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La mémoire de la Seconde Guerre mondiale et des guerres coloniales menées par le Japon pèse sur les relations de l'Asie de l'Est. Derrière sa classe politique, le Japon peine à reconnaître sa responsabilité, ce qui infirme les possibilités de dialogue dans l'aire régionale.

Même si les questions en suspens dans les relations indo-américaines sont d'importance – qu'il s'agisse de l'Iran, du nucléaire civil, des contrats d'armement ou du siège de l'Inde à l'ONU –, on peut pourtant parler d'un réel approfondissement des relations entre les deux pays.

Dans l'Eglise comme dans le monde politique, certains voudraient adosser le pays à une réalité religieuse homogène qui en serait le fondement et le principe d'identité. Succédant à l'expérience communiste, cette volonté d'un « identifiant » commun exige la plus grande vigilance.

La mission parlementaire a su prendre du recul par rapport aux pressions de l'opinion publique et proposer un texte dont les objectifs ne peuvent être qu'approuvés. On peut espérer que ce texte soit connu non seulement des professionnels de santé, mais de l'ensemble de la population.

Il n'y a pas de solution simple à la crise de société dont le 29 mai a été le révélateur. Après de nombreuses années de méfiance, n'est-on pas entré dans une société de défiance ? Une société ancienne s'effrite, et nous n'en sommes qu'aux prémisses d'une socialisation nouvelle.

Les protestants évangéliques occupent le devant de la scène médiatique. On découvre leur aptitude paradoxale à concilier individualisme et discours théocentré. L'exemple français permet d'évaluer leurs atouts, les tensions posées par ce militantisme et l'étendue de leurs réseaux.

Prodigieuses sont les possibilités d'expressions symboliques dans l'univers numérique. La capacité d'allier ces images inédites à d'autres modes d'expression réserve un nouvel art d'écrire les mots, les couleurs et les sons : un renouvellement du dialogue entre le visible et l'invisible.