatre livres, tous publiés au printemps 1989, sont là pour nous rappeler qu'entre 1933 et 1945, les étrangers ont joué un rôle de premier plan dans le combat contre le fascisme et pour la liberté de la France.
    • Les tirailleurs malgaches et sénégalais dans la résistance. - Colonel Maurice Rives p. 50 accès libre avec résumé
      Plus de 5 000 tirailleurs sénégalais et malgaches, déserteurs ou évadés des camps de prisonniers après l'armistice de 1940, ont choisi de rejoindre les rangs de la Résistance. Voici le récit, en particulier dans les Vosges et le Vercors, de quelques-unes de leurs actions, trop souvent oubliées.
    • Des maquisards allemands dans les Cévennes. - Eveline et Yvan Brès p. 60 accès libre avec résumé
      La participation des Allemands antinazis à la Résistance sur le sol de France a jusqu'ici été largement occultée : sans doute dérangeait-elle l'imagerie "résistancialiste" de l'immédiat après-guerre. Pourtant, le TA, c'est-à-dire le Travail allemand -entre autres, l'infiltration de la Wehrmacht et des services administratifs de l'occupant par des Allemands et des Allemandes antifascistes -, a lui aussi contribué à la libération de la France : des maquisards allemands ont pris part aux combats pour la liberté. C'est l'histoire d'un maquis composé essentiellement d'Allemands -une quarantaine -qu'Éveline et Yvan Brès relatent ici, depuis les camps d'internement français jusqu'à la libération de Nîmes, en août 1944.
    • La guerre et la Résistance: l'intégration par le sang. - Adam Rayski p. 70 accès libre avec résumé
      Dans la Résistance, les étrangers luttaient à la fois pour une "meilleure France" et pour la liberté de leur pays d'origine. Cette double démarche a accéléré un processus d'acculturation, de "fusion dans la diversité", qui semblait bien compromis dans la France d'avant-guerre, particulièrement ingrate à leur égard.
    • Portrait de Boris Holban. - Stéphane Courtois p. 76 accès libre
    • Portrait d'Adam Rayski. - Stéphane Courtois p. 80 accès libre
    • Le carré militaire du cimetière musulman de Bobigny. - Marie-Ange d'Adler p. 82 accès libre avec résumé
      Derrar, Smaïl, Mohamed ben Salah... Avec des centaines de milliers d'autres soldats originaires d'Afrique, ils ont participé à la libération de la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
    • Les enfants de harkis, entre triple appartenance et double rejet. - Régis Pierret p. 88 accès libre avec résumé
      Revendiquant une triple appartenance -harki, algérienne, française -, les enfants de harkis sont doublement rejetés : par la communauté algérienne d'abord, mais aussi par la société française, où ils sont en butte au racisme, au même titre que les descendants des immigrés maghrébins. Comme en témoignent toutes les personnes interviewées pour cette étude, être harki continue d'être un stigmate, malgré la connaissance que les enfants ont aujourd'hui de l'histoire de leurs parents.
    • Un militaire membre du Haut-Conseil à l'intégration. Entretien réalisé par Marie Poinsot avec le général Jean-Philippe Wirth. - Marie Poinsot p. 102 accès libre
    • La place des combattants étrangers dans la mémoire française. - Serge Barcellini p. 112 accès libre avec résumé
      Jouets d'une considération mémoriale fluctuante, les soldats étrangers qui s'étaient battus pour la France ont été l'objet d'enjeux mémoriels et économiques fort variés, selon qu'ils ont été originaires ou non de l'ancien empire colonial français. L'évocation de ce fabuleux mélange d'hommes venus d'ailleurs soutenir et défendre la France par les armes a conduit l'auteur à nous rappeler qu'un creuset intégrateur des diversités avait existé, représenté notamment par l'armée -et grâce au service militaire aujourd'hui disparu -, alors que la mise en œuvre d'un service civique capable de remplir la même fonction d'intégration reste à l'heure actuelle problématique.
    • De l'ethnicité dans les armées professionnelles françaises. - Christophe Bertossi p. 116 accès libre avec résumé
      Dépassant largement le seul objet empirique de l'armée, cette étude porte sur le modèle de la République : de quels conflits le principe d'égalité "à la française" est-il l'enjeu, dans une société où les formes sociales de la diversité sont construites par des acteurs sociaux qui croient aussi au phénomène ethnique, y compris dans les grandes institutions d'intégration ?
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