Contenu du sommaire

Le 14 mars 2005, pour la première fois dans la courte histoire du Liban indépendant, la société communautaire a semblé vaciller sur ses bases, et céder la place à une véritable société civile. Après une telle mobilisation populaire, le résultat des élections est décevant.

Le conflit tchétchène est l'exemple d'un conflit local tournant à l'engrenage infernal. L'assassinat du président indépendantiste modéré Aslan Maskhadov, en mars 2005, conduit de plus en plus à s'interroger sur les perspectives d'une issue politique durable.

Les procès en sorcellerie se multiplient dans les pays africains. Aux yeux des non-initiés, guérisseurs et sorciers appartiennent au même univers occulte ; une ambiguïté qui met les magistrats dans l'embarras et peut entraîner des condamnations injustes.

L'enjeu pour l'Eglise de France n'est pas de se situer en bastion contre-culturel, face à une société considérée comme perdue d'avance dans le relativisme des valeurs, mais de contribuer au débat public pour en faire émerger les consensus et compromis nécessaires.

Le Père François Varillon nous a éveillés à l'intelligence de la foi. Plus encore qu'un contenu dont nous n'avons pas fini d'épuiser la richesse, il a ouvert à une manière de nous situer libres et heureux devant Dieu, au cœur même des épreuves et des difficultés.

L'écologie est un signe des temps pour l'Eglise. Elle lui pose une question qui est loin encore d'être entendue dans toute sa profondeur révolutionnaire : révolutionnaire pour la foi chrétienne, révolutionnaire aussi pour l'écologie.

Si aujourd'hui Don Giovanni trouve encore en nous tant d'échos, n'est-ce pas parce que, amoureux de la terre, nous restons avec Mozart et son aventurier des « mendiants de l'éternel » ?